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L’AED est une fondation pontificale, fondée en 1947 dans un esprit de réconciliation. Elle soutient les chrétiens partout dans le monde, là où ils sont confrontés aux persécutions et difficultés matérielles.

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Le magazine d’information de l’AED se base sur l’actualité internationale des chrétiens dans le monde, il est le porte-parole de ceux qui ne peuvent s’exprimer, et offre des témoignages et des décryptages uniques sur l’Église dans le monde. Ce magazine est rédigé par des journalistes professionnels, des personnalités médiatiques, des hommes religieux.

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23 pays donateurs composent l'organisation internationale l'Aide à l'Église en Détresse (Aid to the Church in Need, ACN). Ils apportent un soutien financier, matériel et spirituel à plus de 140 pays dans le besoin.

Je m'appelle Elie Abou Slaybi, je suis originaire de Douris, un village de 18 000 habitants situé à 3 km au sud de Baalbek, au Liban. Baalbek était l'Héliopolis des anciens écrivains grecs et latins, où Constantin a érigé la première basilique chrétienne. Depuis le XIXe siècle, elle est le siège de deux évêques catholiques, un Melkite et un Maronite.

Je suis actuellement en quatrième et dernière année d'études au séminaire de Saint-Jacques à Karm Sadde et j'espère devenir prêtre, en réponse à l'appel du Seigneur, en offrant ma vie à son service. Mon père est décédé en 2020, après avoir contracté le nouveau coronavirus.

Au cours de mon service pastoral, j'ai constaté une grande soif de la parole de Dieu chez les fidèles de mon diocèse. Enfants, jeunes et adultes cherchent tous le chemin de la lumière et de la joie, dans une région pleine de défis sociaux, culturels et économiques, et aussi de menaces sécuritaires. Rendre la parole de Dieu accessible et compréhensible pour eux les aide à surmonter les difficultés quotidiennes et à s'enraciner dans cette région, dans laquelle ils sont devenus une minorité.

En effet, sur les 18 000 habitants de Douris, seuls 250 sont chrétiens. Leur apporter une aide spirituelle est indispensable pour maintenir leur identité religieuse. Le risque d'être absorbé par une société qui ne nous ressemble pas, d'adopter des pratiques et des modes de vie étrangers est réel, et de nombreux fidèles sont égarés, et doivent endurer des années d'efforts pour retrouver le chemin de Dieu.

Mais ce ne sont pas seulement les croyants qui ont besoin de cette lumière. De nombreux non-chrétiens souhaitent également connaître cette vérité qui donne la vie. J'ai eu le privilège d'apporter la parole de Dieu à beaucoup d'entre eux, et après les avoir accompagnés pendant de nombreuses années, ils se sont convertis et ont été baptisés. Dans cette région où les chrétiens sont devenus minoritaires, et mènent une vie extrêmement difficile, j'espère poursuivre mon aventure avec le Christ.

Je m'efforce d'être un bon ouvrier dans sa vigne, d'être un marin courageux qui ne craint pas le vent. Et pour cause, le Maître est à bord !

Je compte sur vos prières.

L’éparchie maronite de Baalbeck-Deir El Ahmar dans la vallée de la Bekaa reçoit des fonds de l’AED pour soutenir la formation de 8 séminaristes.

« Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. » (Phil 3, 13-14 )

Liban – Elie Abou Slaybi
Séminaristes

Je m’appelle Zimbe Lawrence, et j’aurai 30 ans en avril. Je suis Ougandais, de l’Archidiocèse de Kampala. Je suis en deuxième année de théologie au séminaire majeure de St Mbaaga, à Ggaba.

J’avais 8 ans quand j’ai commencé vouloir devenir prêtre. Mon cousin germain est allé avec moi à la messe de notre paroisse. C’était la première fois que j’entrais dans une si grande église et j’ai été ému par sa magnificence et sa beauté. C’était au Noël de l’an 2000. Je suis resté au fond et j’ai admiré la nef si joliment décorée. Cela m’a fait penser au « Paradis » dont parlait ma mère à la maison. Il y avait des bougies allumées et des fleurs de couleurs vives dans le sanctuaire, où le prêtre, que je prenais pour Dieu, était assis avec quelques enfants qui étaient des anges. Quand je suis rentré à la maison, j’ai raconté à ma mère que j’avais vu le Paradis, Dieu et les anges. Elle m’a expliqué que celui que je prenais pour Dieu était un prêtre, Père Kato Augustin (qu’il repose en paix), et que les garçons que je pensais être des anges étaient des enfants de chœur. J’ai demandé si je pouvais être comme les enfants de chœur, elle m’a dit que c’était possible, mais que je pouvais aussi être comme Père Augustin. C’était le début de ma vocation au sacerdoce. Devenir comme Père Augustin est ce que j’ai désiré toute ma vie, jusqu’à aujourd’hui : avoir la même dévotion que je voyais en le Père Augustin.

Je suis entré à l’école primaire qui était située près de la paroisse, et je suis devenu enfant de chœur. Après avoir terminé l’école primaire, j’ai essayé d’entrer au séminaire mineur de Kisubi, mais ma famille ne pouvait pas payer les frais de formation. Je me suis senti découragé. J’ai demandé si Jésus m’avait abandonné, et s’il souhaitait vraiment que je devienne prêtre. Mais le prêtre de ma paroisse m’a encouragé et m’a dit que je pouvais toujours entrer au séminaire majeur plus tard à St Mbaaga. Il m’a promis de m’accompagner et cela m’a donné de l’espoir pour ma vocation. J’ai été accepté au lycée de la paroisse où j’ai étudié pendant 6 ans.

Mon père est décédé en 2012, et j’ai à nouveau perdu espoir car nous n’avions pas les moyens de payer mes études. J’ai prié Dieu de trouver une solution. L’année suivante j’ai été approché par le Directeur de l’école, qui m’a dit que le prêtre de la paroisse avait demandé une bourse pour moi, ce qui m’enlevait la nécessité de payer la scolarité. J’ai eu l’impression que Jésus prenait soin de moi. A l’école, j’ai toujours parlé à Jésus comme si c’était un frère. J’avais le sentiment que nous avions la même mère, la Bienheureuse Vierge Marie. Quand mon père est décédé, j’ai demandé à Jésus d’être mon père et de prendre en charge les devoirs d’un père, puisque le mien n’était plus de ce monde. Dès lors, dès que j’ai besoin de quelque chose, je le demande à Jésus dans mes prières avant de le dire à qui que ce soit.

Je suis la première personne de ma famille à choisir le sacerdoce. Je veux me dédier au Seigneur pour que je puisse aller jusqu’au peuple de Dieu qui désire des prêtres et souhaite recevoir des sacrements de l’Eglise. Le cadeau que je leur apporte est la joie du Christ.

Où que j’aille, les gens voient en moi un ambassadeur du Christ et ressentent la présence d’un serviteur de Dieu, qui est aussi là pour leur rappeler le chemin vers le Seigneur.

Zimbe Lawrence et environ 200 autres séminaristes reçoivent un soutien de l’AED dans leur formation de prêtre en Ouganda.

Ouganda – Zimbe Lawrence
Séminaristes

Brian Bergkamp, un séminariste de Kansas, aux États-Unis , s'est noyé quand il tentait de sauver une femme dans la rivière Arkansas. Bergkamp avait 24 ans et terminait sa deuxième année d'études au séminaire.

Brian faisait du kayak avec quatre amis sur la rivière Arkansas quand ils se sont retrouvés dans les rapides et une femme est tombée de son kayak. Bergkamp a plongé dans l'eau pour la sauver et il a réussi. Hélas il a été emporté par le courant.

"Bien que Brian ait réussi à sauver cette femme, les forts courants de la rivière l'ont pris et l'ont entrainé sous l'eau. C'était deux semaines plus tard que l'on a récupéré son corps."

Brian était un vrai ami de Jésus dans sa vie et surtout dans ce moment là. Comme notre Seigneur, Brian a donné sa vie pour une autre. Il n'entendait pas seulement le parole de Dieu mais il mettait en pratique.

Le Père Brendan Moss, recteur du séminaire du Collège de la Conception au Missouri, ou Brian avait commencé ses études de théologie a écrit: "Il était un acteur de la Parole et non un auditeur seulement".

Jimmy Schibi, un co-séminariste décrivait Bergkamp comme étant généreux et avec une foi profonde. " Il ne pensait pas à lui et cherchait toujours à rendre service aux autres. Il a renoncé à sa vie pour devenir prêtre, mais avant de pouvoir faire cela, il a donné sa vie pour un autre. Il nous a tous inspiré au séminaire et on veut suivre son exemple.

L'évêque de Wichita, Mgr Carl Kemme, a dit pendant son enterrement " il n'était pas encore prêtre mais il a vécu et il est mort comme un prêtre".

Brian était bénévole avec d'autres séminaristes pendant l'été pour la soupe populaire, qui servait des repas à environ 2,500 personnes chaque jour. Avant de dire Au revoir à ses amis au collège bénédictin, Bergkamp leur a dit " Ma vie ici-bas est un court voyage au Royaume éternel de Dieu. Ma vie sur terre est courte, et je dois donc donner le mieux possible de moi-même".

"Le plus grand amour que quelqu'un puisse montrer, c'est de donner sa vie pour ses amis" (Je 15, 13)

États-Unis – Brian Bergkamp
Séminaristes

Je m’appelle Osman Jassiel Ruiz Solís. J’ai 24 ans et je viens de la paroisse de Notre Dame de Guadalupe, à Tola, dans le département de Rivas.

L’histoire de ma vocation commence tout petit. J’étais seulement un enfant quand la chapelle locale a été construite, et en parallèle de l’effort et du travail de toute la communauté pour construire cette petite église, une vocation était en train de se construire en moi. Pendant des années, le prêtre pouvait seulement venir une fois par mois pour célébrer la Sainte Messe, et le voir prêcher, dans son vêtement sacerdotal, a toujours éveillé ma curiosité.

Mon père était un prêcheur de la Parole et son exemple, l’éducation qu’il m’a donnée avec ma mère, et son travail au sein de l’Eglise, ont permis à la graine de la vocation de germer en moi. Ils ont toujours insisté sur la foi et les valeurs chrétiennes.

L’influence de mon environnement, et mes propres peurs de faire face à cette idée considérée comme « inconventionnelle » de devenir prêtre, m’ont poussé à essayer de m’épanouir personnellement sur un chemin « normal ». J’ai choisi de faire des études à l’université, mais en réalité j’étais juste en train d’essayer de m’échapper et d’oublier mon « idée folle d’enfance » afin d’avoir une vie « normale ». L’université m’a donné l’opportunité de me faire de nouveaux amis, de faire des rencontres [amoureuses], et de me responsabiliser.

Durant ma deuxième année j’ai décidé de tout quitter et de répondre à ma vocation, mais je ne savais pas quoi faire car à l’époque je n’avais pas de père spirituel. J’ai parlé au prêtre de ma paroisse, et il m’a suggéré de finir mon année universitaire. J’ai pris mon courage à deux mains pour en informer ma famille. Mon père était assez inquiet et m’a dit : « C’est une décision très sérieuse. Il s’agit de servir Dieu, et on ne sert pas Dieu à moitié. » Il ajouta que si c’était vraiment ma décision, alors il la respecterait. Je me suis senti soutenu et j’étais enthousiasmé.

Le moment venu, j’ai rompu avec ma copine, et j’ai quitté mes études et ma famille. C’est ainsi que je suis entrée au séminaire mineur de St Vincent de Paul, malgré mes doutes et incertitudes. Malgré ces doutes je ressentais néanmoins aussi beaucoup de joie. On pourrait dire que c’était ma première expérience de l’amour, car auparavant j’étais toujours pris entre les doutes et les craintes. Pour la première fois de ma vie, j’avais la certitude d’être appelé.

Une des difficultés auxquelles nous faisons face pendant notre formation sont les ressources financières limitées, du fait des crises politiques et sociales, ainsi que la pandémie, qui a également affecté la situation économique de nos familles, dont nous dépendons pour notre formation. Les expériences que nous avons eues ces dernières années, en plein cœur des réalités politiques et sociales du Nicaragua, nous ont tous forcé à changer d’approche dans notre mission, bien que nous ressentions toujours le même enthousiasme pour elle.

Priez pour nous et priez pour le Nicaragua.

Environ 60 séminaristes du séminaire Majeur St Pierre Apôtre au Nicaragua reçoivent de l’aide de l’AED pour leur vie quotidienne.  

Nicaragua – Osman Jassiel Ruiz Solís
Séminaristes

Je m'appelle Andres Évaldo, et je suis étudiant au séminaire interdiocésain de San Pedro Ritapiret à Flores, en Indonésie. J'aimerais vous raconter un peu la vie de notre séminaire. Nous avons des gens de tout horizon -des familles, des cultures, des langues- mais nous avons tous le même rêve: devenir des bergers du Dieu. La force principale de notre communauté est nos différences. Nous grandissons ensemble et ensemble nous essayons d'avoir le cœur d'un prêtre, rempli du Saint Esprit et de suivre le chemin qui nous amène au Christ.

Flores est un des trois îles principales de la Province de Nusa Est Tenggara, en Indonésie. Le nom Flores vient du Portugais qui veut dire fleur car l'ile a été visitée par des marins portugais au 16eme siècle. Au 17eme siècle, ils ont été accompagnés par des Dominicains et des Jésuites. Plus tard ils ont été remplacé par des missionnaires de la Société de la Divine Parole au début de 20em siècle. Le catholicisme est devenu la religion principale et joue un rôle important dans la vie du peuple. En 1955, au moment de la fête de la nativité de la Vierge Marie, on a fondé le séminaire interdiocésain de San Pedro pour former les prêtes de la region de Ritapiret, une petite ville, a Nita Maumere.

La formation dans le séminaire est humain, spirituel, intellectuelle, et aussi pastorale. Le but principal est de préparer nos cœurs pour qu'on puisse témoigner du Royaume de Dieu. La formation théologique et philosophique a lieu dans l'école catholique de Philosophie à Ledalero, une institution fondé par les Peres verbites pour enseigner la philosophie et la théologie. Cet institut est situé a deux kilomètres du séminaire, alors tous les jours nous faisons le trajet par bus.

Nous nous retrouvons entre séminaristes des cinq diocèses : l'archidiocèse d'Ende, et les diocèses de Denpasar, Ruteng, Maumere, et Larantuka. Chacun a des différences culturelles, linguistiques, et sociales, et ce n'est pas toujours évident de s'entendre.

Cependant, ces origines culturelles sont très importantes pour nous.

Mon collègue Tevin Lory est un séminariste de l'archidiocèse d'Ende. Il vient de Mbay, une communauté de la côte nord de Flores, et il étudie le philosophie depuis deux ans. Il est "chez lui" au séminaire, un endroit où il trouve la consolation et la sécurité pour continuer son chemin vers le sacerdoce. "Mes amis sont comme des nouveaux frères dans ma vie" dit-il. D'autres séminaristes diront le même chose.

Mais le nombre important des séminaristes pose aussi un problème: un déséquilibre entre les besoins croissants et la manque de ressources. La vétusté des bâtiments qui ont été construit dans les années 1960 ont aggravé la situation. Comme les fonds nous manquent, nous ne pouvons pas rénover les vieux bâtiments, et les mauvaises conditions de ces bâtiments nous forcent à être créatifs. Le Pape Saint Jean Paul II a passé une nuit dans notre séminaire pendant sa visite en Indonésie. Sa chambre est devenu un endroit de prière pour beaucoup de pèlerins. Le Cardinal Tomko qui a l'époque accompagnait le Pape a dit "Je suis impressionné car il y a beaucoup de séminaristes. Mais il faut toujours se rappeler que le chemin de la vocation vient de Dieu. Tout ce que nous pouvons faire c'est d'essayer d'aider de répondre à son appel, en accord avec les circonstances actuelles."

Grâce à la générosité de nos bienfaiteurs, le séminaire peut continuer son œuvre. Les séminaristes prient pour nos bienfaiteurs pendant la messe quotidienne.

Priez pour nous aussi.

Le séminaire de Saint Pierre Ritapiret à Flores est en train d'être réparé grâce au soutien de l'ACN

Personne ne peut s'attribuer l'honneur d'être grand-prêtre. On le devient seulement par appel de Dieu, comme ce fut le cas pour Aaron (Heb 5, 4)

Indonésie – Andres Évaldo
Séminaristes

« Si les chrétiens du monde entier ne nous avaient pas aidés, il n’y aurait plus personne ici. »

Père Georges Jahola
Partenaire de projet en Irak

Mon nom est Belem Constantin et je fais des études de théologie au séminaire de St Jean. Mes parents étaient catéchistes et responsables pendant plusieurs années de tâches pastorales, et quand ils ont pris leur retraite, ils sont retournés chez eux à Souria, où ils ont travaillé comme fermiers et mais ils ont continué à être témoins de leur foi.

Nous avons du fuir notre ville quand des terroristes ont commencé à massacrer des chrétiens et les chefs de notre communauté. Nous nous sommes installés d'abord à Kongoussi, en laissant derrière nous, nos chèvres, nos cochons, nos provisions, et tout ce qu'on avait à Souria.

Avec le flot de réfugiés, la ville était surpeuplée et donc mes parents n'ont pas pu inscrire mes jeunes frères et sœurs a l'école secondaire. Nous avons du partir pour Boulonga pour trouver du travail et une école pour les plus jeunes de la famille.

Je suis retourné au séminaire de Ouagadougou pour continuer mes études, mais comme j'étais l'aîné de la famille, je m'inquiétais beaucoup pour eux. L'idée de renoncer a mon engagement de suivre le Christ ne m'a pas traversé l'esprit, mais mes préoccupations pour ma famille rendait ma vie au séminaire très difficile. C'était a ce moment là que l'ACN est intervenue pour m'aider. Grâce à leur soutien j'ai pu payer mon année d'étude au séminaire. Quand je pars en vacances, j'assiste à la préparation des enfants déplacés a Boulonga, aux sacrements, et je m'occupe aussi de notre petit champ de maïs.

Nous avons tous souffert à un moment ou un autre dans notre vie. Dans le contexte actuel d'insécurité et d'instabilité dans lequel nous vivons, la souffrance fait partie de notre vie quotidienne. La violence terroriste continue à augmenter, et nous entendons parler de temps en temps de massacres de populations innocentes. Beaucoup de gens ont été forcé à fuir leurs villes et villages Nos églises sont saccagées et profanées , le personnel pastoral et les chrétiens sont kidnappés ou assassinés. Le danger est partout présent dans notre pays et nous vivons dans la peur.

Pourquoi tout cette souffrance? Qu'est-ce que nous avons fait pour subir ces malheurs? Jésus Christ a crié "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi vous m'avez abandonné ?" Dieu nous a donné le Christ crucifié pour partager notre souffrance. Il souffre avec nous et pour nous.

C'est notre Dieu qui souffre de nos douleurs, il pleure avec nos larmes et est mort sur la croix pour nous, Offrons nos larmes pour lui. Il saura les sécher. Il saura les comprendre. Que ses blessures et sa souffrance renforcent notre foi, nous donne la force de persévérer, et nous donne la grâce de la Paix. Amen!

Prions pour tous ceux qui se préparent à guérir les blessures de leur peuple, surtout celles qui affligent l'âme et l'esprit, qu'ils soient une source de consolation et de force pour les fidèles.

Priez pour le Burkina Faso.

Il y a a peu près 200 séminaristes qui sont soutenu par l'AED en Burkina Faso.

" Et je prendrai soin de vous comme une mère le fait pour l'enfant qu'elle allaite, qu'elle porte sur la hanche et cajole sur ses genoux. Oui comme une mère qui console son enfant, moi aussi je vous consolerai, et ce sera à Jérusalem!" (Es 66, 12-13)

Burkina Faso – Belem Constantin
Séminaristes

« N’ayez pas peur ! Si vous tenez la main du Christ, de quoi pourriez-vous avoir peur ? »

Asia Bibi
Chrétienne condamnée puis acquittée par la Cour Suprême au Pakistan

Je m’appelle Jaofera Nirina Joseph Cyrille, et je suis né dans une famille catholique pratiquante dans le Diocèse de Tamatave, à Madagascar. Les prêtres ne venaient que rarement dans la région où nous vivions, mais mes parents nous emmenaient, moi et mes sœurs, tous les dimanches à l’église, où nous suivions des cours de catéchisme et allions à la messe. De retour à la maison, après le diner, nous disions tour à tour les prières du soir. Pour être honnête, je ne prenais pas très au sérieux ces prières, mais c’était une tradition familiale, et je ne voulais pas désobéir à mes parents.

Néanmoins, j’appréciais les cours de catéchisme et pendant mon temps libre, ou bien quand nous étions envoyés surveiller le bétail dans les rizières, je lisais des livres religieux, ou la Bible. Ces lectures ont éveillé ma curiosité et mon intérêt pour la vie de l’église, à tel point que je n’arrêtais pas d’en parler avec mes amis d’écoles. Je désirai en savoir plus.

J’étais un très bon élève, très intéressé, si bien que mes professeurs fermaient les yeux quand je me comportais mal en classe. Mes amis m’appelaient le « petit prêtre », bien qu’à l’époque je ne savais pas que je pourrais en devenir un. Ce n’est pas très surprenant cela dit, car je vivais loin de n’importe quel centre missionnaire et donc je pensais que j’avais assez de connaissances pour répondre aux questions de tous mes amis.

Un jour à l’église, j’ai entendu qu’il allait y avoir un camp des vocations la semaine après Pâques, dans le centre missionnaire de notre district. Je pensais que cela pourrait être intéressant. J’y suis allé, et avant de revenir à la maison, j’ai eu une première opportunité de discuter avec un prêtre. Il m’a expliqué que la formation au séminaire mineur pourrait m’éclairer sur ma vocation, et je me suis donc inscrit.

J’ai passé 5 ans au séminaire mineur. J’ai ensuite rejoint le séminaire majeur, où j’ai étudié la philosophie. Ma soif inextinguible de connaissance m’y a fait rester.

Mais tout a changé pendant mes deux années d’expérience pastorale, entre 2018 et 2020. C’était une expérience spectaculaire de service désintéressé. J’ai ressenti beaucoup de joie pour ce que je faisais, une vie d’amour, un esprit inédit de fraternité avec mes professeurs et les paroissiens. Tout cela m’a aidé à comprendre le sens de ma vocation, malgré la solitude que peut évoquer la vie d’un prêtre. Après une longue journée de travail, j’étais heureux. Je n’avais jamais ressenti cela auparavant.

A ce moment-là ma petite sœur, que j’aimais tant, a raté ses examens, et je me suis demandé si je n’avais pas fui mes responsabilités, si peut-être ma place n’était pas plutôt au sein de ma famille, qui avait besoin de moi. C’est alors que je n’arrêtais pas de tomber malade. Je souffrais en silence, tout me semblait rude, et je comptais chaque minute qui passait. Cela a fini par m’atteindre, et je me suis découragé. C’était une expérience très dure pour moi, et j’avais l’impression que mon monde s’effondrait, mais tout s’est bien terminé.

Je crois que ma vocation a été l’expérience d’une rencontre avec le Seigneur qui s’est révélé à moi graduellement. En remerciement, je veux Lui faire l’offrande de ma vie, tout ce que je suis, et aider les autres à trouver Dieu et progresser dans leur chemin de foi. Je peux nourrir et approfondir ma connaissance autant que je le peux, mais à la fin ce qui compte, c’est de connaître Jésus personnellement. C’est le cadeau que j’apporte aux autres lorsque je fais mon travail pastoral, la joie qui vient du message de l’Amour de Dieu. J’ai tellement enraciné cela dans mon cœur que je prends 4 heures pour préparer mes sessions de catéchisme.

S’il vous plaît priez pour les séminaristes du séminaire majeur de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à Faliarivo, dans la province de Antananarivo à Madagascar.

Quelques 280 séminaristes ont reçu leur formation de prêtre à Madagascar grâce à l’aide économique de l’AED.

Madagascar – Jaofera Nirina Joseph Cyrille
Séminaristes

Je m'appelle Alexey Barbu, et j'ai 19 ans. Je suis né au Kazakhstan, dans la ville de Zhezkazgan. Je suis actuellement étudiant au Séminaire supérieur théologique interdiocésain de Marie, Mère de l'Église, à Karaganda.

J'avais l'habitude de fréquenter l'église orthodoxe. En novembre 2015, alors que j'avais 13 ans, un ami m'a invité à prendre le thé chez une connaissance avant d'aller à l'école. Lorsque nous sommes arrivés, j'ai vu qu'il s'agissait d'une église. Nous sommes entrés dans le bâtiment et il y avait des gens assis autour d'une table. Ils nous ont demandé de nous asseoir avec eux et nous avons commencé à nous présenter. Je me suis alors rendu compte que l'un d'entre eux n'était autre que l'actuel évêque de Karaganda, Adelio Dell'Oro, et qu’un autre était le curé de la paroisse, le père Robert. Le lendemain, j'y suis retourné pour prendre le thé et pendant que j'étais là, j'ai demandé quels jours ils avaient la messe. Au début, je me suis dit que j'allais juste y aller, discuter un peu avec le père Robert, passer du temps avec les autres et voir ce qui se passait. Depuis lors, je n'ai pas cessé d'y aller.

J'ai été baptisé comme catholique en 2016, mais je n'ai pas immédiatement reçu d'autres sacrements, car j'avais besoin d'une bonne préparation. L’été de cette même année, j'ai fait ma première communion. Depuis lors, j'ai commencé à réfléchir à la prêtrise. Chaque année, l'église organisait une retraite spirituelle pour les jeunes de tout le Kazakhstan, et j’ai participer à chacune. Après l'une des réunions, lors d'une retraite au séminaire, j'ai commencé à ressentir quelque chose en moi, et je n'arrivais pas à m'en défaire. J'y ai pensé pendant longtemps. Après avoir terminé la terminale, je me suis inscrit dans une université russe et j'ai été accepté. Tout ce que je voulais, c'était partir et commencer mes études.

Cependant, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ma vocation sacerdotale, et finalement j’ai abandonné l’université et j'ai demandé à être admis au séminaire. En 2021, j'ai commencé mon premier diplôme, en philosophie, et maintenant je continue mes études, et mon chemin avec Jésus.

Priez pour moi et pour tous les séminaristes du Séminaire théologique supérieur interdiocésain Marie, Mère de l'Église, à Karaganda.

Les séminaristes du Séminaire théologique supérieur interdiocésain Marie, Mère de l'Église, à Karaganda peuvent continuer leurs études grâce à l’aide qu’ils reçoivent de l’AED.

« J'entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me voici, envoie-moi. » (Is 6 :8)

Kazakhstan – Alexey Barbu
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