Essayons d'être honnête

« ...En 1986, en son sermon de Pâques. Il y évoquait la réunion interreligieuse d’Assise qui allait se dérouler en octobre suivant, organisée par le pape lui-même. Cette nouvelle ébranla très profondément l’ancien missionnaire d’Afrique. Aussi, devant ce «dilemme extrêmement grave », il interroge le droit canon (la loi de l’Église) de 1917, qui interdisait absolument toute participation aux faux cultes, au point de considérer comme suspect d’hérésie celui qui contreviendrait à ladite interdiction. C’est alors qu’il prononce la fameuse phrase citée en boucle par les sédévacantistes : « Il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas pape ». Mais, en leur malhonnêteté, ils omettent les mots qui suivent immédiatement : « car il semble à première vue – je ne veux pas encore le dire d’une manière solennelle et formelle – mais il semble à première vue qu’il soit impossible qu’un pape soit hérétique publiquement et formellement ». S’il s’interrogea ainsi publiquement sur une possibilité, il refusa de se prononcer d’une manière solennelle et formelle. Il le fit encore moins par la suite, une fois l’ébranlement passé. Un an après, il était au contraire en relation avec ces mêmes autorités, qu’il déclarait reconnaître. »

En 1988 « La Chaire de Pierre et les postes d’autorité de Rome étant occupés par des antichrists, la destruction du Règne de Notre-Seigneur se poursuit rapidement à l’intérieur même de son Corps mystique ici-bas,... » Lettre aux futurs évêques, avant les sacres, sans et contre, l'avis de Jean-Paul II.

En 1991, dans son testament spirituel : « ....il ne faut pas avoir peur d'affirmer que les autorités romaines actuelles depuis Jean XXIII et Paul VI se sont faites les collaboratrices actives de la Franc-Maçonnerie juive internationale et du socialisme mondial.(Itinéraire Spirituel p.10)

« La situation dans l'Église est plus grave que s'il s'agissait de la perte de la foi. C'est la mise en place d'une autre religion, avec d'autres principes qui ne sont pas catholiques. » (Mgr Lefebvre Conf. Aux séminaristes 11 févr.1991)

L'analogie naturaliste du père de famille malade qui reste père, le degré zéro de la réflexion théologique, laissons faire les spécialistes.

«....Conclusion : quelle attitude pratique avoir ?
Notre situation de fils de l’Église en ces temps d’épreuve pourrait être comparée à celle d’un enfant dont le père serait atteint d’une maladie aussi grave que mystérieuse, et qui plus est contagieuse. En son délire, ce père voudrait embrasser son enfant et lui communiquer sa maladie. Il serait inconcevable qu’en raison de cette maladie, même si elle a été contractée volontairement, cet enfant renie son père. Il serait également aussi vain que dangereux pour lui, qui n’est pas médecin, de prétendre apporter un diagnostic exact sur l’étendue du mal, pour imposer ses remèdes; qu’il laisse cela aux spécialistes ! Pour sa part, qu’il se protège des agissements de son père tant que sa maladie demeure ; son père le lui aurait ordonné s’il avait été en bonne santé, précisément pour ne pas contracter son mal. À cet enfant, il revient encore, selon ses possibilités, d’implorer les spécialistes en médecine afin qu’ils se penchent sur la maladie de son père, pour le guérir.
Si toute comparaison est trompeuse, celle-ci a pour elle d’indiquer quelle attitude pratique avoir en ces temps où le siège de Pierre semble occupé par l’antéchrist. Diagnostiquer l’étendue exacte du mal n’est pas de notre ressort, et il relève de la plus élémentaire humilité de suspendre son jugement lorsqu’il s’agit de savoir si le siège de Pierre est actuellement occupé par un pape ou un anti-pape. Laissons ce jugement aux papes de demain, et implorons les « spécialistes » célestes afin qu’ils intercèdent auprès de Dieu pour l’Église qui, rappelons-le, survivra à toute cette malice : les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle (Mt 16, 18).

D’un point de vue pratique donc, faute d’éléments suffisants, reconnaissons le(s) pape(s) actuel(s), tout en nous préservant de l’influence mortifère qu’il(s) veu(len)t exercer sur nous. Plus de deux cents papes, habités par une foi saine et souvent sainte, ont indiqué comment vivre en chrétiens. C’est eux qu’il faut écouter, et non les mauvais pasteurs d’aujourd’hui. C’est la Tradition bimillénaire qu’il faut suivre, et non les idéologies du monde qui ont envahi les hommes de Dieu. C’est l’obéissance à foi de toujours qu’il importe de garder, et non une obéissance servile à des loups déguisés en brebis. Ces derniers, laissons Dieu les juger : Ils seront confondus, car ils ont commis des abominations ; mais ils ne savent même plus rougir, et ils ne connaissent plus la honte ! C'est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent ; ils s'affaisseront au jour où je les visiterai, dit Yahvé (Jr 6, 15). Et Dieu de continuer aussitôt à notre endroit : Tenez-vous sur les routes, et voyez ; informez-vous des sentiers d'autrefois : quelle est la voie du salut ? Et suivez-la, et vous trouverez du repos pour vos âmes (Jr 6, 16). » Lettre à un Fidèle Catholique de la Tradition sur le sédévacantisme » de Monsieur l’Abbé Patrick de La Rocque du Prieuré Saint-Joseph de Nice de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) pour répondre aux interrogations relatives au sédévacantisme en ces temps où le siège de Pierre semble occupé par l’antéchrist.

Il ne s'agit, évidemment pas, de vouloir imposer son opinion, c'est uniquement l'interrogation naturelle, surnaturelle et légitime, d'un fils de l'Eglise catholique apostolique et romaine qui cherche à savoir si son Saint Père, est le vériable Vicaire de Jésus-Christ, qui le conduit au salut, ou un mercenaire qui le fait paître dans les champs empoisonnés de la perdition. Omnia probate quod bonum tenete. Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent : je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et nul ne les ravira d’entre mes mains. Jn 10, 27-28
AveMaria44
Il n'y a pas d’ambiguïté, il y a évolution du point de vue. Quand un théologien vous dit qu'il ne sait pas de quelle maladie souffre les "papes"conciliaires et qu'il faut laisser cela aux spécialistes, ce n'est pas très bon signe. En bref, une nouvelle ecclésiologie de la Tradition sans tête, on suit les 260 papes d'avant le concile, c'est la Tradition mais on fait la sourdre oreille aux "papes …Plus
Il n'y a pas d’ambiguïté, il y a évolution du point de vue. Quand un théologien vous dit qu'il ne sait pas de quelle maladie souffre les "papes"conciliaires et qu'il faut laisser cela aux spécialistes, ce n'est pas très bon signe. En bref, une nouvelle ecclésiologie de la Tradition sans tête, on suit les 260 papes d'avant le concile, c'est la Tradition mais on fait la sourdre oreille aux "papes" malades, tout en proclamant qu'ils sont papes.....par prudence, cela sent un peu le bidouillage, c'est la théologie de bric et de broc pour les minus, en attendant un pape parfaitement catholique.
steack
@Etienne bis
Pour votre 1 je pense que Mgr L faisait référence à une déclaration publique et officielle
Etienne bis
Si vous croyez que votre remarque sur le point 1 peut réduire le point 2 à zéro... 🤔
Etienne bis
Il y a une ambiguïté curieuse (et grave) à dire en même temps
1. ce pape, je ne suis pas autorisé à le déclarer dans l'erreur,
2. je peux savoir que je ne dois pas tenir compte de ce qu'il raconte.
Les deux affirmations de Mgr sont contradictoires
Ne faut-il pas...
1. vérifier (tout d'abord) si la désignation du pape a été réalisée selon les normes explicites ?
2. distinguer entre magistère …Plus
Il y a une ambiguïté curieuse (et grave) à dire en même temps
1. ce pape, je ne suis pas autorisé à le déclarer dans l'erreur,
2. je peux savoir que je ne dois pas tenir compte de ce qu'il raconte.
Les deux affirmations de Mgr sont contradictoires

Ne faut-il pas...
1. vérifier (tout d'abord) si la désignation du pape a été réalisée selon les normes explicites ?
2. distinguer entre magistère conforme à l'infaillibilité selon "Vatican un", et les autres niveaux de magistère : de circonstance, de convenance (voire de simple politesse) ?
Ce qui n'est pas énoncé selon "Vatican un" pourrait n'être parfois que de valeur plus que transitoire, éphémère.
(Donc... il y aurait un magistère papal mais plus que douteux, disons le mot : ridicule.)
Par exemple l'autorisation ou l'interdiction de la messe en Latin, ou la bénédiction des couples de pédales, etc.