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Les sept sacrements l’Église Catholique (l’Ordre) film by Jean-Claude Guerguy Ciné-Art-Loisir

Les sept sacrements sont le Baptême, la Confirmation, l’Eucharistie, la Pénitence (ou Confession), l’Extrême-Onction, l’Ordre et le Mariage.

Pour faire un sacrement il faut : la matière, la forme, et le ministre qui ait l’intention de faire ce que fait l’Église.

La matière du sacrement est la chose sensible que l’on emploie pour le faire, comme, par exemple, l’eau naturelle dans le Baptême, l’huile et le baume dans la Confirmation.

La forme du sacrement, ce sont les paroles qu’on prononce en le faisant.
Le ministre des Sacrements est la personne qui fait ou administre le sacrement.

Le sacrement de baptême est un sacrement institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ sous forme d’ablution. Il incorpore le baptisé au Corps mystique du Christ qui est l’Église, en remettant le péché originel et tous les péchés actuels qui ont été commis, avec toute la peine qui leur est due.
La Confirmation est un sacrement qui nous donne le Saint-Esprit, imprime dans notre âme le caractère de soldats de Jésus-Christ et nous rend parfaits chrétiens.

Le ministre ordinaire du sacrement de Confirmation est l’évêque.
Il prononce alors ces paroles, qui sont la forme du sacrement de Confirmation : « Je te marque du signe de la Croix et je te confirme avec le chrême du salut, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il ».
L’onction est faite sur le front, où apparaissent les signes de la crainte et de la honte, afin que le confirmé comprenne qu’il ne doit pas rougir du nom et de la profession de chrétien, ni avoir peur des ennemis de la foi.

De même, l’évêque donne immédiatement après avoir conféré le sacrement un léger soufflet sur la joue du confirmé en disant : « La paix soit avec toi ». C’est afin que le confirmé sache qu’il doit être prêt à souffrir toute sorte d’affronts et de peines pour la foi de Jésus-Christ. Ainsi possédera-t-il la vraie paix, celle que le monde ne saurait donner : la paix divine qui affermit les pas du chrétien sur la voie du salut et le soutient dans le combat spirituel.
L’Eucharistie est un sacrement qui, par l’admirable changement de toute la substance du pain au corps de Jésus-Christ et de celle du vin en son précieux sang, contient vraiment, réellement et substantiellement le corps, le sang, l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, sous les espèces du pain et du vin, pour être notre nourriture spirituelle.
En vertu de leur ordination, les prêtres sont les seuls ministres qui peuvent valablement célébrer le sacrement de l’Eucharistie, in persona Christi, c’est-à-dire agissant en la personne du Christ.

La matière du sacrement de l’Eucharistie est celle qui fut employée par Jésus-Christ, c’est-à-dire le pain de froment et le vin de la vigne.
La forme du sacrement de l’Eucharistie consiste dans les paroles employées par Jésus-Christ : « Ceci est mon corps ; ceci est mon sang ».
Le sacrement de Pénitence est le sacrement institué par Jésus-Christ pour remettre les péchés commis après le Baptême.
La forme du sacrement de Pénitence est celle-ci : « Je t’absous de tes péchés ».
L’Extrême-Onction est le sacrement institué pour le soulagement spirituel et même corporel des malades en danger de mort.
Le ministre de ce sacrement est ordinairement le curé du lieu où demeure le malade. Mais en cas de nécessité ou la permission au moins présumée du curé ou de l’Ordinaire du lieu, n’importe quel autre prêtre peut administrer ce sacrement.

L’Ordre est le sacrement qui donne le pouvoir d’exercer les fonctions sacrées qui regardent le culte de Dieu et le salut des âmes, et qui imprime dans l’âme de celui qui le reçoit le caractère de ministre de Dieu.
Le seul ministre de ce sacrement est l’évêque, successeur des apôtres.

Le Mariage est un sacrement qui établit une union sainte et indissoluble entre l’homme et la femme et leur donne la grâce de s’aimer l’un l’autre saintement et d’élever chrétiennement leurs enfants.
Les ministres de ce sacrement sont les époux eux-mêmes qui contractent mariage ; ils se confèrent et reçoivent réciproquement le sacrement.


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Montage et réalisation Jean-Claude Guerguy
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Aujourd'hui, de plus en plus de jeunes prêtres, non affiliés à des groupes traditionalistes, n'hésitent plus à la porter.
À l'occasion de son ordination récente, un prêtre a reçu une lettre d'un de ses aînés lui prodiguant de précieux conseils sur ce vêtement qui, à bien des égards, est à l'image de celui qui la porte.

« Cette soutane, en ce jour si spécial, doit te paraître encore plus belle …Plus
Aujourd'hui, de plus en plus de jeunes prêtres, non affiliés à des groupes traditionalistes, n'hésitent plus à la porter.
À l'occasion de son ordination récente, un prêtre a reçu une lettre d'un de ses aînés lui prodiguant de précieux conseils sur ce vêtement qui, à bien des égards, est à l'image de celui qui la porte.


« Cette soutane, en ce jour si spécial, doit te paraître encore plus belle qu’une robe de mariée. Tu as raison de te sentir inondé de joie à la simple idée de la porter : après tout, tu as attendu ce moment depuis tes premiers pas au séminaire.

Mais je ne peux que te souhaiter d’être tout aussi heureux lorsque viendra l’heure d’assumer pleinement toute la signification que revêtent les couleurs de ce simple vêtement, y compris lorsque sonnera l’heure de ta mort et que ce modeste habit deviendra ton linceul.

Aujourd’hui, il t’apparaît comme une robe de mariée et suscite l’enthousiasme de tes amis, de ta famille et de toi-même. Mais puisses-tu ressentir le même enthousiasme lorsqu’il sera devenu ton compagnon de solitude, la cage dans laquelle Dieu fusionnera avec toi et te purifiera, l’inconfortable ermitage de tes vieux jours.Rassure-toi : cette robe de mariée saura aussi être ton armure, lorsque les circonstances l’imposeront, pourvu que tu te souviennes alors de t’en servir de cette manière, comme d’une protection.

En effet, porter une soutane devrait à soi seul être une forme de prière. Mais il ne faut pas croire que, sitôt le vêtement boutonné, tel soit immédiatement le cas. Cela demande un effort constant.Les poches.

Elles sont amples et profondes : aussi, elles doivent te servir à ranger tout ce que tu partageras avec les autres.

Aie toujours quelque chose à donner à ceux qui sont dans la nécessité et aux enfants. Rappelle-toi que certains apprécieront toujours un peu de l’argent dont il manque si cruellement. Tous auront besoin de ton sourire et d’un mot de consolation – au moins tout autant que de ta voix chantant les hymnes pendant la messe.

Tout cela tient à une raison très simple : les gens ont avant tout besoin de savoir qu’ils sont aimés et, plus encore, de sentir que cet amour est bien réel.Ta soutane, si tu regardes dans sa doublure, comporte aussi une poche intérieure, sur la poitrine. Contrairement à ce que semblent croire les experts autoproclamés de la mode cléricale, elle n’a pas vocation à servir d’écrin à un stylo de grande valeur.

Ranges-y plutôt précieusement les lettres auquel tu ne sais pas encore comment répondre, des notes portant le nom de ceux pour qui tu as promis de prier, les factures que tu t’es engagé à payer pour de plus miséreux que toi, les adresses des personnes à qui tu réserves une visite prochaine, conscient qu’elles ne viendront pas d’elles-mêmes te trouver, les photographies des chats, des chiens, des petits-enfants et des êtres aimés de tes paroissiens, ainsi que deux ou trois dessins que des enfants t’auront offerts.

Garde cette poche bien remplie à tout moment.

Que ta soutane soit également un roc sur lequel ton égo se brisera sitôt que tu adopteras des postures orgueilleuses, que de vaines ambitions te séduiront ou que la fierté t’envahira sans prévenir et sans que tu puisses y résister.

Que cette soutane soit un roc sur lequel tu puisses prendre appui lorsque tu sentiras le courant de la vie te porter à la dérive. Ne t’inquiète pas – cette soutane sera toujours ton plus fidèle soutien.

N’aie jamais peur de l’enfiler à la hâte si tu dois porter secours à ton prochain, même si tu dois pour cela paraître ridicule dans la rue et provoquer les sourires amusés de ceux qui te verront ainsi.Les manches se retroussent bien mieux que celles d’une simple chemise.

Elles te rappelleront que la soutane n’est pas tant un uniforme qu’une tenue de travail. Néanmoins, ne retrousse ces manches que pour accomplir un travail au service des autres : ne poursuis jamais tes propres plans.

J’espère aussi sincèrement que ta soutane portera des traces blanches. Celles dans ton dos seraient le témoignage de la sueur du travail, celles sur ton torse la marque des larmes que tu auras versé et que d’autres auront fait couler en te confiant, le visage enfoui sur ton épaule, leurs petits soucis du quotidien comme les grandes peines de leur existence.

Certains tracas seront vains, d’autres blessures seront de véritables drames. Je te souhaite de voir ces traces blanches apparaître sur le tissu de ta soutane plus vite que les premiers cheveux blancs sur ton crâne.Ne crains pas non plus de froisser ou de salir ta soutane lorsque tu porteras secours aux nécessiteux ou aux blessés.

N’hésite pas à en déchirer quelques pans pour en faire des bandages ou pour en vêtir les blessures de l’âme.

Souviens-toi toujours que, dans certains cas extrêmes, elle pourra servir à d’autres de manteau pour se réchauffer ou de tente pour passer la nuit.Puisse le tissu de ta soutane s’user bientôt et porter les traces de l’usure aux genoux et aux épaules.

Ces marques seront le signe de tes nuits de prières passées dans l’ombre à porter la croix des autres. Puisse également le tissu s’user de t’être souvent assis pour tendre l’oreille et d’avoir joué des coudes pour te frayer un chemin dans la foule.

Tu devras aimer ta soutane et non la personne qui la porte. Et surtout, avant toute autre chose, aime l’Église qui te l’a donnée. Plus encore, aime le Christ, aime-le infiniment, car c’est lui qui t’a offert, toi, à l’Église.

Cela suffit déjà à me rendre infiniment reconnaissant à son égard.PS :

Tu remarqueras bien vite que presque tous les passagers dans le bus ou dans le métro sont absolument convaincus d’avoir davantage droit à garder leur place assise qu’un prêtre en soutane.

Pour être tout à fait honnête, peu importe de savoir s’ils ont raison ou pas – il s’agit d’une question immatérielle et secondaire.

Ce qui compte avant tout, c’est que lorsque certains te haïront, ils ne haïssent pas Dieu à travers toi.

Le nombre de personnes qui te regarderont, parfois de travers, ne cessera de croître : ta soutane te donnera d’ailleurs une visibilité toute particulière.

Mais elle pourra aussi en intimider d’autres, et le nombre de personne qui trouveront le courage de venir vers toi et de te parler ne cessera de diminuer.

Peu nombreux seront ceux qui oseront te critiquer. Cela ne signifiera aucunement qu’il n’y a pas de raison de te critiquer.

Ta soutane, souviens-t-en toujours, n’est pas l’emballage d’un produit fini.

Le Seigneur t’a vêtu de ce tissu dans sa plus grande miséricorde pour dissimuler tes imperfections et tes faiblesses.”
vobiscum