Sarah félicite les évêques africains d'avoir résisté à la propagande homosexuelle de François
"Vous avez fait œuvre de charité pastorale en rappelant la vérité", a-t-il déclaré. Le cardinal est actuellement en visite au Cameroun, où il a prononcé un discours programmatique le 9 avril au siège de la Conférence épiscopale à Mvolyé, publié sur Diakonos.be.
Il est "faux et ridicule" pour "certaines personnes en Occident" [y compris François] de prétendre que les évêques camerounais ont agi au nom d'un "particularisme culturel", a précisé Sarah. Ils ont prétendu, "dans une logique de néocolonialisme intellectuel", que les Africains ne sont "pas encore" prêts à "bénir" le péché "pour des raisons culturelles", a-t-il déclaré : "Comme si l'Occident avait une longueur d'avance sur les Africains arriérés.
En réalité, les évêques d'Afrique agissent "au nom de l'unique Seigneur, de l'unique foi de l'Église", a expliqué Sarah : "Depuis quand la vérité de la foi, l'enseignement de l'Évangile sont-ils soumis à des cultures particulières ?
Sarah met en garde contre l'idée destructrice selon laquelle la foi devrait être interprétée "différemment" selon les lieux, les cultures et les peuples. Il a identifié cette idéologie comme "un simple déguisement pour la dictature du relativisme".
Son but est d'introduire des déficiences dans la doctrine et la morale dans certains endroits sous le prétexte d'une "adaptation culturelle". Ainsi, "ils veulent autoriser le diaconat féminin en Allemagne, les prêtres mariés en Belgique, la confusion entre le sacerdoce ordonné et le sacerdoce baptismal en Amazonie".
Le cardinal Sarah attend des évêques africains qu'ils se fassent les défenseurs de la foi, mais constate que leur voix lors du dernier Ex-Synode a été méprisée par ceux dont la seule obsession est de "plaire aux lobbies occidentaux".
"Ils disent que désormais le plus important pour un évêque serait d'accueillir les individus dans leur subjectivité, plutôt que de proclamer le contenu du message révélé".
Selon Sarah, "beaucoup de prélats occidentaux" ont peur de s'opposer au monde et rêvent d'être aimés par le monde. Il prévient que l'Eglise est "mourante, infestée d'amertume et de partisanerie" car "il y a des dissensions et des suspicions partout".
Il voit même un "athéisme fluide" dominer l'Église : "Pas un athéisme intellectuel. Mais cet état d'esprit subtil et dangereux : l'athéisme fluide et pratique. Ce dernier est une maladie dangereuse, même si ses premiers symptômes semblent bénins".
Traduction de l'IA
