Jules Romains a voulu, avec Knock, dénoncer l’asservissement des foules aux mirages scientifiques et publicitaires à travers ce portrait de praticien sans scrupules qui joue sur les peurs ataviques de ces patients. (legeneraliste.fr)

On applique les gestes barrières, on ne prend pas le risque de sortir, on se confine. On vit déjà à proprement parler comme si on était souffrant. Autrement dit, le Covid est knockien : positif ou négatif, nous sommes tous malades. Par précaution. (philomag.com)

(Le film est en Français et sous-titré en Russe.)

Florilège des pensées du docteur Knock :

Pour moi le médecin qui ne peut pas s’appuyer sur un pharmacien de premier ordre, est un général qui va à la bataille sans artillerie.

Aaah, attention ! Ca vous chatouille, ou ça vous gratouille ? C'est important !

Les gens bien portant sont des malades qui s’ignorent.

Je suis partisan de la diminution de la mortalité.

Les années de vieillesse, on en a toujours assez… pour le plaisir qu’elles vous donnent...

(legeneraliste.fr) :
Jouvet, une fois encore grandiose et qui en impose avec ses mimiques, sa voix, sa stature qui le rendent totalement crédible en médecin cupide imposant le respect à ses malades imaginaires. Du grand art.
La satire des médecins a toujours été de tradition dans la littérature française depuis le Moyen âge, avec Le Vilain Mire, jusqu’à nos jours en passant par Le Malade imaginaire et Le Médecin malgré lui de Molière. Leur jargon, leur pédantisme et leur inefficacité ont fait le bonheur de bien des auteurs, à commencer par Jules Romains avec sa farce en trois actes, « Knock ou le triomphe de la médecine ».
Jules Romains a voulu, avec Knock, dénoncer l’asservissement des foules aux mirages scientifiques et publicitaires à travers ce portrait de praticien sans scrupules qui joue sur les peurs ataviques de ces patients et qui se croit investi d’une mission sociale, voulant « mettre toute une population au lit pour voir ».

(philomag.com) 27 octobre 2020 :
Être au lit pour ne pas tomber malade. La première, la plus essentielle des absurdités knockiennes, c’est la médecine par anticipation. Toute la relation médicale s’inverse : n’attendez plus d’être souffrant pour vous mettre au lit, soignez-vous par avance pour ne pas tomber malade. Même bien portant, il faut mesurer sa température, appliquer cent procédures et mettre sa vie au rythme des rituels médicaux. C’est l’esprit du confinement ou de sa version allégée, le couvre-feu : pas besoin d’être malade pour se mettre en quarantaine !
D’ailleurs, Knock parle avant tout aux bien-portants : n’oubliez-pas qu’“on peut se promener avec une figure ronde, une langue rose, un excellent appétit, et receler dans tous les replis de son corps des trillions de bacilles de la dernière virulence capables d’infecter un département” ! La possibilité d’être sans symptôme mais porteur du Covid-19 est bien dans l’esprit de tous. Entre l’asymptomatique, le porteur sain et l’infecté récent chez lequel le virus est encore dormant, nous sommes tous a priori contagieux et potentiellement menaçants.
Il suffit d’être peut-être malade pour l’être déjà un peu : on applique les gestes barrières, on ne prend pas le risque de sortir, on se confine. On vit déjà à proprement parler comme si on était souffrant. Autrement dit, le Covid est knockien : positif ou négatif, nous sommes tous malades. Par précaution.

Films : Vintage Cinéma et Silent.

Cinéma et Silent Movies

Croco, ah vous citez ?... Drôle de Dame !... Et bien lisez maintenant :

Dans le film de Marcel Carné, Drôle de drame, le savoureux et surréaliste dialogue de Jacques Prévert, entre Michel Simon et Louis Jouvet, serait inspiré d'une plaisanterie de Toulouse-Lautrec. Dans une soirée du MoulinRouge le peintre se serait écrié "Comme c'est bizarre" en apprenant le nom du maître d'hôtel. M. Bizard.

- Archibal Soper, Evêque de Bedford (Louis Jouvet): Vous croyez cher cousin…Bizarre…bizarre.

- Molyneux (Michel Simon) : Qu'est-ce qu'il a ?

L'évêque: Qui ?

- Molyneux: Votre couteau?

L'évêque: Comment ?

- Molyneux : Oui vous regardez votre couteau et vous dites…bizarre…bizarre…alors je croyais que…

- L'évêque: Moi j'ai dit "Bizarre… bizarre…" Comme c'est étrange…Pourquoi aurais-je dit " Bizarre…bizarre…?"

- Molyneux: Je vous assure, cousin, que vous avez dit " Bizarre…bizarre…"

- L'évêque : Moi j'ai dit "Bizarre" comme c'est bizarre.

www.youtube.com/watch

@shazam "Comme il faut travailler pour être naturel" à cela on peut dire "chassez le naturel il revient au grand galop" c 'est un drôle de drame docteur, Oui, je vous assure que vous avez dit bizarre, bizarre , alors voici le traitement en cas de cr cr iii ea ea ze ze ... knock out on the rock avec 1 glaçon on peut tout dire et son contraire c'est un casse-tête l' important c'est d'en extraire le bis'art qui nous fait dire ah oui sans aucun doute un peu bizarre voir même étrange mais c'est bien très très bien Merci shazam pour cet excellent rappel t'es t'es ra ra peut peut peut tique Louis Jouvet restera remarquable c'est son étincelle naturellement bien travaillé

2) Films (ou séries)

Album recensant les films entiers (en français)
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Voir aussi ma Sélection de bons FILMS ...

Oui, c’est bien vu, je suis d’accord avec vous, et ce thème est traité sur le mode d'un certain détachement que confère l’humour (et c’est tant mieux !) mais pour mieux le souligner sans doute. Le docteur Knock use comme beaucoup de l’illusion de gratuité. C’est un menteur, un trompeur, un malin. La gratuité (et la Grâce) est dans ce monde mais n’est pas de ce monde ; c’est l’un des intérêts d’un suppôt de Mammon de faire croire qu’il a lui ce pouvoir, et donc de bercer d’illusions ceux qui croient qu’il est facile et possible d’avoir quelque chose sans effort et / ou gratuitement de ce monde. (Et les jeux de hasard et d’argent ne sont donc pas près de disparaître.)

L’effort est un inconfort, le rêve ? Le confort. Là ou est l’effort, là est le Réel ; là ou est la facilité et la gratuité ‘terrestre’, là est l’illusion le mensonge, Le Malin.

Et les victimes – consentantes – défendent ‘bec et ongles’ le démon qui les possède.

Il est moins facile d’illusionner et de mentir ceux qui sont dans ce monde mais qui ne sont pas de ce monde :
Jean 17 : 16. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.
(AELF)

(Le film est en Français et sous-titré en Russe.)

Florilège des pensées du docteur Knock :

Pour moi le médecin qui ne peut pas s’appuyer sur un pharmacien de premier ordre, est un général qui va à la bataille sans artillerie.

Aaah, attention ! Ca vous chatouille, ou ça vous gratouille ? C'est important !

Les gens bien portant sont des malades qui s’ignorent.

Je suis partisan de la diminution de la mortalité.

Les années de vieillesse, on en a toujours assez… pour le plaisir qu’elles vous donnent...