Le 31 décembre 2023 -
E.S.M.
- Mgr Gänswein et son biographe, Peter Seewald,
ont confirmé à plusieurs reprises que Ratzinger avait
souffert lorsqu'il avait appris que François avait
abrogé Summorum Pontificum et l'avait remplacé par
Traditionis custodes. Seewald lui-même a
reconnu il y a quelques jours que Benoît XVI "avait été
poignardé au cœur" lorsqu'il avait appris "par la
presse" l'existence de Traditionis custodes. Et
aujourd'hui : « A bas les armoiries de Benoît XVI des
chasubles ! ». On efface son Pontificat !!!
Le pape Benoît XVI et Mgr
Georg Gänswein -
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Un an sans Benoît XVI
Le 31 décembre 2023 -
E.S.M. -
Joseph Ratzinger est décédé à 9 h 34 le 31 décembre, il y a
exactement un an.
Benoît XVI est décédé à l'âge de 95 ans et après avoir passé près de
10 ans comme pape émérite à la retraite au monastère Mater Ecclesiae,
d'où il est parti pour la maison du Père.
Après des funérailles rapides et brèves, depuis la mort de
Ratzinger, des informations ont commencé à émerger sur sa véritable
relation avec François et sur la manière dont il avait reçu
certaines décisions du Pontife régnant.
Mgr Gänswein et son biographe, Peter Seewald, ont confirmé à
plusieurs reprises que Ratzinger avait souffert lorsqu'il avait
appris que François avait abrogé
Summorum Pontificum et l'avait remplacé par
Traditionis custodes, qui limitait au maximum l'usage de
la messe traditionnelle, après qu'elle ait été « libéralisée » par
le Pape allemand. Seewald lui-même a reconnu il y a quelques jours
que Benoît XVI "avait été poignardé au cœur" lorsqu'il avait appris
"par la presse" l'existence de Traditionis custodes.
Avec la mort de Ratzinger, de nombreux
catholiques sont devenus orphelins de la sagesse et de
l'intelligence dont il nous a enchanté tout au long de sa vie.
Considéré comme l’un des grands
intellectuels du siècle dernier, Ratzinger a su proposer
une théologie avec des mots compréhensibles pour le commun des
mortels. Ses livres, ses écrits, ses encycliques, ses homélies et
ses catéchèses ont été un rayon de lumière
pour de nombreuses personnes qui ont vu leur vie chrétienne
transformée à la lumière de ses paroles.
L'élection de Ratzinger en tant que Benoît
XVI
Le 19 avril 2005, après le décès de Jean-Paul II, le nouveau pape
est élu au quatrième tour. Celui qui occupait le Siège de Pierre
était l'un des plus proches collaborateurs de Wojtyla : Joseph
Ratzinger, qui a choisi de s'appeler Benoît XVI.
Dans l'après-midi du 19 avril 2005, la place Saint-Pierre était
pleine de fidèles et de pèlerins rassemblés là depuis quelques
jours, depuis la mort de Jean-Paul II.
A 17h56, la fumée blanche est apparue de la Chapelle Sixtine, les
Cardinaux réunis pendant deux jours en Conclave ont élu le 265ème
Successeur de Pierre. Le son des cloches de la Basilique
Saint-Pierre annonce que l'Église célèbre l'élection de celui qui
guidera la barque de Pierre.
Le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la
doctrine de la foi, est le nouveau pape et a choisi de s'appeler
Benoît XVI. Lors de l'Audience
générale du 27 avril 2005, il a expliqué les raisons du choix de
son nom, en soulignant la bravoure de Benoît XV en temps de guerre
et son engagement pour la paix, mais il a également reconnu avoir
considéré la figure de Saint Benoît de Nurcie, co-patron de
l’Europe, grand « Patriarche de la vie monastique occidentale
».
Dans son premier discours en tant que Pape, Benoît XVI s'est défini
comme « un ouvrier simple et humble dans la vigne du Seigneur
», il a dit avoir confiance dans le Seigneur qui sait « agir même
avec des instruments insuffisants », en demandant des prières
aux fidèles.
La vie de Ratzinger en tant qu'émérite
En général, la routine quotidienne au monastère Mater Ecclesiae,
explique Mgr Gänswein, "n'a pas changé depuis que le pape est
émérite".
Benoît XVI commençait la journée en célébrant la messe et en
récitant les prières du bréviaire. Ensuite, il prenait le
petit-déjeuner et faisait une pause. Benoît XVI se consacre alors à
la correspondance et aux lectures du matin.
De temps en temps - dit son ancien secrétaire personnel - "il y a
de la place pour la musique, jusqu'à l'heure du déjeuner".
L'après-midi, c'était l'occasion de faire une petite pause et de
temps en temps de recevoir des visiteurs.
Dans l'après-midi, il y avait toujours "une brève promenade dans
les jardins du Vatican avec la prière du Rosaire, mais assis".
La journée se terminait après le dîner par les nouvelles en italien
et par la "prière du soir".
Infovaticana
- Traduction E.S.M Le pape François ordonne : « A bas
toutes les armoiries de Benoît ». La damnatio memoriae de
Ratzinger continue Les énormes chagrins que le défunt pontife a dû endurer au cours
des dix années de cohabitation n'ont pas suffi. Les funérailles
célébrées avec l’incapacité de porter l’héritage du prédécesseur qui
est un véritable père de l’Église n’ont pas suffi. Aujourd'hui, un
an après la mort de Benoît XVI, l'ordre est venu de Santa Marta : «
A bas les armoiries de Benoît XVI des chasubles ! ». Nous
l'apprenons aujourd'hui par le site
silerenonpossum.
C'est ce qu'on a dit au Maître des Célébrations Liturgiques
Pontificales et aux employés de la Sacristie Pontificale. C'est
ainsi que les chasubles (des quatre couleurs liturgiques) ont été
envoyées chez le tailleur pour remplacer les armoiries du pontife
défunt par la tiare et les clés décussées.
C'est un choix qui ne trouve aucune justification, surtout dix ans
après la fin du pontificat et seulement 1 an après sa mort. D'un
point de vue historique, en effet, le souvenir des vêtements
décoratifs commandés par Benoît XVI et commémorant son pontificat
est effacé. C'est aussi une indication temporelle : les vêtements
vestimentaires ont été désirés et créés durant cette période. Par
ailleurs, tous les autres vêtements aux armes de saint Paul VI, de
saint Jean XXIII ou de saint Jean-Paul II se trouvent tous dans la
sacristie pontificale et personne n'a jamais osé y toucher.
D’un point de vue économique, aspect si cher au pape François,
c’est une dépense folle. Il
aurait été moins coûteux d'acheter des chasubles sans les armoiries
ou avec les armoiries du Pontife régnant. Pourquoi alors continuer
cette damnatio memoriae
du pontificat de Joseph Ratzinger ?
Dans les jours qui ont suivi sa mort, François a démontré son
intolérance envers tout l'héritage de
Joseph Ratzinger. Personne ne pourra jamais oublier les
images de Benoît XVI chargées dans un minibus, à l'aube alors qu'il
faisait encore nuit, et emmenées à la Basilique Vaticane en entrant
par la porte latérale. Un tel traitement n'a jamais été réservé,
même aux excommuniés.
Un an après sa mort, ce matin, H.E.R. Mgr Georg Gänswein a célébré
une messe au repos de l'âme de Benoît XVI. La demande de
participation était si forte qu'une célébration n'a pas pu avoir
lieu dans les grottes du Vatican, mais la messe a été déplacée vers
l'autel de la
basilique Saint-Pierre à l’autel de la Chaire de Saint Pierre,
pour permettre à tous d'y participer. NDLR : Personnellement nous sommes choqués par ce que nous
lisons ci-dessus. Si toutefois, quelqu'un parmi nos lecteurs semble
aussi touchés que nous par cette nouvelle extravagance, nous serions
sensibles à un petit mot de consolation et de partage de votre part
: Merci de tout cœur.
Vous pouvez nous écrire dans la langue de votre choix.
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