Sylvanus
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Que penser de Maria Valtorta ?

En réponse à un frère valtortiste, qui affirmé (sans possibilité de réponse à son post, et sans la moindre source) que la lecture des écrits de Mlle Valtorta aurait été conseillée par Pie XII, le …Plus
En réponse à un frère valtortiste, qui affirmé (sans possibilité de réponse à son post, et sans la moindre source) que la lecture des écrits de Mlle Valtorta aurait été conseillée par Pie XII, le saint Padre Pio ou de mère Térésa (quelles cautions !)
"Maria Valtorta est morte en 1961
« dans un isolement psychique incompréhensible » (aliénée). Son œuvre principale, La vie de Jésus, écrite de 1943 à 1947, couvre quelque 10 000 pages de cahiers. Son confesseur, le père Migliorini, prétend avoir été reçu en audience, en compagnie du père Berti, par le pape Pie XII en février 1948, et le pape leur aurait dit de publier l’œuvre telle quelle, en ajoutant : « Qui lira, comprendra. » Cette autorisation orale du pape paraît invraisemblable : le pape n’aurait pu raisonnablement donner une telle autorisation que s’il avait lu l’ouvrage et s’était assuré de son orthodoxie ; mais comment le pape aurait-il trouvé le temps de lire ces 10 000 pages ? Cette autorisation du pape paraît d’autant …Plus
avecrux.avemaria
Monsieur @apvs , paix et bien, vous m'avez encore supprimée. Tant mieux. Je m'arrête là.
avecrux.avemaria
@apvs bon ! Je continue ici puisque tu m'as bloquée.
La TS Vierge a délivré le peuple de Dieu parce qu'elle a donné naissance à Jésus, le seul Sauveur ! Le seul Rédempteur, le Sauveur est Jésus. L'Hymne est clair pourtant. Sans elle, il n'y a pas de Rédempteur ! Jésus l'a associée à la Rédemption dans sa grande miséricorde d'où le titre de "co-rédemptrice". Mais elle ne peut effacer le …Plus
@apvs bon ! Je continue ici puisque tu m'as bloquée.

La TS Vierge a délivré le peuple de Dieu parce qu'elle a donné naissance à Jésus, le seul Sauveur ! Le seul Rédempteur, le Sauveur est Jésus. L'Hymne est clair pourtant. Sans elle, il n'y a pas de Rédempteur ! Jésus l'a associée à la Rédemption dans sa grande miséricorde d'où le titre de "co-rédemptrice". Mais elle ne peut effacer le péché. Justement, son Magnificat, le plus bel hymne à Dieu exprime sa reconnaissance de l'avoir préservé du péché par anticipation. C tout. Il est normal que nous louions la TS Vierge Marie d'avoir délivré le Peuple par la naissance de Jésus, la concrétisation, la matérialisation de toutes les prières de nos Patriarches.
avecrux.avemaria
Mais en rien, la TS Vierge Marie n'est l'égale de Dieu ! Sinon, à quoi nous servirait NS Jésus-Christ ?
avecrux.avemaria
D'ailleurs, sais-tu au moins faire la distinction entre le mot "délivrer" et "effacer" ?
4 autres commentaires de avecrux.avemaria
avecrux.avemaria
A te lire, j'ai l'impression que tu débarques, que tu découvres la TS Vierge Marie et sa mission. Je suis dévote de la TS Vierge Marie et je ne veux pas que l'on jette le trouble sur la mission de la TS Vierge Marie ! Elle n'a jamais voulu que nous l'élevions au rang des Dieux et c'est ce que MV fait. Elle loue la TS Vierge Marie d'avoir effacé le péché. Non mais sérieux !
avecrux.avemaria
Effacer ?????!!!! c'est à dire qu'elle peut remettre les péchés 😱 😲
avecrux.avemaria
Si Marie comme l'écrit MV pouvait effacer la péché, en gros effacer la tâche originelle, pourquoi Dieu s'est-il incarné ? Pourquoi avoir tant attendu Jésus ?
avecrux.avemaria
Au fait, c'est qui ce Guillaume Chevalier ? Jalouse de lui ? Papillon ! Mais quel film tu te fais dans la tête ? Mais quelle imagination ! 😲 Déjà, d'1, je ne savais même pas que tu échangeais avec ce Monsieur Guillaume Chevalier. Et de 2, à te lire, tu donnes cette impression que je n'ai que ça à faire, lire tous les commentaires que tu postes sur Gtv 🤭 Bref ! Tu te ridiculises encore une …Plus
Au fait, c'est qui ce Guillaume Chevalier ? Jalouse de lui ? Papillon ! Mais quel film tu te fais dans la tête ? Mais quelle imagination ! 😲 Déjà, d'1, je ne savais même pas que tu échangeais avec ce Monsieur Guillaume Chevalier. Et de 2, à te lire, tu donnes cette impression que je n'ai que ça à faire, lire tous les commentaires que tu postes sur Gtv 🤭 Bref ! Tu te ridiculises encore une fois sans l'aide de personne.

A ce sujet, ma façon de faire sur Gtv est la suivante -> je choisis une publication et quand elle me plait, je commente. C tout. Il y a bien des années, j'ai pris la résolution de ne jamais plus me rendre sur la page des commentaires postés par les Gtvistes. Quand par erreur, je suis sur cette page, je ne lis pas. C tout.
avecrux.avemaria
Puisque je fais les frais d'une censure injuste de mon petit frère, je me permets de te remettre ici @Vidi Aquam un message qui vous était adressé.
@Vidi Aquam Paix et bien, je vous prie de me pardonner. En fait, c'étaient mes commentaires en cascade des vôtres qu'il a supprimés. Je me suis permise de répondre à votre place parce que je trouvais extrêmement dérangeante cette manière légère …Plus
Puisque je fais les frais d'une censure injuste de mon petit frère, je me permets de te remettre ici @Vidi Aquam un message qui vous était adressé.

@Vidi Aquam Paix et bien, je vous prie de me pardonner. En fait, c'étaient mes commentaires en cascade des vôtres qu'il a supprimés. Je me suis permise de répondre à votre place parce que je trouvais extrêmement dérangeante cette manière légère de vous répondre. Quelques jours avant, je félicitais mon petit frère de nous permettre le débat. Maintenant que penser ? Apparemment, il y a des commentaires qui gênent, qui dérangent. Est-ce le signe d'une confiance sans limite en MV mise à mal ? Pour conclure, je salue Gtv. C un truc qui parait anodin mais qui a son importance à souligner. Auparavant, quand un pseudo supprimait des commentaires, nous ne pouvions plus y avoir accès. Maintenant, nous continuons à les conserver dans nos commentaires. Est-ce un beug ? Je n'en sais. Merci à Gtv.
apvs
Erratum : l'œuvre en 10 tomes compte - non pas 10 000 pages comme les calomniateurs le prétendent - mais 5374 pages environ, selon l'édition.
Pie XII, qui avait reçu l'oeuvre 1 an avant le fameux entretien avec Migliorini et Berti, avait à lire ............ 15 PAGES / JOUR PENDANT UN AN !
C'est dire l'effort PRODIGIEUX qu'il dut fournir pour cela ! Pensez donc ! 15 PAGES / JOUR ...
Jamais dans …Plus
Erratum : l'œuvre en 10 tomes compte - non pas 10 000 pages comme les calomniateurs le prétendent - mais 5374 pages environ, selon l'édition.

Pie XII, qui avait reçu l'oeuvre 1 an avant le fameux entretien avec Migliorini et Berti, avait à lire ............ 15 PAGES / JOUR PENDANT UN AN !
C'est dire l'effort PRODIGIEUX qu'il dut fournir pour cela ! Pensez donc ! 15 PAGES / JOUR ...
Jamais dans toute l'histoire de la lecture, on n'avait vu pareille prouesse. Et même dans toute l'histoire des JO ! 15 pages !... Là : faut l'faire.
apvs
@Sylvanus
Ce n'est pas parce qu'il semble effectivement avoir rendez-vous que : le pape aurait tout lu, apprécié et validé cette oeuvre.
S'il n'en était pas ainsi, alors il faudrait raisonnablement penser que Pie XII n'avait pas un comportement sérieux, que c'était ( si vous me permettez cette comparaison ) une sorte de "François avant l'heure". C'est aux antipodes de la personnalité de Pie XII. …Plus
@Sylvanus

Ce n'est pas parce qu'il semble effectivement avoir rendez-vous que : le pape aurait tout lu, apprécié et validé cette oeuvre.
S'il n'en était pas ainsi, alors il faudrait raisonnablement penser que Pie XII n'avait pas un comportement sérieux, que c'était ( si vous me permettez cette comparaison ) une sorte de "François avant l'heure". C'est aux antipodes de la personnalité de Pie XII.

IL N'AVAIT PAS SIMPLEMENT "RENDEZ-VOUS" PAR HASARD : IL AVAIT CONVOQUÉ, EN TANT QUE PAPE, DEUX PRÊTRES PROMOTEURS D'UNE OEUVRE, AU SUJET DE CELLE-CI, ET IL ÉTAIT EN SON POUVOIR D'ANNULER CET ENTRETIEN.

Comment penser un seul instant que Pie XII aurait pu accepter de parler au sujet d'une œuvre QU'IL N'AVAIT PAS LUE, sachant qu'il s'agissait ni plus ni moins d'émettre à son sujet UN AVIS NÉGATIF OU POSITIF, ce qui est tout de même grave ?
Non, on ne peut pas raisonnablement soupconner Pie XII, homme de lettres qui plus est, d'une pareille négligence.

Et dans le cas où le pape Pie XII se serait trouvé DÉFAVORABLE à l'oeuvre après sa lecture, il n'est pas imaginable qu'il convoque EN PERSONNE les deux protagonistes : on n'aurait pas dérangé sa sainteté le pape pour une basse besogne. Il aurait tout simplement confié à quelqu'un d'autre le soin de le faire.

Je ne suis pas "Valtortiste", cher monsieur : je suis chrétien, et en tant que chrétien, je me réjouirais que l'on puisse officiellement autoriser enfin et même ENCOURAGER tous les chrétiens à consulter cet ouvrage si bénéfique sur la Vie de Notre Seigneur, sans pour autant qu'ils quittent la lectures des 4 Evangiles, cela va de sois.


Quoiqu'il en soit de Pie XII, l'ensemble des condamnations suivantes à très clairement indiqué la position de l'Église, n'en déplaise aux valtortistes militants.
Pardon de vous contredire : mais il est clair que toutes les "condamnations", qui sont plutôt des "decouragements à la lecture", ne sont que des reprises de la première, datant de 1949 : elles "ressuscitent" les erreurs flagrantes de mgr Pépé, rien de plus, et à l'évidence sans vérification ( nous allons le voir tout de suite dans votre intéressant article de Famille chrétienne :)))

Et autant Pépé fut réduit au silence par l'approbation, même orale, du pape Pie XII qui protégea personnellement l'oeuvre des attaques jusqu'à sa mort, autant les autres sont tout simplement nulles et non avenues, bien qu'elles aient encore pour beaucoup une apparence d'autorité officielle.


Dieu vous bénisse.
Sylvanus
P.-S. : Vous dites : "Il semble qu'il y ait eu des témoins de cette lecture complète". Intéressant. Vos sources précises, svp.


Ma source, c'est toujours le site de François-Michel Debroise, je vous retrouve le passage tout de suite.

1947 :

En janvier 1947, le Père Berti parle de soumettre les écrits de Maria Valtorta directement au Saint-Père[4]. Cela soulève dans l’ordre des servites, majoritairement dubitatif, toute à la fois des attitudes timorées et des ambitions terrestres devant une œuvre digne d’un tel niveau d’arbitrage.

Sur ces entrefaites, le Père Migliorini veut proclamer un des Servites de Marie comme auteur de l'Œuvre. "Ils veulent s'approprier l'Œuvre pour gagner de l'argent" confie Maria Valtorta à Mère Teresa Maria, sa mère spirituelle
[5].

Le P. Berti fait passer au Pape, par l’intermédiaire de Mgr Francesco Norese, archiviste de la Secrétairerie d’État qu’il connaît, les volumes dactylographiés de l'œuvre. Le Pape en prend personnellement connaissance.

Mgr Norese surveille l’avancée de la lecture à l’aide du marque-page qu’utilise le Souverain-Pontife. La lecture terminée, il organise l’audience.

Mgr Giovanni Battista Montini, futur Paul VI est alors secrétaire particulier du Pape.

Le Père
Augustin Bea, confesseur de Pie XII et directeur de l’Institut biblique pontifical, ainsi que Mgr Alfonso Carinci, secrétaire de la Congrégation pour les Rites sacrés (actuellement pour la cause des saints) avaient tous les deux pris connaissance favorablement des premiers extraits des visions de Maria Valtorta.

Mgr Carinci qui fut ultérieurement l’un des réconforts de Maria Valtorta, fit partager son avis positif à son ami Mgr Luigi Novarese, béatifié par la suite, qui œuvrait, lui aussi à la Secrétairerie d’État.
apvs
Fin de l'article :
(...)
Les évêques concluent en saluant les "soifs spirituelles" du peuple de Dieu et "le besoin de lecture, de nourriture vivante pour favoriser la ferveur et la contemplation du mystère du Christ."
Maria Valtorta alitée depuis ses 37 ans, aurait écrit d'une traite, entre le jeudi saint 1943 et l'année 1947, 15 000 pages sans ratures sur les révélations que le Christ Lui aurait …
Plus
Fin de l'article :
(...)
Les évêques concluent en saluant les "soifs spirituelles" du peuple de Dieu et "le besoin de lecture, de nourriture vivante pour favoriser la ferveur et la contemplation du mystère du Christ."

Maria Valtorta alitée depuis ses 37 ans, aurait écrit d'une traite, entre le jeudi saint 1943 et l'année 1947, 15 000 pages sans ratures sur les révélations que le Christ Lui aurait faîtes.
Elle raconte qu'à l'aube de ses 50 ans, le 3 février 1943, Jésus lui aurait fait cette injonction : "Prenez cette oeuvre et ne la scellez pas, mais lisez-la et faîtes-la lire."


QUEL PLUS BEAU PLAIDOYER QUE CELUI-CI EN FAVEUR DE LA LECTURE DE L'OEUVRE, LES ÉVÊQUES ET CET ARTICLE POUVAIENT NOUS DONNER !? 😊
Sylvanus
@apvs Merci de ces précisions. Vous avez beaucoup de mal avec les sources, manifestement. Vos sources semblent les sites valtortistes… qui eux mêmes semblent se fonder sur presque aucune source. Citer les sources primaires, ne serait-ce pas utile, pour justement poser les choses ? N'y aurait-il pas un historien sérieux, dans vos rangs, qui puissent répondre à ces questions simples ?
Quelques …Plus
@apvs Merci de ces précisions. Vous avez beaucoup de mal avec les sources, manifestement. Vos sources semblent les sites valtortistes… qui eux mêmes semblent se fonder sur presque aucune source. Citer les sources primaires, ne serait-ce pas utile, pour justement poser les choses ? N'y aurait-il pas un historien sérieux, dans vos rangs, qui puissent répondre à ces questions simples ?
Quelques remarques :
1° - L'entretien avec Pie XII : j'ai entendu dire que cet entretien avec été annoncé officiellement. Auriez-vous trace de cette annonce officielle ?
2° - Vous dites que Pie XII aurait "convoqué" ces gens. Auriez-vous trace précise de cela ?
3° - Vous dites que l'objet de cette "convocation" aurait été les écrits de Maria Valtorta. Sur quelle source primaire vous basez-vous pour affirmer cela ?
4° - Vous dites que Pie XII aurait lu l'intégralité de ce récit. Le site que vous recopiez ne cite strictement aucune source : il affirme. Aurait-on par exemple un témoignage ou un écrit de Mgr Norèse, qui est censé avoir surveillé cette lecture ?
5° - Le site dit que le le P. Béa et Mgr Carinci auraient lu cette histoire et l'auraient approuvée. Quels sont les documents précis qui attestent ceci ?
Répondre à ces questions simples de manière précise, j'en suis certain, ferait avancer cet échange de manière intéressante.
Bien à vous, cher frère.
Sylvanus
Valentine Bichat
La discussion sur les autorités vraies ou fausses tourne en rond sans sources... pardon d'insister mais avez-vous lu ça? (Les 3 articles en haut de page)
communautesaintmartin.org/…ure-philosophie-theologie/articles-en-libre-acces/
Aucun catholique ne peut maintenir l'inspiration de ce texte avec l'évidence des passages cités, tant sur la foi que sur les moeurs.
Sylvanus
@Valentine Bichat Merci de votre message. J'ai lu un certain nombre d'analyses relatives aux écrits de Melle Valtorta. Mon objet ici n'est pas de juger de l'inspiration ou non de ceux-ci, mais de reprendre et d'évaluer les affirmations valtortistes concernant à la fois les condamnations prononcées et les autorités dont se prévalent ces soeurs et frères.
Le sources sont primordiales. On ne peut …Plus
@Valentine Bichat Merci de votre message. J'ai lu un certain nombre d'analyses relatives aux écrits de Melle Valtorta. Mon objet ici n'est pas de juger de l'inspiration ou non de ceux-ci, mais de reprendre et d'évaluer les affirmations valtortistes concernant à la fois les condamnations prononcées et les autorités dont se prévalent ces soeurs et frères.
Le sources sont primordiales. On ne peut affirmer quelque chose parce qu'un site l'a dit, mais par ce qu'un document le prouve. C'est la base en histoire ; sinon, on s'oriente vers un récit de type légendaire.
Bien à vous.
Sylvanus
apvs
@Sylvanus
Pardon de vous le dire, cher monsieur, mais vous êtes plein d'ambivalences !
- Vous affirmez que Pie XII ne pouvait pas avoir lu l'œuvre, et aussitôt après, vous prétendez ne jamais avoir défendu cette idée fausse !
- vous publiez une condamnation invalide de l'oeuvre puis un article qui la reprend, prétendant qu'elle ne serait pas une inspiration divine mais seulement une vie du Christ …Plus
@Sylvanus
Pardon de vous le dire, cher monsieur, mais vous êtes plein d'ambivalences !

- Vous affirmez que Pie XII ne pouvait pas avoir lu l'œuvre, et aussitôt après, vous prétendez ne jamais avoir défendu cette idée fausse !

- vous publiez une condamnation invalide de l'oeuvre puis un article qui la reprend, prétendant qu'elle ne serait pas une inspiration divine mais seulement une vie du Christ mal romancée, et aussitôt après vous vous défendez de rentrer dans de telles accusations...

De qui vous moquez vous exactement ? De vous-même, de ceux qui vous lisent, un peu les deux ? Qu'est-ce qui explique votre si grande peur d'assumer vos opinions ?

Je veux cependant croire que le sujet puisse vous intéresser, mais RIEN NE VOUS PERMET DE MÉPRISER AINSI QUELQU'UN QUI VOUS A CONVAINCU DE LA NULLITÉ DE VOS PROPRES ARGUMENTS !
Vous me demanderez des comptes lorsque vous-même aurez balayé devant votre porte, et que vous aurez arrêté de calomnier avec les autres.

C'EST UN COMBLE, CHER MONSIEUR ! VOUS ME DEMANDEZ D'ÊTRE ENCORE PLUS PRÉCIS SUR TELLE ET TELLE PREUVE, CAR CELA SIED À VOTRE SEIGNEURIE, ET PENDANT CE TEMPS, VOUS-MÊME BAVEZ SUR L'ŒUVRE SANS VÉRIFIER LE MOINS DU MONDE L'ORIGINE DES CALOMNIES DONT ELLE EST VICTIME ET QUE VOUS COLPORTEZ !!!
C'est l'hôpital qui se fout de la charité.

La MOINDRE des choses serait de vous excuser, cher monsieur, pour le scandale que vous causez aux âmes de bonnes volonté.

Je ne suis pas "dans les rangs des valtortistes", comme vous le prétendez avec condescendance. J'ai lu l'œuvre, je l'ai relue, savourée, aimée, j'ai désiré la relire encore, puis ai découvert son historique par le biais du site de François-Michel Debroise, chargé d'en faire la promotion comme le Seigneur l'a demandé, plein de sources précises quoi que vous puissiez le nier ( par dépit ? ), et j'aimerais pouvoir en dire plus, mais j'estime que cela est largement suffisant et convainquant pour se mettre à lire l'œuvre, ou du moins, ne plus la condamner si on ne veut pas en faire plus ( rien ne force à la lire ).

Pour les 60 ans de la mort de MV, il y a une série de conférences tout autour de la France : quelle chance ! Vous n'aurez que l'effort d'y aller pour pouvoir poser toutes vos questions. Et si même là, vous n'obtenez pas vos réponses, peut-être pourriez-vous contacter François-Michel Debroise, qui serait plus à même de vous éclairer ?

Merci à vous.
apvs
@Valentine Bichat
Aucun catholique ne peut maintenir l'inspiration de ce texte avec l'évidence des passages cités, tant sur la foi que sur les moeurs.
Que diriez-vous donc au bienheureux Gabriele Allegra, si vous pouviez le rencontrer, chère madame ?
Vous n'aurez sans doute pas le temps de lire son article...
La suite est ici.Plus
@Valentine Bichat
Aucun catholique ne peut maintenir l'inspiration de ce texte avec l'évidence des passages cités, tant sur la foi que sur les moeurs.

Que diriez-vous donc au bienheureux Gabriele Allegra, si vous pouviez le rencontrer, chère madame ?
Vous n'aurez sans doute pas le temps de lire son article...

La suite est ici.
Sylvanus
@apvs Je crains que vous n'ayez lu mes commentaires avec attention :
1° - Concernant le fait que que Pie XII, n'aurait pas eu le temps de lire les écrits de Mlle Valtorta, j'ai répondu que cela était possible. (Je peux vous recopier mon propos précis) Toutefois, ce n'est pas parce que cela est possible matériellement, que c'est un fait réel, historique, prouvé et incontestable ! J'aurais eu le …Plus
@apvs Je crains que vous n'ayez lu mes commentaires avec attention :
1° - Concernant le fait que que Pie XII, n'aurait pas eu le temps de lire les écrits de Mlle Valtorta, j'ai répondu que cela était possible. (Je peux vous recopier mon propos précis) Toutefois, ce n'est pas parce que cela est possible matériellement, que c'est un fait réel, historique, prouvé et incontestable ! J'aurais eu le temps de lire les écrits de Melle Valtorta l'année dernière ; ce n'est pas parce que j'aurais eu le temps que j'ai lu cela ! Et que j'aurais approuvé cette œuvre ! Enfin !
2° - J'ai publié une liste (partielle, je pense) des condamnations des écrits de Melle Valtorta (de 1949 à 2021). Sur la base de théories, qui ressemblent à des élucubrations, vous prétendez que celles-ci sont nulles. Demandez qu'un procès canonique reconnaissent la nullité de ces actes soit intenté ! Quand je vous demande des sources (des faits historiques), vous semblez devenir hystérique !
3° - Quelqu'un, que vous semblez connaître, serait chargé ,"comme le Seigneur l'a demandé" (?!), de faire la promotion des écrits de Melle Valtorta. Si celui-ci pouvait apporter des éléments historiques à ces questions, somme toutes banales, cela serait bienvenu !
Bien à vous. Sylvanus
apvs
Je crains que vous n'ayez lu mes commentaires avec attention :
1° - Concernant le fait que que Pie XII, n'aurait pas eu le temps de lire les écrits de Mlle Valtorta, j'ai répondu que cela était possible.

Mais mon cher monsieur, je crains que vous ne soyez encore en train de jouer à l'anguille ! Vous croyez que je commente vos commentaires ? JE COMMENTE CE QUE VOUS AVEZ POSTÉ DANS VOTRE ARTICLE …Plus
Je crains que vous n'ayez lu mes commentaires avec attention :
1° - Concernant le fait que que Pie XII, n'aurait pas eu le temps de lire les écrits de Mlle Valtorta, j'ai répondu que cela était possible.


Mais mon cher monsieur, je crains que vous ne soyez encore en train de jouer à l'anguille ! Vous croyez que je commente vos commentaires ? JE COMMENTE CE QUE VOUS AVEZ POSTÉ DANS VOTRE ARTICLE PRINCIPAL, ET QUE VOICI ( ceci est un copié/collé réalisé sans trucage, grâce à un appareil homologué ) :

"Cette autorisation orale du pape paraît invraisemblable : le pape n’aurait pu raisonnablement donner une telle autorisation que s’il avait lu l’ouvrage et s’était assuré de son orthodoxie ; mais comment le pape aurait-il trouvé le temps de lire ces 10 000 pages ? "

Toutefois, ce n'est pas parce que cela est possible matériellement, que c'est un fait réel, historique, prouvé et incontestable ! J'aurais eu le temps de lire les écrits de Melle Valtorta l'année dernière ; ce n'est pas parce que j'aurais eu le temps que j'ai lu cela ! Et que j'aurais approuvé cette œuvre ! Enfin !

Mais monsieur ! Enfin, enfin cher monsieur ! Vous pensez à quoi ? Vous vous prenez pour le pape Pie XII ?

VOUS AUSSI VOUS ALLEZ CONVOQUER SOLENNELLEMENT DES PERSONNALITÉS POUR LEUR DONNER ENFIN, AU NOM DE TOUTE L'EGLISE, VOTRE AVIS SUR LES ÉCRITS DE MARIA VALTORTA ? ( vous voyez que je n'avais pas tort de vous appeler "votre Seigneurie" )

Un peu de sérieux, voyons, ne donnez pas ainsi le bâton pour vous faire battre : je sais bien que "vous auriez pu" ! Moi aussi, l'année dernière, j'aurais pu mener la guerre contre les turcs et libérer sainte Sophie, ou bien j'aurais pu creuser au fond de mon jardin et trouver des pierres précieuses...

Pie XII et vous, c'est un peu différent. Et s'il est établit - comme c'est le cas - que 1 an après avoir reçu l'oeuvre, le pape maintint son entrevue au sujet de l'œuvre, c'est qu'il avait forcément de bonnes choses à en dire.

De sorte que la teneur même de ses paroles est subsidiaire : Pie XII étant favorable, il pouvait dire ce qui a été rapporté, ou sensiblement autre chose, c'était du pareil au même. Cela invalide ce qu'a pu en dire traitreusement Mgr Pépé, qui est votre nouveau saint, nous l'avons compris. Il fut pourtant limogé ensuite du saint office pour faute grave.
Sylvanus
@apvs Merci de votre réponse :
Concernant la citation : "Cette autorisation orale paraît invraisemblable" : c'est une citation sourcée, et non moi-même (source : estudostomistas.org/que-penser-de-maria-valtorta/)
Je reprend mon propos personnel : "Concernant l'hypothèse qu'il [Pie XII] ait pu l'approuver verbalement, tout a fait possible aussi. Il aurait pu. Ce n'est pas avec des "il aurait pu …Plus
@apvs Merci de votre réponse :
Concernant la citation : "Cette autorisation orale paraît invraisemblable" : c'est une citation sourcée, et non moi-même (source : estudostomistas.org/que-penser-de-maria-valtorta/)
Je reprend mon propos personnel : "Concernant l'hypothèse qu'il [Pie XII] ait pu l'approuver verbalement, tout a fait possible aussi. Il aurait pu. Ce n'est pas avec des "il aurait pu" que l'on peut affirmer que celui-ci aurait lu, ni approuvé ces textes. À ma connaissance, aucun document historique ne permet d'affirmer cela. Si vous avez des documents à ce sujet, publiez-le si vous voulez, cela permettrait d'avancer."
Vous n'avez apportez jusqu'à présent aucun document sérieux (aucune source primaire) prouvant que Pie XII ait : 1° lu ; 2° apprécié ; 3° approuvé ces écrits.
Vous citez un site valtortiste, militant, qui lui-même à ma connaissance n'apporte aucun élément historique.
Apportez si vous voulez des documents historiques, sérieux ; le récit du site Valtorta n'est pas un document inspiré ou dogmatique !
Bien à vous.
Sylvanus
P.-S. : Concernant mon avis sur les textes de Mme Valtorta : je n'ai pas d'avis personnel, car je n'ai pas plus approfondi le fonds. Je préfère lire l'Évangile et la Tradition que de suivre ce type de récits — très séduisants — et de m'opposer à la sainte Église.
apvs
@Sylvanus
Concernant la citation : "Cette autorisation orale paraît invraisemblable" : c'est une citation sourcée, et non moi-même
Désolé : mais le fait de le publier, c'est faire vôtre pareille opinion, ayez le courage de l'assumer.
Convaincu de votre erreur par ma démonstration, vous vous êtes récrié ainsi :

"Concernant l'hypothèse qu'il [Pie XII] ait pu l'approuver verbalement, tout a fait …Plus
@Sylvanus

Concernant la citation : "Cette autorisation orale paraît invraisemblable" : c'est une citation sourcée, et non moi-même

Désolé : mais le fait de le publier, c'est faire vôtre pareille opinion, ayez le courage de l'assumer.

Convaincu de votre erreur par ma démonstration, vous vous êtes récrié ainsi :


"Concernant l'hypothèse qu'il [Pie XII] ait pu l'approuver verbalement, tout a fait possible aussi. Il aurait pu.
Non : IL A, car c'est la seule opinion logique que l'on puisse avoir, je vous l'ai démontré.

Vous citez un site valtortiste, militant, qui lui-même à ma connaissance n'apporte aucun élément historique.

Il en est plein, vous vous moquez du monde. Tout comme l'oeuvre de Maria Valtorta, vous ne l'avez pas consulté avec sérieux.

Le plus beau pour la fin :
vous n'avez pas d'opinion. Vous n'en avez cure. C'était bien la peine de publier vos âneries.

Vous préférez ne pas vous opposer à la Sainte Eglise. Pour vous, Pépé est la "défense de la Sainte Eglise", et bien si vous aviez été comme lui un évêque du Saint Office, il eût été souhaitable que comme lui, vous fussiez révoqué.

Bonne nuit +
Sylvanus
@apvs Quelques réactions :
- J'ai cité une source secondaire : ce n'est pour cela que je partage totalement cette analyse ! La preuve !
- Une fois de plus, vous affirmez sans aucune source historique que Pie XII aurait lu toute cette oeuvre, l'aurait appréciée et validée. Vous avez une conviction ; je la respecte. Mais c'est de l'ordre de la conviction, non de l'histoire. L'histoire se fonde sur …Plus
@apvs Quelques réactions :
- J'ai cité une source secondaire : ce n'est pour cela que je partage totalement cette analyse ! La preuve !
- Une fois de plus, vous affirmez sans aucune source historique que Pie XII aurait lu toute cette oeuvre, l'aurait appréciée et validée. Vous avez une conviction ; je la respecte. Mais c'est de l'ordre de la conviction, non de l'histoire. L'histoire se fonde sur des documents.
- Concernant les sources du site Valtorta : il y en a, oui. Mais très peu de sources primaires, et beaucoup d'affirmations. Peut être à compléter par ceux qui le dirigent.
- Mon avis sur les écrits de Mlle Valtorta : les connaissant mal (j'ai été par curiosité à un congrès valtoriste il y a quelques ans, sans être convaincu), ni étant tenté de les lire, je n'ai pas d'avis personnel, oui ! Je peux, non ? N'étant pas partisan, j'essaye d'être juste.
Ma récente intervention était circonscrite aux condamnations. Ma deuxième, si j'ai le temps, sera sur les sources invoquées par des valtortistes sur des "soutiens" à l'oeuvre : Pie XII, Paul VI, le Padre Pio, Jean-Paul II, etc. Sur quoi sont factuellement fondées ces affirmations ? Ce sera un prochain sujet de post.
Bien à vous. Bon repos. Sylvanus
avecrux.avemaria
Petit frère, arrête de tourner autour du pot et avoue que les valtortistes n'ont pas l'ombre d'une source. Pourquoi t'entêtes-tu à noyer le poisson pour convaincre avec zéro preuve ?! 😋 Le Seigneur a dit que votre parole soit oui, oui, non, non ce qu'on y ajoute vient du malin.
Réponds à cette simple question :
As-tu un écrit qui prouve que Saint Padre Pio ou Pie XII ont soutenu ses livres ? …Plus
Petit frère, arrête de tourner autour du pot et avoue que les valtortistes n'ont pas l'ombre d'une source. Pourquoi t'entêtes-tu à noyer le poisson pour convaincre avec zéro preuve ?! 😋 Le Seigneur a dit que votre parole soit oui, oui, non, non ce qu'on y ajoute vient du malin.

Réponds à cette simple question :

As-tu un écrit qui prouve que Saint Padre Pio ou Pie XII ont soutenu ses livres ?

OUI

ou

NON

Avec toutes les lettres que Saint Padre Pio a écrites durant sa vie, il n'y en a pas une qui parle de ses écrits ? Idem pour le Pape Pie XII ? C fou cet acharnement à ne pas répondre à une question simple par une réponse simple. ça devient lassant.
apvs
- Mon avis sur les écrits de Mlle Valtorta : les connaissant mal (j'ai été par curiosité à un congrès valtoriste il y a quelques ans, sans être convaincu),
et si au lieu d'aller à ce genre de congrès vous acceptiez de vous confronter à ce qu'en dit un bienheureux Allegra, ou un abbé Pages ( dans son opuscule ), ou un simple apvs qui - comme par hasard - met ko sans problème la condamnation …Plus
- Mon avis sur les écrits de Mlle Valtorta : les connaissant mal (j'ai été par curiosité à un congrès valtoriste il y a quelques ans, sans être convaincu),
et si au lieu d'aller à ce genre de congrès vous acceptiez de vous confronter à ce qu'en dit un bienheureux Allegra, ou un abbé Pages ( dans son opuscule ), ou un simple apvs qui - comme par hasard - met ko sans problème la condamnation de Pépé dont le ton méprisant et calomnieux cache un vide sidéral ? Après c'est sûr, rien ne vous y oblige, je ne vais pas vous y traîner :))))

ni étant tenté de les lire, je n'ai pas d'avis personnel, oui ! Je peux, non ?
Mais bien sûr, vous avez le droit. C'était quand même intéressant de voir jusqu'où on pouvait vous ouvrir les yeux. Et c'est tout de même curieux de publier un article à propos d'un sujet qui ne vous intéresse pas !

N'étant pas partisan, j'essaye d'être juste.
Laissez-moi reprendre à mon compte cette dernière parole. Je ne suis en aucun cas partisan, le site de mr Debroise n'a eu aucune influence dans ma position, et personne n'en aurait eu sur moi. Si j'avais rencontré la MOINDRE DIFFICULTÉ THÉOLOGIQUE durant la longue lecture de l'oeuvre ( j'aurais eu le temps d'en découvrir), j'aurais immédiatement arrêté. Et Dieu sait que je suis difficile, vous ne me ferez pas avaler des réflexions erronées sur le Christ, ou des récits boiteux.
Mais personnellement, si j'avais été à la place de Pie XII, j'aurais dit exactement ce que l'on rapporte ( sous serment, par le pere Berti ).
Il y a de très nombreuses personnes de poids qui font la même réflexion que moi.
Et après, MV reste une révélation PRIVÉE, c'est entendu.
Bien à vous +
Sylvanus
@apvs Merci : je préfère aller à la source, l'Écriture et la Tradition, plutôt que de m'orienter vers des dites révélations privées condamnées par l'Église.
Bonne fin de semaine. Sylvanus
apvs
... et lire un article de jounal calomnieux, sans lire ensuite un ( trop long ) article rétablissant la vérité, qui plus est : écrit par un bienheureux de l'Eglise.
Très bien, c'est un choix. Bonne continuation !
Sylvanus
@apvs Désolé, sauf erreur de ma part, cet article ne fournit aucune source sur l'objet de ce post : les condamnations successives des écrits de Melle Valtorta. Rien non plus sur la thèse de la lecture et de la validation de Pie XII.
apvs
Notes intéressantes que je vous cherchais :
[4] Pie X rappelait qu’en matière de révélations privées, ne sont "crues que de simple foi humaine". Même les apparitions ou révélations reconnues, "n'ont été ni approuvées ni condamnées par le Saint-Siège, qui a simplement permis qu'on les crût de foi purement humaine" (Encyclique Pascendi Dominici Gregis, § 75 du 8 septembre 1907).
[9] Directives …Plus
Notes intéressantes que je vous cherchais :
[4] Pie X rappelait qu’en matière de révélations privées, ne sont "crues que de simple foi humaine". Même les apparitions ou révélations reconnues, "n'ont été ni approuvées ni condamnées par le Saint-Siège, qui a simplement permis qu'on les crût de foi purement humaine" (Encyclique Pascendi Dominici Gregis, § 75 du 8 septembre 1907).

[9] Directives toujours difficiles à accepter, car la Congrégation pour la doctrine de la Foi évoquant cette constitution dans la présentation de son rôle, la teinte de commentaires faisant ressurgir les vieux démons de sa censure. On note aussi qu’une censure, si elle intervient, doit s’accompagner d’un échange de courrier avec l’auteur, ce qui n’a JAMAIS été le cas avec Maria Valtorta. Cette irrégularité n’est pas la seule.
apvs
D'autre part : il faudra songer à changer le titre de votre publication "Que penser de Maria Valtorta ", vu que précisément, vous n'en pensez rien.
Sylvanus
@apvs 1° - Quod scripsi, scripsi.
2° - L'Église a émis des avis très clairs sur les œuvres de Melle Valtorta.
Rappel : "pour le vrai bien des lecteurs et dans l’esprit d’un authentique service à la foi de l’Église [...] qu'il soit indiqué clairement dès les premières pages que les «visions» et les «dictées» rapportées ne peuvent être tenues d’origine surnaturelle, mais doivent être …Plus
@apvs 1° - Quod scripsi, scripsi.
2° - L'Église a émis des avis très clairs sur les œuvres de Melle Valtorta.
Rappel : "pour le vrai bien des lecteurs et dans l’esprit d’un authentique service à la foi de l’Église [...] qu'il soit indiqué clairement dès les premières pages que les «visions» et les «dictées» rapportées ne peuvent être tenues d’origine surnaturelle, mais doivent être considérées simplement comme des formes littéraires dont l’auteur s’est servie pour raconter, à sa manière, la vie de Jésus." (Lettre de Dionigi Tettamanzi, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, lettre au Centro Editoriale Valtortino du 6 janvier 1992)
avecrux.avemaria
Franchement petit frère, je ne sais pas ce que tu es entrain de nous faire 😲 Voici l'original du texte que tu cites plus haut de Saint Pie X. Pour ceux qui veulent le lire... bonne lecture.
75. Au sujet des reliques, voici ce qui est à tenir. Si les évêques, seuls compétents en la matière, acquièrent la certitude qu'une relique est supposée, celle-ci doit être retirée du culte. Si le document …Plus
Franchement petit frère, je ne sais pas ce que tu es entrain de nous faire 😲 Voici l'original du texte que tu cites plus haut de Saint Pie X. Pour ceux qui veulent le lire... bonne lecture.

75. Au sujet des reliques, voici ce qui est à tenir. Si les évêques, seuls compétents en la matière, acquièrent la certitude qu'une relique est supposée, celle-ci doit être retirée du culte. Si le document témoignant de l'authenticité d'une relique a péri dans quelque perturbation sociale ou de toute autre manière, cette relique ne devra être exposée à la vénération publique qu'après récognition faite avec soin par l'évêque. L'argument de prescription ou de présomption fondée ne vaudra que si le culte se recommande par l'antiquité selon le décret suivant porté en 1896 par la Sacrée Congrégation des Indulgences et Reliques: Les reliques anciennes doivent être maintenues en la vénération où elles ont été jusqu'ici, à moins que, dans un cas particulier, on ait des raisons certaines pour les tenir fausses et supposées. En ce qui regarde le jugement à porter sur les pieuses traditions, voici ce qu'il faut avoir sous les yeux: l'Eglise use d'une telle prudence en cette matière qu'elle ne permet point que l'on relate ces traditions dans des écrits publics, si ce n'est qu'on le fasse avec de grandes précautions et après insertion de la déclaration imposée par Urbain VIII; encore ne se porte-t-elle pas garante, même dans ce cas, de la vérité du fait; simplement elle n'empêche pas de croire des choses auxquelles les motifs de foi humaine ne font pas défaut. C'est ainsi qu'en a décrété, il y a trente ans, la Sacrée Congrégation des Rites (29): Ces apparitions ou révélations n'ont été ni approuvées ni condamnées par le Saint-Siège, qui a simplement permis qu'on les crût de loi purement humaine, sur les traditions qui les relatent, corroborées par des témoignages et des monuments dignes de foi.

Qui tient cette doctrine est en sécurité. Car le culte qui a pour objet quelqu'une de ces apparitions, en tant qu'il regarde le fait même, c'est-à-dire en tant qu'il est relatif, implique toujours comme condition la vérité du fait; en tant qu'absolu, il ne peut jamais s'appuyer que sur la vérité, attendu qu'il s'adresse à la personne même des saints que l'on veut honorer. Il faut en dire autant des reliques.

Nous recommandons enfin au Conseil de vigilance d'avoir l'oeil assidûment et diligemment ouvert sur les institutions sociales et sur tous les écrits qui traitent de questions sociales, pour voir s'il ne s'y glisse point du modernisme, et si tout y répond bien aux vues des Souverains Pontifes.

Déjà d'1, sa Sainteté le Pape Pie X annonce d'entrée quel sujet sera abordé au paragraphe 75.... au sujet des reliques. Euh... Est-ce que les écrits de MV sont des reliques ? 🤭

D'ailleurs, admettons que ce passage traite aussi des révélations style les cahiers de MV... (je ne sais pas comment tu le lis, cependant) il est clair et précis :

" Ces apparitions ou révélations n'ont été ni approuvées ni condamnées par le Saint-Siège" .

Donc exit les écrits de MV parce qu'ils n'ont pas été approuvés mais encore pire 7 fois condamnés. 🤭
apvs
Voilà donc ce qui serait intéressant, @Sylvanus : connaître l'article du bienheureux Allegra, demolissant point par point les fausses attaques contre l'oeuvre.
1960 :
Le 5 janvier, Mgr Alfonso Carinci, presque centenaire, termine ses fonctions. Le lendemain, l'Osservatore Romano publie le décret de mise à l'Index et le commente dans un article anonyme intitulé "Une vie de Jésus mal romancéePlus
Voilà donc ce qui serait intéressant, @Sylvanus : connaître l'article du bienheureux Allegra, demolissant point par point les fausses attaques contre l'oeuvre.

1960 :

Le 5 janvier, Mgr Alfonso Carinci, presque centenaire, termine ses fonctions. Le lendemain, l'Osservatore Romano publie le décret de mise à l'Index et le commente dans un article anonyme intitulé "Une vie de Jésus mal romancée".

1961 :

Le 1er juillet, un article de la prestigieuse Civiltà Cattolica : enfonce le clou : Maria Valtorta est «une pauvre visionnaire à l’imagination galopante». Sa santé mentale est mise en doute.

Sept ans plus tard, le bienheureux Gabriele Allegra répondra à cet article en démontrant, point par point, l’inadéquation des attaques formulées.


Le 11 juillet, Emilio Pisani écrit, non sans humour, une lettre au Père Roberto Tucci, directeur de la Civiltà cattolica qu’il avait rencontré quelques mois auparavant. Il se sert, dans sa réponse, de l’avis du cardinal Bea émis en 1952. C’était lui aussi un jésuite et de plus il était, à cette époque, un cardinal en vue dans la préparation du concile qui s’annonçait. Emilio Pisani enfonçait le clou en joignant l’avis des autres personnalités. Par la suite, la revue cessa ses écrits hostiles à Maria Valtorta, voire même elle la défendit.
apvs
Et bien, le voici : il suffisait de chercher pour trouver !
maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta16.htm
Le P. G.M. Allegra, bibliste renommé, fut un lecteur de l'œuvre de Maria Valtorta dès 1961, époque où l'œuvre était encore officiellement à l'Index. Il découvre toute la profondeur du texte inspiré à Maria Valtorta et confie sa démarche à divers correspondants.
Puis, à partir de 1968…
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Et bien, le voici : il suffisait de chercher pour trouver !
maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta16.htm

Le P. G.M. Allegra, bibliste renommé, fut un lecteur de l'œuvre de Maria Valtorta dès 1961, époque où l'œuvre était encore officiellement à l'Index. Il découvre toute la profondeur du texte inspiré à Maria Valtorta et confie sa démarche à divers correspondants.

Puis, à partir de 1968, il note ses découvertes dans un "Journal" (
première partie de cette page) qui sera ultérieurement mis en forme dans le but d'être édité.

Il rédige ensuite une "Critique
[1]" (deuxième partie de cette page). Elle ne sera publiée qu'après sa mort, à l'occasion de l'ouverture de sa cause de béatification. Ce qui fut proclamé le 29 septembre 2012 dans sa Sicile natale, par le cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour les causes des Saints, représentant le pape Benoît XVI.

Les écrits du Bienheureux G.M. Allegra furent édités pour la première fois dans le Bolletino Valtortiano n°6 de septembre 1972
[2] puis dans le n°29 de Janvier-Juin 1984, à l’occasion de l’ouverture de son procès en béatification. La traduction française est parue en mars 2009 dans le n°217 de Chrétiens Magazine[3].

Nous employons indifféremment Le Poème de l’Homme-Dieu ou l'Évangile tel qu'il m'a été révélé pour désigner l'œuvre de Maria Valtorta, mais le Père Allegra n'utilise que le premier, seul titre qu'il ait connu.


Extraits du journal du Bienheureux G. Allegra.

Mardi et Mercredi Saints, 9-10 avril 1968, Macao.
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Le Poème de l’Homme-Dieu de Maria Valtorta a été publié en tant que roman, et j’espère qu’avec pareil titre il continuera d’être réimprimé dans le futur, et souvent ; mais ce n’est pas un roman. C’est le complément des quatre traditions évangéliques, et leur explication.

Cette explication nous surprend parfois, elle nous semble tellement nouvelle, tellement vraie et énergique, que nous sommes prêts à la négliger. Il s’agit de révélations privées ! Et puis, faites à une femme ! Et nous autres, les hommes, les prêtres, savons bien en cela imiter les Apôtres qui appelèrent délire de petites femmes la vision que celles-ci eurent du Christ ressuscité. Certes St Paul, dans la liste qu’il donne des témoins de la Résurrection, exclut les femmes ; mais les Évangiles, au contraire, leur donnent une part prépondérante. Et pourtant tous les prêtres veulent imiter St Paul sur ce point !

De fait, le Poème de l’Homme-Dieu
[4] ne mérite pas vraiment d’être négligé avec cette assurance et cette suffisance qui est la caractéristique de nombreux théologiens modernes. Dans l’Église se trouve l’Esprit, et dès lors, se trouvent les charismes de l’Esprit. Je pense que c’est seulement avec un charisme de l’Esprit Saint - seulement avec son aide - qu’une pauvre femme malade, d’une culture biblique limitée, a pu écrire, en l’espace de trois années, 20 000 pages[5] qui, une fois imprimées, équivalent à 10 volumes. Et quelles pages ! Et je note aussi que certains des discours du Seigneur - dont les principaux sujets sont tout juste évoqués dans les Évangiles - sont développés dans cette œuvre avec un naturel, avec un fil de pensée si logique, si spontané, si intrinsèquement lié au temps, au lieu, aux circonstances, que je n’ai pas trouvés chez les exégètes les plus célèbres.

Je ne citerai que le discours du Seigneur avec Nicodème et celui du Pain de Vie. Mais les exégètes, formés à la "Méthode de l’Histoire des formes"
[6] ne s’humilieront jamais ( !) à jeter un œil à cette œuvre où de nombreux problèmes sont résolus avec une facilité merveilleuse, et où tant de discours, dont nous n’avions malheureusement que le thème, sont retrouvés.

En somme, je retiens que cette œuvre de M. Valtorta mérite au moins cette attention que les théologiens ont accordée à la "Cité Mystique de Dieu" de la Vénérable
Maria de Ágreda, aux révélations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich, et à celles de Ste Brigitte.

Personne ne pourra me faire croire qu’une pauvre infirme, seulement en vertu de son fervent sentiment religieux, a écrit le Poème, d’autant plus qu’elle ne vit pas les diverses images ou scènes de la vie du Seigneur dans l’ordre chronologique, mais bien au contraire, elles lui ont été présentées dans une succession imprévisible en l’espace de trois ans.

Que fut ce charisme ? Quelles en furent les dimensions ? Comment l’instrument humain coopéra-t-il avec lui ? Qu’est-ce qui provient de l’Esprit à travers la pensée et le cœur d’une pieuse chrétienne, et qu’est-ce qui est le fruit exclusif de la psyché de M. Valtorta ? Et avec l’hypothèse de visions surnaturelles, pourquoi Jésus a-t-il adopté le langage de la théologie du XXème siècle et pas celui de son propre temps ? Peut-être a-t-il voulu nous enseigner ce qu’on peut trouver dans les Saintes Écritures, et comment elles doivent être exprimées aujourd’hui ? Il y a tant de questions qui méritent d’être étudiées et méditées avant d’exposer raisonnablement comment le Poème de l’Homme-Dieu ne contredit jamais l’Évangile, mais le complète admirablement, le rendant vivant et puissant, tendre et exigeant.

Une fois bien déterminée la nature du charisme de l’Esprit et la réalité de son action en Maria Valtorta, quelle attitude le chrétien doit-il adopter en lisant ces admirables pages évangéliques ?

Il me semble que la même conclusion pratique s’impose à quiconque a lu et étudié les documents de l’Histoire des Apparitions de Paray-le-Monial
[7], Lourdes, Fatima, Syracuse [8]

Et avec le même degré de foi, et dans la mesure où le Seigneur Jésus et l’Église le désirent, j’y crois.


Jeudi Saint 1968.
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Aux côtés des pieuses femmes qui assistaient à la crucifixion du Seigneur sur le Calvaire, parmi lesquelles quatre sont nommées et plusieurs autres sont laissées anonymes[9], St Luc parle aussi de certaines connaissances de Jésus : gnostoi, qui assistaient à sa mort en se tenant un peu à distance[10]. Qui sont ces connaissances ? On pourrait penser à Joseph d’Arimathie, Nicodème, Manaën, Chouza ( ?), et d’autres parents de ces personnages de haute condition sociale.

Sans se poser le problème, Maria Valtorta dans son Poème de l’Homme-Dieu désigne ces connaissances comme étant le groupe des (12) Bergers et quelques disciples. Tandis que le condamné était torturé, et pendant que Lui, le torturé, était encore en vie, il ne fut pas permis aux amis du coupable de s’approcher, car ils étaient des hommes. C’est seulement à Sa Mère et aux pieuses femmes qui étaient avec Elle que le Centurion accorda le droit de venir près de la Croix, ainsi qu’à Jean qu’il [le Centurion] croyait être le fils de Marie et le frère du condamné.


Vendredi Saint 1968, Macao.
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D’après M. Valtorta (Poème de l’Homme-Dieu), les principales causes physiques qui conduisirent à la Mort de Jésus furent : 1) l’hémorragie avant la Crucifixion, qui eut lieu pendant l’Agonie du Gethsémani et la Flagellation ; 2) l’œdème pulmonaire ; 3) la fièvre ; 4) le tétanos ; 5) et plus particulièrement la souffrance spirituelle endurée au travers de l’abandon par son Père. Pendant cette ineffable, incompréhensible épreuve de l’Homme-Dieu, Il ressentit en quelque sorte la séparation d’avec son Père comme quelqu’un qui est damné. Vraiment, Il est devenu le péché personnifié. Illum qui peccatum non noverat peccatum fecit ! Redempti enim estis pretio magno ! (Celui qui n’avait pas connu le péché, Il l’a fait "péché" ! Vous avez été bel et bien achetés ! [2 Corinthiens 5,21 ; 1 Corinthiens 6,20])

Pendant la Passion et la Mort du Seigneur, la Mère des Douleurs accomplit son office en tant que nouvelle Ève corédemptrice, acceptant de son cœur la Volonté du Père, en compatissant, comme seule Elle pouvait le faire, avec son Fils Jésus, et pardonnant et priant pour nous les hommes, ses crucificateurs.


Samedi Saint 13 avril.
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Une fois Jésus mort, Marie agit en corédemptrice par sa désolation jusqu’au moment de Sa Résurrection.

La
désolation de la Douloureuse comprend une attaque directe, personnelle de Lucifer, puis de nombreux assauts indirects contre sa foi en la Résurrection, et, même pour elle, l’abandon par le Père.

En deux longs chapitres, M. Valtorta décrit ce qu’elle a vu et entendu pendant la nuit du Vendredi Saint, le jour du Sabbat, et la nuit du Sabbat [Samedi Saint]
[11].

Le peu que j’ai lu sur la Mère des Douleurs sur ce sujet, se cantonne à des généralités ; et ne peut être comparé à ces puissantes et très tendres pages de Maria Valtorta. Je ne puis absolument pas me convaincre qu’elles sont une simple méditation d’une pieuse chrétienne, non, cette âme a vu et entendu !

Digitus Dei est hic ! (Le Doigt de Dieu est ici !)


30-31 juillet 1968.
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Pour un livre aussi absorbant, aussi charismatique, aussi extraordinaire même d’un point de vue purement humain, comme l’est le Poème de l’Homme-Dieu de Maria Valtorta – pour un tel livre je trouve une justification théologique dans la Première Épître aux Corinthiens 14,6, où St Paul écrit : "Et maintenant, frères, supposons que je vienne chez vous et vous parle en langues, en quoi vous serai-je utile, si ma parole ne vous apporte ni révélation, ni science, ni prophétie, ni enseignement ?"

Dans cette œuvre, je trouve tant de révélations qui ne sont pas contraires au récit de l’Évangile, et au lieu de cela le complètent
[12].

Je trouve la science, et une telle science dans les domaines théologique (en mariologie particulièrement), exégétique, mystique, que si elle n’est pas infusée, je ne sais pas comment une pauvre femme malade aurait pu l’acquérir et la maîtriser, eût-elle été douée d’une éminente intelligence.

Je trouve le charisme de la prophétie au sens juste de la voix à travers laquelle M. Valtorta exhorte, encourage et console au nom de Dieu et, en de rares occasions, élucide les prédictions du Seigneur.

Je trouve enfin l’enseignement, et semblable enseignement est sûr ; il embrasse presque tous les champs de la révélation. Et dès lors, il est un et multiple, immédiat, lumineux. Bien que par moments quelque doute puisse effleurer mon esprit, en pensant à la complexité de cet enseignement je me dis à moi-même : il me faut mieux y penser ; cette opinion de l’heureuse voyante est tout de même possible.

Mes doutes tournent en particulier autour de ce que M. Valtorta dit au sujet du Péché Originel ; au sujet de l’appel des premiers Apôtres, qui me semble en contradiction avec l’Évangile de St Jean ; au sujet de certains points dans le discours de Jésus
sur le Tabor après la Résurrection et sur la colline dans les environs de Nazareth ; au sujet de l’affirmation de Jésus d’être Dieu, le Fils de Dieu et le Messie. Et si ces déclarations de la part du Seigneur étaient vraies, comment expliquer l’Ébionisme[13], précisément né en Palestine ? Et le gnosticisme ? [14]

Comme il ne s’agit pas de difficultés insurmontables ; je dis seulement que je n’ai pas encore réussi à les surmonter.

Et le secret messianique (particulièrement dans l’Évangile de Marc), comment peut-il s’accorder avec les très fréquentes assertions de Jésus qui sont lisibles dans le Poème de M. Valtorta ?

Éclaire-moi, Seigneur, parce que je veux passer ce peu de vie qui me reste à Te connaître toujours plus. Éclaire-moi, parce que Ton serviteur veut se présenter devant son Roi orné de lumière.


25-26 août .

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Le Poème de l’Homme-Dieu m’impressionne toujours plus du point de vue littéraire, exégétique, théologique.

Littérairement, nul besoin d’avoir recours à des dons surnaturels ; l’extraordinaire intelligence de M. Valtorta et sa sensibilité très aiguë suffisent à expliquer cette œuvre. Toutefois, même sur ce point, il ne faut pas oublier que l’Auteure n’a pas suivi l’ordre chronologique de la vie de Jésus, mais celui dans lequel Jésus lui montrait les visions.

Concernant l’exégèse de M. Valtorta, il y aurait de quoi écrire un livre. Ici je me borne à réaffirmer que je ne trouve aucune autre œuvre chez les éminents spécialistes des écritures, qui complète et clarifie les Évangiles Canoniques aussi naturellement, spontanément, et avec autant de vivacité que ne le fait le Poème de M. Valtorta. Dans les Évangiles, il est en permanence fait mention de foules, de miracles, et nous avons quelques grands traits des discours du Seigneur. Dans le Poème de l’Homme-Dieu, en revanche, les foules bougent, crient, agissent ; les miracles, pourrait-on dire, se voient ; les discours du Seigneur, même les plus ardus dans leur concision, deviennent d’une clarté solaire.

Et ce qui me fait le plus m’émerveiller, c’est que M. Valtorta ne tombe jamais dans des erreurs théologiques ; au contraire, elle rend les mystères révélés plus faciles pour le lecteur, en les transposant dans un langage populaire et moderne.

Certes, je ne suis pas convaincu par l’explication du péché originel, de l’appel des premiers Apôtres ; de l’identification de
la Madeleine avec Marie de Béthanie, encore que sur ce point je me suis presque rendu en tant qu’exégète, de la chronologie de la vie de Jésus…, mais je ne peux pas prouver que les opinions admises par M. Valtorta dans son Poème sont erronées. Il se pourrait que je sois moi-même dans l’erreur, et avec moi quantité d’autres.

Quiconque lit cette œuvre après les articles et monographies de tant de disciples modernes de la Formgeschichte
[15] [Critique formelle] et de la Redaktionsgeschichte[16] [Critique rédactionnelle], respire enfin l’atmosphère de l’Évangile, et devient presque l’un (il a beau être un numéro, il est toujours plus chanceux que les exégètes bultmanniens[17] !), il devient presque, dis-je, l’un des membres de la foule qui suivait le Maître.

Des dons naturels et des dons mystiques harmonieusement mariés, voilà qui explique ce chef-d’œuvre de la littérature religieuse italienne, et peut-être devrais-je dire, de la littérature chrétienne mondiale.


7-8 septembre 1968.
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La figure, les vertus, la mission de la Madone ont été et sont décrites par de nombreux saints, sages et dévots, et pourtant aucun ne le fait avec la simplicité de Maria Valtorta dans son Poème de l’Homme-Dieu.

M. Valtorta a vu et entendu, les autres, pour la plupart, ont seulement pensé et médité. Mais ce qui me surprend le plus est la vision sûre des dons de la très sainte Marie
[18].

Les apôtres ont dû connaître la plénitude de la révélation… plénitude que l’Église rejoint en progressant continuellement, sous l’action de l’Esprit Saint.

Les dogmes que l’Église définit au fur et à mesure des siècles – spécialement les dogmes mariaux – sont une affirmation solennelle de la foi des Apôtres. M. Valtorta a été, par un charisme ineffable, replongée dans la foi tendre, émouvante, spontanée des Apôtres, spécialement de St Jean.


Samedi Saint.
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Certes Jésus, à l’époque de sa vie mortelle, ne parlait pas avec ces termes théologiques venus par la suite, et peut-être en développant la céleste richesse de sa parole, comme elle apparaît dans le Poème de l’Homme-Dieu, c’est-à-dire comme il la fit voir et entendre à sa chère Maria Valtorta.

Comment s’explique ce fait ? Je répondrais ainsi : Jésus, après vingt siècles, répète et explique son Évangile en se servant de toute la terminologie théologique de son Église, pour nous dire que l’enseignement de celle-ci se trouve déjà implicitement dans son Évangile – M. Pouget aurait dit : de manière équivalente – et que cet autre enseignement n’est rien d’autre que l’explication d’autorité et infaillible, que l’Église donne et qu’elle seule peut donner, guidée et illuminée par l’Esprit Saint.

Quant à ce qui concerne certaines vérités, par exemple la Très Sainte Eucharistie, la dignité et la mission de la Vierge Marie, Jésus durant sa vie en parla déjà plus clairement que ne l’a fait l’Église pendant tous ces siècles, de sorte que le progrès dogmatique pour ces vérités et d’autres est un retour à la plénitude de la source.

Enfin j’observe que l’œuvre de M. Valtorta est indirectement une preuve de l’historicité des Évangiles : ceux-ci sont, oui, un catéchisme, un cherigma, mais basé sur la maturité des textes choisis et approuvés par Dieu. Tout autre chose que la Formgeschichte
[19] !

Résurrection du Seigneur.
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L’efficacité de la parole de Dieu est conditionnée par la qualité du terrain sur lequel elle tombe. L’homme a le terrible don de la liberté, par lequel il peut dire non, même à Dieu !

En ayant à l’esprit la parabole du semeur, la liberté de l’homme, et ma conviction que le Poème de l’Homme-Dieu est l’œuvre de Jésus d’abord et de Maria V. ensuite, la réaction des lecteurs devant cette œuvre s’exprime ainsi :

- l’Œuvre ou le Poème rencontre : des lecteurs distraits, des lecteurs honnêtes, des lecteurs pieux, des lecteurs critiques et hypercritiques.

- Le théologien et l’exégète devraient être en même temps parmi les lecteurs honnêtes et les lecteurs critiques.

Les discours de Jésus dans la plaine de la Belle Eau (
M. Valtorta, Le Poème de l’Homme-Dieu, II) sont l’explication du Décalogue. Par ceux-ci, Jésus, selon son objectif manifesté tant et plus, entend reconduire la Loi à sa plénitude primitive, en la libérant des superfétations humaines. Ces discours ne suivent pas l’ordre des commandements, mais répondent à des besoins particuliers de quelques personnes présentes, besoins connus du Seigneur seulement, puisque Lui n’est pas seulement le Fils de l’Homme, mais aussi le Fils de Dieu.

Ce contact intime avec les âmes, qu’elles soient dans le péché ou désireuses de rédemption, hommes ou femmes, épouses trahies ou mères meurtries par la conduite de leurs enfants, donne aux paroles du Seigneur un ton vivant, actuel, palpitant même aujourd’hui.

Dans la plaine mélancolique de la Belle Eau, entre Jéricho et Éphraïm, dans les journées mélancoliques de novembre et décembre, à la fin de la première année de la vie publique, le Seigneur fit ses premières grandes semailles, en semant la Parole qui ne passe pas et ne meurt pas.

Jusqu’à quel point les paroles du Seigneur, rapportées par M. Valtorta, sont-elles authentiques ? Voici : je ne parviens pas à me persuader que la voyante ait inventé ou ajouté quelque chose d’elle-même : non, elle reproduit ce qu’elle entend et tel qu’elle l’entend.

Mais d’autre part personne ne peut nier qu’il y a une traduction des paroles du Seigneur dans le langage de l’Église d’aujourd’hui, c’est-à-dire le langage riche et polymorphe de notre théologie, ainsi qu’il s’est formé après et à travers tant de siècles de polémiques, de discussions, de prédications.

Qui a fait cette version, qui est d’ailleurs double dans la mesure où Jésus, de 1943 à 1947 parlait en italien tandis que sur cette terre dans les années de sa vie mortelle il parla en araméen, en grec et peut-être à l’occasion en latin ? Et surtout, pourquoi en parlant avec M. Valtorta adopta-il notre langage théologique ? Ce ne peut être que Jésus lui-même. Et s’il a agi de la sorte, je pense que c’est soit pour nous faire voir que l’enseignement de son Église n’est rien d’autre que la déclaration de ses paroles, soit pour graver son Évangile éternel dans le cœur des contemporains
[20].

De même que les discours de la Belle Eau expliquent la Loi, de même
le discours sur la Montagne constitue un pas en avant, c’est la perfection de la Loi, soit en se référant à l’intention du Divin Suprême Législateur, soit en la méditant à la lumière de l’incarnation de la Rédemption imminente.

Cette double série de discours est complétée par la Conversation de Jésus avec les Apôtres, par ses polémiques dans le temple et à Jérusalem ou sur les chemins de la Palestine, et enfin par ses suaves confidences célestes avec les Apôtres, les Disciples, hommes et femmes, et spécialement sa Très Sainte Mère… Quelle œuvre que ce Poème !

Dans le Poème de l’Homme-Dieu,
Mammon équivaut souvent à Satan, c’en est un autre nom ; or je constate que Théodore Zahn[21] aussi, dans son commentaire sur l’Évangile de St Matthieu, est arrivé à la même conclusion.

Le Poème nous réserve de nombreuses surprises de ce style, ce qui confirme que nous n’avons pas affaire aux rêveries d’une femme malade, mais que nous sommes en présence de la déposition d’une témoin, certes seule témoin, mais tellement digne de foi.

Cette femme malade, avec pour seul don celui d’une plume facile, bien que cultivée à hauteur d’études littérales moyennes, écrit en moins de quatre ans une œuvre de dix volumes, dans laquelle elle fait ressusciter l’ambiance religieuse, politique et culturelle du premier siècle, et ce qui épouvante davantage les spécialistes eux-mêmes, elle raconte dans l’ordre – mais cet ordre n’a été reconnu et stabilisé qu’une fois que les visions ont cessé – la vie de Christ, en complétant les Évangiles sans jamais les contredire.

Parfois, c’est vrai, je suis resté et je reste encore dubitatif sur la manière d’expliquer, de dérouler, de suppléer au récit évangélique, mais il s’agit toujours de sujets ou de nœuds exégétiques, qui se prêtent à diverses interprétations.

Après les Évangiles, je ne connais pas d’autre vie de Jésus qui puisse se comparer au Poème, de même que je ne connais pas d’autres vies de St Pierre ou St Jean qui rendent aussi vivants les caractères des douze saints Apôtres.

Je cite ces deux-là parce que l'on trouve quelque chose sur eux dans l’Écriture, tandis que sur les autres Apôtres, on n’a pratiquement que leur nom. Or,
tous les caractères sont toujours tellement bien dessinés et tellement cohérents, qu’on se trouve face à un dilemme : ou bien l’Auteure est un génie de la trempe de Shakespeare ou Manzoni, ou bien elle a vu.

J’opte, si on me contraint de choisir, pour la seconde alternative.

Quant à la Mariologie de cette Œuvre, eh bien je ne connais pas d’autres livres qui en possèdent une aussi captivante et convaincante, aussi ferme et aussi simple, aussi moderne et en même temps aussi antique, en étant pourtant ouvert à ses progrès futurs
[22].

De même, et en fait surtout sur ce point, le Poème enrichit notre connaissance de la Madone, et irrésistiblement aussi notre pauvre amour, notre langoureuse dévotion pour Elle.

En traitant le mystère de la Compassion de Marie, il me semble que M. Valtorta, par l’ampleur, la profondeur et l’exploration psychologique du Cœur de la vierge, va même au-delà de St Bonaventure
[23] et St Bernardin[24]. Pouvait-elle accomplir cela sans avoir vu et entendu surnaturellement ?

Macao, le 8 janvier 1970.
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Il me plairait de voir traduit le Poème de l’Homme-Dieu en d’autres langues, parce que je suis certain que beaucoup, par sa lecture, croîtraient dans la connaissance et l’amour du Seigneur Jésus. Je confie mon désir à Ste Claire et à Lucia Mangano.

Quelques "saintes morts" décrites ou évoquées dans le Poème :
la mort de St Joseph, celle d’Alphée l’époux de Marie, tante de Jésus, celle de Saul de Kariot, de Jonas l’ancien berger, de Saint Jean-Baptiste, de Lazare, d’Abraham d’Engaddi, de Jean d’Endor, du Bon Larron, de Saint Étienne

Veni, Domine Jesu !

Dans son tragique destin, une figure puissante et émouvante dans le Poème, est
Marie de Simon, la mère de Judas, tant aimée par Jésus. Aucun poète ou dramaturge n’a jamais pensé un profil aussi robuste, aussi délicat et en même temps aussi empli de compassion, que cette malheureuse et suave femme.

Macao, le 9 janvier 1970.
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Les grands discours de Jésus dans le Poème de l’Homme-Dieu sont enchâssés dans l’environnement et les circonstances, ce qui nous les montre plus spontanés et plus naturels.

Les
discours de la Belle Eau sont comme la vraie explication authentique du Décalogue, le Discours sur la Montagne est la grande carte du Royaume des Cieux, les paraboles parsemées au long du livre et toujours ancrées à quelque circonstance qui les a fait naître et qui aide à les comprendre pleinement, et les grands discours de Jérusalem, et les instructions continuelles données aux Disciples, hommes et femmes, font du Poème un écrin de trésors célestes.

Remarquable est la manière dont Jésus explique
l’Ancien Testament, en l’appliquant toujours au présent, à l’Ère Messianique déjà en action, et qui est en train de s’accomplir.

Même les discours des Apôtres, spécialement ceux de Pierre et de Jean, sont comme un écho à la pensée de Jésus… Je ne crois pas qu’il soit sage et juste de rester indifférents devant pareils trésors.


Janvier 1970.
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Souvenir émouvant : les noms des petits enfants amis de Jésus selon le Poème de l’Homme-Dieu. Jésus était attiré et attirait les enfants, voilà pourquoi il est impossible de dresser la liste de tous ses chers jeunes amis, néanmoins pour des motifs expliqués dans le Poème, certains sont dignes d’être spécialement rappelés, lesquels sont :

À Capharnaüm :
Benjamin, Jeanne et son petit frère Tobie, Jacques qui apportait au Seigneur la bourse de Matthieu…

À Magdala :
Benjamin.

À Corozaïn :
Joseph, le petit menuisier.

Puis : Marie et son petit frère Matthias, adoptés par Jeanne de Chouza, et surtout Margziam, l’enfant-orphelin-symbole, adopté par Pierre.

Nisi efficiamini sicut parvuli, non intrabitis in Regnum caelorum (si vous ne retournez à l'état des enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux - Matthieu 18, 3).


Macao, le 11 janvier 1970.
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Les instructions, que donne le Seigneur dans le Poème, tout en étant imprégnées des pensées et de la culture de son temps, sont en même temps accordées à l’enseignement de l’Église Catholique de nos temps.

Tout en admettant que Jésus, le Verbe Incarné, ait pu parler ainsi, je préfère penser qu’Il a répété son Évangile à Maria Valtorta de cette façon, c’est-à-dire en le modernisant, pour enseigner que la doctrine actuelle de l’Église constitue son propre enseignement éternel. Voilà le motif, je pense, pour lequel le Seigneur donne sur le trinôme chrétien : la Foi, l’Espérance, la Charité ; sur la constitution de l’Église, bien qu’embryonnaire, et sur les Sacrements, et spécialement sur la mariologie, sur le Célibat, sur le Sacrifice de la Nouvelle Alliance… ces enseignement tellement vivants et actuels.

Conséquence pratique : Je suis enfant de l’Église ! Je suis dans la barque de St Pierre !

Veni Domine Jesu !


Macao, le 12 janvier 1970.
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Les instructions que Jésus, d’après le Poème de l’Homme-Dieu, donna à son cousin Jacques sur la cime du Carmel (EMV 258), sont complétées par le Sauveur lui-même dans le discours qu’Il tient après la résurrection, sur le Tabor (EMV 634).

Discours au(x)quel(s) renvoie justement le titre : Loquens de Regno Dei, o : Sermo de Regno Dei.

Le Seigneur se limite aux lignes essentielles de son programme et laisse l’Esprit Saint illuminer et fortifier son Église, lui qui la guide, à travers les siècles, et selon les besoins.

Qui est dans la vraie Église du Seigneur, est nourri par la parole de Jésus, illuminé par sa Lumière, mu et nourri par son Esprit.

Quelle gloire et quelle joie de pouvoir dire : Je suis enfant de l’Église !


Macao, le 14 janvier 1970.
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Le discours du Seigneur aux Disciples sur les œuvres de miséricorde corporelle et spirituelle (EMV 275) est un complément du Discours sur la Montagne. C’est-à-dire que selon le Poème de l’Homme-Dieu, le Discours sur la Montagne insiste spécialement sur les devoirs des fils envers le Père dans le Nouveau Royaume, le Discours aux Disciples insiste plutôt sur les devoirs des frères envers leurs frères.

L’un et l’autre discours font sentir profondément et doucement que le Royaume des Cieux est une famille, la famille de Dieu.

Vivre dans cette famille, dans cette maison, en tant que fils, aimer et être aimé, parce que fils, voilà la sublime vocation du chrétien, de celui qui par la foi en Jésus est né de Dieu.

Quotquot autem receperunt eum, dedit eis potestatem filios Dei fieri... ex Deo nati sunt ! (Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu -
Jean 1,12-13).

Macao, le 16 janvier 1970.

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En citant et en argumentant sur les Écritures, Jésus, dans le Poème de l’Homme-Dieu, s’adapte à la version italienne, même quand celle-ci diverge de l’originale. Il doit y avoir une raison à cela. Je pense qu’il s’agit de la suivante. Les divergences tournent toujours autour de points secondaires, pratiquement aucune version n’est parfaitement fidèle à l’originale, mais nous avons seulement de nombreuses versions approuvées par la Ste mère Église et donc il cite et argumente en se servant de la version (celle du P. Tintori) approuvée par elle et que Maria Valtorta employait. Si seulement les "docteurs difficiles" se servaient de la Sainte Écriture avec l’intention dont s’en servait M. Valtorta !

La façon de faire de Jésus confirme encore une fois la grandeur de l’autorité de l’Église. Ste Jeanne d’Arc disait qu’entre le Seigneur et l’Église il n’y a pas de différence… Que dire des contestateurs d’aujourd’hui ?


Macao, le 10 mars 1970.
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Dans le Nouveau testament on trouve de brefs aperçus de l’apostolat de Jésus en Samarie, mais ces passages contiennent tant de choses qui sont révélés à pleine mesure dans le Poème de l’Homme-Dieu. Il me semble, par conséquent, évident le succès de l’Évangélisation de la Samarie dont on parle dans les Actes des Apôtres (Actes 8,5-25) ; au moins dis-je ceci, que le Poème me la rend plus naturelle et comme un évènement attendu, étant donné le ministère de Jésus, sa miséricorde, ses miracles auprès de ces pauvres "frères séparés".

J’ajoute que les plus belles paraboles – celles de l’évangile exceptées – parmi les "ajouts", sont celles que le Seigneur prononce en Samarie.

La réaction des Samaritains au message du Seigneur en général fut plus sincère que celles des juifs, lesquels par l’envie et la rancœur de ceux de leur temps, se refusèrent à accueillir le Sauveur promis et attendu.


18 juin 1970 – St. Ephrem[25].
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Dans le Poème de l’Homme-Dieu il y a trois figures de voyants – pour le moment je n’en vois pas d’autre – sur la bouche desquels le Seigneur met sa parole, qui est une explication de la vraie mission du messie et du vrai caractère de son Royaume.

La première fois, c’est Saul de Keriot, mort sur la poitrine de Jésus ; la deuxième, c’est le Samaritain lépreux, guéri avec les neuf autres, la troisième est Sabéa de Betléchi.

Le discours de Sabéa est plus long, plus complet, plus ardent.

À ces voyants authentiques, qui rapportent les paroles de Dieu, s’opposent les discours de certains ensatanisés, pleins de rancœur, de blasphèmes, d’envie… ainsi par exemple celui de Judas Iscariote quand il fut surpris à voler dans les coffres-forts de Jeanne de Chouza, et d’autres d’Elchias, de Caïphe, de Doras… La lutte entre les ténèbres et la lumière : le témoignage donné à la lumière et le témoignage donné aux ténèbres.

Depuis que j’ai lu et relu le Poème de l’Homme-Dieu de M. Valtorta je n’ai plus le goût des romans biblico-évangéliques. Néanmoins entre hier et aujourd’hui j’ai lu The Centurion de L. Witbuley, une nouvelle, qui peut-être m’aurait passionné avant de connaître le Poème de M. Valtorta, mais qui maintenant m’a seulement intéressé par son style concis, pur, et pour la bonne connaissance que l’auteur possède des coutumes palestiniennes au temps de Jésus.

De nombreuses "conjectures" de la trame de ce roman ne me plaisent pas, spécialement la présentation de Judas et la description de sa trahison. Mais étant convaincu que M. Valtorta «a vu", d’une façon que je ne réussis pas encore à m’expliquer complètement, tandis que Willebury, de même que Lloyd Douglas, ou L. De Wohl, et d’autres… ont seulement repensé en artistes, plus ou moins grands, les pages de l’évangile, il ne m’est pas permis d’être aussi exigeant.

Personne ne demande aux apocryphes ce que seuls les Évangiles peuvent donner.

L’Autobiographie de M. Valtorta se détache des œuvres similaires, même celles écrites par des saints. Elle est puissante et originale au point de me faire souvent penser à celle de B. Cellini quant au style, robuste, vivace, spontané.

C’est en outre un livre dramatique, parce que le drame se tient dans la nature des choses et des faits : Le drame naît, dirais-je, dans le caractère de sa mère, qui malheureusement n’avait rien ou presque du cœur d’une épouse et d’une mère. La description est tellement vivace de cette femme égoïste se grave dans le lecteur et lui fait lire avec peine les pages de sa fille, de cette fille qui devint "voix" de Jésus et qui écrivit le Poème de l’Homme-Dieu. Quelle différence de caractère entre la mère et la fille ! Et quel héroïsme en Maria ! Quelle épreuve, quelles croix, quel martyre du cœur !

La famille Valtorta est à l’opposé de celle de St François. Dans cette dernière, le père Pietro di Bernardone
[26] ne comprit pas son fils, qui au contraire fut toujours compris par sa mère, la suave Pica[27] ; dans la famille Valtorta au contraire, le père aime et comprend sa fille, que la mère par contre ne comprend pas du tout et fait toujours souffrir.

Le cœur de cette femme est encore plus sombre que celui du Prince, père de la moniale de Monza, et on reste très amer en lisant ces pages parce qu’elles ont été écrites, naturellement par obéissance, par la fille.

Style vigoureux et très vivace, foisonnant et coloré, qui peut-être dépasse celui du Poème de l’Homme-Dieu. Des pages riches de pensées et de profondeurs psychologiques, qui nous aident à comprendre la physionomie spirituelle de la porte-parole de Jésus : Maria Valtorta.

Dans les journaux du Père Allegra, on a aussi trouvé la note sur l’article publié en 1961 dans La Civiltà Cattolica, que nous avons reportée dans le chapitre précédent. Elle est écrite au jour le jour, sous les dates des 27 et 28 janvier et des 5, 6, 7, 8 et 9 février 1970
[28].

Critique de l'œuvre de Maria Valtorta.

En juin 1970, profitant d’un alitement à l’hôpital de Macao, le Père Allegra rédige un rapport sur l’Œuvre de Maria Valtorta dans l’intention de l’illustrer pour d’éventuels traducteurs. Nous la rapportons en omettant la première partie, dans laquelle il reconstruit sommairement l’histoire de l’Œuvre en la basant sur des informations approximatives.

L’évangile tel qu’il m’a été révélé contient, ou plus exactement, est une série de visions dont fut témoin l'Auteur (Valtorta), comme si elle en avait été contemporaine.

Elle voit et entend donc ce qui concerne la vie de Jésus à partir de la naissance de la Très Sainte Marie, ce qui eut lieu, par une grâce divine, dans un âge avancé
d’Anne et Joachim, jusqu'à la Résurrection et l'Ascension du Seigneur, ou mieux, jusqu'à l'Assomption au Ciel de la Vierge Bénie.

En témoin auditif, elle commence par la description de la localisation de la scène qu'elle contemple, elle rapporte les conversations des foules et des disciples puis, en fonction de ce qu'elle voit ou entend, elle décrit les miracles, relate les discours du Seigneur, ou les dialogues de ceux qui sont présents avec Lui ou avec les disciples, ou les dialogues entre eux. Cette ré-évocation de la vie de Jésus, de son temps et de son entourage, dans ses divers aspects physiques, politiques, sociaux, familiaux, est effectuée sans effort. L'Auteur rapporte ce qu'elle a vu ou entendu. Son style ne retentit pas de l'érudition qu'on remarque dans les plus célèbres vies de Jésus. C'est plutôt le rapport d'un témoin oculaire et auditif.

Si
Marie Madeleine ou Jeanne de Chouza avaient pu, durant leur vie, voir ce que Maria Valtorta voit, et si elles l'avaient écrit, je pense que leur témoignage ne serait guère différent de celui de L’évangile tel qu’il m’a été révélé.

Maria Valtorta observait avec une telle précision les lieux et les personnages de ses visions que quiconque s'est déplacé en Terre Sainte pour des études et s'est imprégné continuellement des Évangiles n'a besoin d'aucun effort excessif pour reconstruire la scène.

Qu'un romancier ou un auteur de génie puisse créer des personnages inoubliables est un fait connu, mais, des nombreux romanciers ou auteurs qui ont approché l’Évangile pour l'utiliser dans leur création, je n'en connais aucun qui en ait tiré une telle richesse et en ait tracé avec une telle force et de façon si plaisante les figures de
Pierre, de Jean, de Marie Madeleine, de Lazare, de Judas – spécialement de Judas et de sa tragique et pitoyable mère, Marie de Simon - et de tant et tant d'autres (et je ne parle pas maintenant de Jésus et de Marie), comme le fait Maria Valtorta le plus naturellement et sans le moindre effort.

Je pense que de nombreux lecteurs du Poème se sont bien souvent interrompus pour réfléchir et, comme M. Vinivio alors qu’il écoutait la réévocation de la Passion du Seigneur faite par St Pierre à l’Ostrianum, ont dit : celle-ci a vu.


Les discours.

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Ce qui est le plus impressionnant, du moins pour moi, ce sont les discours du Seigneur. Bien évidemment ce sont tous ceux qui sont dans les saints Évangiles, mais développés, de même que sont développés bon nombre de thèmes qui dans les Évangiles sont à peine esquissés ou évoqués. Il y a en outre, beaucoup d'autres discours relatés, qui ne sont pas dans les Évangiles mais que les circonstances conduisent Jésus à prononcer.

Ceux-là aussi sont bâtis comme les précédents (ceux trouvés dans les Évangiles). C'est le même Seigneur qui parle, soit qu'Il adopte le style de la parabole - L’évangile tel qu’il m’a été révélé comporte quelque
40 paraboles, soit le style d'exhortation, ou le style prophétique, ou finalement lorsqu'Il utilise le style sapientiel en usage parmi les rabbins à son époque du Nouveau Testament.

Donc, à côté des grands discours des Évangiles (comme celui
sur la Montagne, celui de l'envoi en Mission, le discours eschatologique, ceux de la dernière Semaine et de la dernière Cène), il y en a dans L’évangile tel qu’il m’a été révélé… des autres, c'est-à-dire ceux qui expliquent le Décalogue, les œuvres corporelles et spirituelles de pitié, ou ceux qui constituent des instructions spécifiques pour les hommes et les femmes disciples, aux personnes en particulier, et aux auditeurs juifs ou gentils… Finalement il y a les discours sur le Royaume de Dieu ou plus clairement sur l’Église, prononcée avant la Passion (comme le colloque entre le Seigneur et son frère/cousin Jacques, sur le Carmel), et ceux qui sont ensuite développés après la Résurrection, alors que le Seigneur parle aux Apôtres et aux disciples sur le Tabor, et sur un autre mont de Galilée, dont le thème est indiqué dans St Luc par la simple phrase "parlant du Royaume de Dieu" [29].

Considérant le contenu traité dans ces discours, on y trouve tout le contenu de la Foi, la Vie, et l'Espérance chrétiennes. Le ton et le style ne se démentent jamais, et restent toujours le même, clair, fort, prophétique, parfois plein de majesté, parfois débordant de tendresse. J'en fournirai quelques exemples.

Nous connaissons l'effort des plus grands exégètes pour situer et expliquer dans leur contexte par exemple le colloque avec Nicodème, le discours sur le Pain de Vie, ou les discours de polémique théologique prononcés à Jérusalem : combien d'efforts réalisés, et combien variés ! Dans L’évangile tel qu’il m’a été révélé leur connexion est spontanée, naturelle, comme découlant logiquement des circonstances.


Les faits.
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Ce qui est dit des discours est valide pour les miracles. Dans L’évangile tel qu’il m’a été révélé il y en a tant, que l’Évangile regroupe en une phrase : et Il les soignait et les guérissait tous (Matthieu 8,16). Il y a aussi quelques faits auxquels ni les exégètes, ni les romanciers, ni les apocryphes n'avaient songé. Par exemple, l'évangélisation de la Judée dont il est fait allusion en St Jean (Jean 3,22) au début du ministère de Jésus ; l'apostolat miséricordieux du Seigneur en faveur des Samaritains, des pauvres, des paysans de Doras ou de Giocana, des habitants du pauvre quartier d'Ophel, des voyages continuels du Maître à travers tout le territoire des douze anciennes tribus, et le complot ourdi par les uns de bonne foi, et par beaucoup de mauvaise foi pour Le proclamer Roi, et ainsi Le détruire plus facilement par les mains romaines - un plan auquel Jean (6,14-15) fait très sobrement allusion.

Et comment oublier l'héroïque fidélité des douze bergers de Bethléem et le double emprisonnement du Baptiste ? Et ceux convertis par le converti
Zachée, et ceux que Jésus sauva matériellement, comme Sintica, Aurea Galla, Benjamin de Aenon ?

Ou encore les dernières voix prophétiques du peuple élu :
Sabéa de Betlechi, le lépreux samaritain guéri,
Sylvanus
apvs
Et ici, @Sylvanus, on comprend que DÈS 1948 ( !!! ), tout avait été fait pour que l'oeuvre soit très rapidement protégée de ses ennemis par l'Imprimatur, à la demande expresse du pape Pie XII !
ELLE FUT EMPÊCHÉE FRAUDULEUSEMENT, D'UNE MANIÈRE VIOLENTE, SCANDALEUSE. Cela aurait pourtant éviter tous les développements négatifs ultérieurs. Les documents suivants sont sourcés :
Le P. Cecchin …Plus
Et ici, @Sylvanus, on comprend que DÈS 1948 ( !!! ), tout avait été fait pour que l'oeuvre soit très rapidement protégée de ses ennemis par l'Imprimatur, à la demande expresse du pape Pie XII !

ELLE FUT EMPÊCHÉE FRAUDULEUSEMENT, D'UNE MANIÈRE VIOLENTE, SCANDALEUSE. Cela aurait pourtant éviter tous les développements négatifs ultérieurs. Les documents suivants sont sourcés :

Le P. Cecchin rappelle que le Pape avait demandé aux religieux de trouver un évêque pour l'imprimatur d'usage. Ce qui fut fait peu de temps après par Mgr Costantino Barneschi dans un livret de 32 pages, auteur inconnu, intitulé Parole di Vita Eterna (voir ci-contre). Une société éditrice, Laboremus, fut créée spécialement à Rome, mais elle ne dura pas.

Le 11 juillet, un prêtre de la Secrétairerie d'État fait demander à Maria Valtorta, par l’entremise du Père Berti, où se trouve la tombe de Saint Pierre
[7] que l’on cherchait alors. Preuve, s’il en était besoin, de la haute considération dont jouit la mystique dans l’entourage du Pape.

Mais le 25 octobre, Pie XII fait demander aux servites, par l’intermédiaire de Mgrs Montini et Tardini ses secrétaires particuliers, que l’imprimatur soit accordé par un évêque italien pour éviter les réactions de "certains prélats hostiles". Mgr Barneschi était en poste en Afrique du sud
[8].

Mgr Montini avance le nom de
Mgr Michele Fontevecchia, évêque d’Aquino-Sora (Latium) diocèse où se trouve l’actuel Centro editoriale valtortiano. L’éditeur était spécialisé, à l’époque, dans les éditions religieuses. L’évêque se propose de confirmer l’imprimatur[9], mais il en fut empêché : on le lui "arracha des mains"[10]

Le 29 novembre, le Supérieur des Servites reçoit un appel téléphonique du Saint-Office intimant l’ordre aux Pères Migliorini et Berti de ne plus s’occuper de la diffusion de l’œuvre, sous peine de sanction.

Le 23 décembre 1948, Maria Valtorta reçoit un message pour le Pape Pie XII
[11]. C’est une supplique grave du Ciel l’invitant à défendre, avec autorité et fermeté, une œuvre qui sera la "gloire future de son pontificat".
apvs
@Sylvanus
Quand vous parlez de la première "condamnation de l'oeuvre" de 1949, que vous le vouliez ou non, vous parlez d'un acte venant de Mgr Pépé, celui-là même qui fut révoqué par le pape Pie XII en 1952 pour faute grave. Cette condamnation, bizarrement, NE LAISSA AUCUNE TRACE dans les actes du Saint-Siège... En effet, elle était en dehors de toute procédure canonique, comme l'explique ici …
Plus
@Sylvanus
Quand vous parlez de la première "condamnation de l'oeuvre" de 1949, que vous le vouliez ou non, vous parlez d'un acte venant de Mgr Pépé, celui-là même qui fut révoqué par le pape Pie XII en 1952 pour faute grave. Cette condamnation, bizarrement, NE LAISSA AUCUNE TRACE dans les actes du Saint-Siège... En effet, elle était en dehors de toute procédure canonique, comme l'explique ici Francois-Michel Debroise :


1949 :

Le 15 février, l’œuvre est brusquement stoppée. Le Père Berti est convoqué par deux censeurs, Mgr Giovanni Pepe, en charge de la censure des livres, et le Père Girolamo Berutti. Il n’a pas le droit de parler, seulement de signer la lettre du Saint-Office et de remettre les manuscrits en sa possession. "Ici, ils resteront comme dans une tombe", lâche Mgr Pepe[12]. Le P. Berti ne remit que des copies puisque les originaux étaient aux mains de Maria Valtorta.

Cette procédure choquante est bien sûr en dehors de toutes les procédures canoniques
[13]. À part une allusion non datée et non précisée qui confirme que cette rencontre a bien eut lieu[14], on n’a jamais pu retrouver la moindre trace d’une telle condamnation : ni dans les Actes du Saint Siège, ni dans des documents publics officiels ou officieux, ou même dans des lettres que le Saint-Office aurait dû écrire, selon le droit canon, à l’auteure ou à l’éditeur.

Seuls, l’affidavit du Père Berti et la correspondance de Maria Valtorta échangée à cette occasion, précisent cette altercation. Ces mêmes documents attestent de l’imprimatur verbal de Pie XII, un avis qui prime tout.


Ce qui suit maintenant n'est effectivement pas un argument ayant le même poids qu'un acte signé par une instance d'autorité, puisqu'il s'agit encore d'une révélation privée. NÉANMOINS, VU LE CRÉDIT QUE NOUS POUVONS METTRE DANS CELLES DE MARIA VALTORTA ( auxquelles un pape, entre autres, fut favorable ), IL SERAIT PLUS QUE JUDICIEUX D'EN TENIR LE PLUS GRAND COMPTE :

Le 10 mars, Maria Valtorta reçoit cette dictée sévère sur ceux qui tentent de s’opposer à l’œuvre et de la détruire : ils n’échapperont pas à un jugement sévère. Elle connaîtra leur nom au genre de mort qu’ils auront et elle les verra dans le lieu où ils expieront[15].

1950 :

Une lettre d’avril 1950 de Maria Valtorta à Mère Teresa Maria désigne l’orchestrateur de cette censure qui allait entrainer dix ans plus tard la mise à l’Index : le Père Mariano Cordovani (1883-1950).

Je ne sais pas si vous savez, écrit-elle, que le soir du Jeudi Saint (5 avril 1950), le Père Cordovani […] principal adversaire de l'Œuvre, est mort subitement (paralysie fulminante) sans avoir le temps de dire : Mon Jésus !
Et elle rajoute : Le plus beau dans tout cela est qu’il n’y a pas eu de tapage autour de l’évènement… départ du célèbre dominicain et du puissant dominicain. Pas même le Notiziario del mondo cattolico en a parlé ...
[16]

Le 6 juin, elle voit le visage du Père Cordovani émerger des flammes du Purgatoire.

Est-ce que tu le vois ? commente Jésus. Le reconnais-tu ? Il est là. Et il sera là longtemps, longtemps, longtemps au seul motif d'avoir combattu Moi, toi et l'Œuvre, agissant contre la Sagesse, la Charité, la Justice[17].

Ce n’était rien moins que le superviseur du Saint-Office. Il portait le titre de Maître des Palais apostoliques qui fut conféré pour la première fois à saint Dominique, fondateur de son ordre (O.P.). Il ne fut pas pourtant l’auteur des actions ultérieures.


Je vous entends citer, cher monsieur, les arguments développés lors de cette prétendue condamnation de l'oeuvre de 1949.

Ces arguments sont depuis répétés en boucle par des critiques comme vous, ou comme mrs Abauzit et Von Hazel.

Sachez que vous aviez des excuses, puisque jusqu'à présent, vous n'aviez pas à votre disposition de réponse satisfaisante à ce fatras d'insanités, et j'ai bien compris que, DE VOUS MÊME, vous n'avez pas le temps, ou pas l'énergie, de vous en rendre compte.

MAIS MAINTENANT, QUICONQUE SE RÉFUGIERA COMME VOUS DERRIÈRE CE VULGAIRE COPIÉ/COLLÉ LITTÉRALEMENT TISSÉ DE MENSONGES N'A PLUS AUCUNE EXCUSE.

DES RÉPONSES, VOUS EN AVEZ. ALORS MAINTENANT, SI VOUS PERSOSTEZ À COLPORTER LES MENSONGES DE PÉPÉ SOIT-DISANT "AU NOM DE L'EGLISE", VOUS SEREZ CONDAMNABLE EXACTEMENT COMME SU CES MENSONGES VENAIENT DE VOUS. À VOUS DE BIEN Y RÉFLÉCHIR.


Il est certain cependant, que Mr Migliorini ne se montra pas dans son comportement, un soutient exemplaire de l'œuvre : est-ce qu'on ne le surprendra pas ( et Mlle Valtorta comme vous l'appelez, en sera informée) à vouloir faire croire que l'auteur en était un servite de Marie, afin de se faire de l'argent avec la publication ?
Sylvanus
@apvs Si j'ai bien compris, vous remettez en cause l'existence historique de la condamnation de 1949. Et en même temps, vous copiez-collez un site qui dit que cette oeuvre aurait été stoppée le 15 février 1949.
Puis le site semble fustiger celui qui fut la source de cette condamnation (qui existerait sans exister). C'est un peu complexe…
Si j'ai menti (c'est à dire dit quelque chose de faux en …Plus
@apvs Si j'ai bien compris, vous remettez en cause l'existence historique de la condamnation de 1949. Et en même temps, vous copiez-collez un site qui dit que cette oeuvre aurait été stoppée le 15 février 1949.
Puis le site semble fustiger celui qui fut la source de cette condamnation (qui existerait sans exister). C'est un peu complexe…
Si j'ai menti (c'est à dire dit quelque chose de faux en pleine conscience), dites précisément en quoi. Ce sont les sources qui permettent de pauser les choses.
Quoiqu'il en soit, les autres condamnations, de 1959, de 1960, de 1961, de 1985, de 1988, de 1996 et de 2021, sont là.
Je ne vous menace pas, comme vous semblez le faire, ce qui n'est pas chrétien.
Dieu vous bénisse, qu'elles que soient nos différents de point de vue.
Sylvanus
apvs
Si j'ai bien compris, vous remettez en cause l'existence historique de la condamnation de 1949.
Pardon, Sylvanus, mais j'espère que c'est involontaire de votre part. Je trouve cela très pénible de devoir répondre de ce que l'on n'a pas dit.
La condamnation existe bien, mais en réalité, elle n'a eu strictement aucun impact, puisque les actes du Saint-Siège de l'époque n'en font apparemment pas …
Plus
Si j'ai bien compris, vous remettez en cause l'existence historique de la condamnation de 1949.
Pardon, Sylvanus, mais j'espère que c'est involontaire de votre part. Je trouve cela très pénible de devoir répondre de ce que l'on n'a pas dit.
La condamnation existe bien, mais en réalité, elle n'a eu strictement aucun impact, puisque les actes du Saint-Siège de l'époque n'en font apparemment pas mention. Ce qui prouve encore que Pie XII s'opposa à cette première condamnation. Mais il ne put le faire que jusqu'à sa mort.

Après celle-ci, que se passa-t-il ? Migliorini avait donné une ouverture - ou plutôt un boulevard - pour permettre aux détracteurs de s'y engouffrer : à force de s'empresser à publier l'oeuvre, il le fit AVANT MÊME D'EN OBTENIR L'IMPRIMATUR ( et ceci n'est certainement pas imputable à Maria Valtorta ! )

L'argument était trop beau pour les détracteurs, ils s'en servir pour mettre à l'index l'ouvrage ( les écrits de saint Jean d'Avila n'avaient-ils pas connu le même sort, par le passé ? )

CEPENDANT, ILS NE PURENT AUCUNEMENT LE FAIRE ( les accusations de 1949 y avaient échoué ) POUR UNE RAISON DOCTRINALE.

ILS DURENT SE CONTENTER DE LE FAIRE POUR UNE RAISON DISCIPLINAIRE.

Les autres "jugements défavorables" sont somme toute un peu plus innocent que le premier de 1949, mais il est évident qu'ils s'en sont directement inspirés : sans vraie étude du texte, et prenant le parti de VALIDER les faux arguments de Pépé en 1949.

Certes, vous n'êtes pas mr Abauzit, mais vous validez à l'aveugle les mêmes contre-vérités que lui, ET J'Y AI DÉJÀ QUASI INTÉGRALEMENT REPONDU DANS MES POSTS.

Donc, si vous faites le choix de continuer à divulguer ces œufs pourris, c'est vous qui en deviendrez responsable, et je voudrais vous l'éviter.

Bonne soirée à vous +
apvs
D'autre part, j'aimerais bien savoir EN QUOI je vous ai menacé, cher monsieur. Est-ce en vous renseignant sur cette vision, concernant le sort du maître du Saint-Office, Mariano Cordovani, condamné à un très long purgatoire pour avoir combattu l'oeuvre venant de Dieu ? Moi, j'appellerais plutôt cela de la charité chrétienne, cher monsieur. Et je ne suis pas rémunéré pour cette gracieuse mise …Plus
D'autre part, j'aimerais bien savoir EN QUOI je vous ai menacé, cher monsieur. Est-ce en vous renseignant sur cette vision, concernant le sort du maître du Saint-Office, Mariano Cordovani, condamné à un très long purgatoire pour avoir combattu l'oeuvre venant de Dieu ? Moi, j'appellerais plutôt cela de la charité chrétienne, cher monsieur. Et je ne suis pas rémunéré pour cette gracieuse mise en garde. Vous pourriez donc plutôt m'en remercier. De rien, il n'y a pas de quoi, cher monsieur.
Sylvanus
@apvs Merci de vos précisions.
- La condamnation de 1949 existe bel et bien. Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas publiée (ce serait intéressant d'avoir effectivement son contenu précis) qu'elle n'aurait du être suivie ! Vous mettez Pie XII derrière cela : toujours sans la moindre preuve !
- Les autres condamnations (dont j'ai fait une liste partielle), elles aussi (dont une selon les actes du …Plus
@apvs Merci de vos précisions.
- La condamnation de 1949 existe bel et bien. Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas publiée (ce serait intéressant d'avoir effectivement son contenu précis) qu'elle n'aurait du être suivie ! Vous mettez Pie XII derrière cela : toujours sans la moindre preuve !
- Les autres condamnations (dont j'ai fait une liste partielle), elles aussi (dont une selon les actes du saint Siège approuvée directement par saint Jean XXIII) n'ont pas été suivies ! Ce ne sont pas des "oeufs pourris", mais une réalité ! Les textes de melle Valtorta (je n'incrimine pas celle-ci mes ses éditeurs), ont continué à être diffusés, malgré le nombre impressionnant de rappels.
- La menace (le terme est un peu fort), la voici (vous reconnaître majuscules et caractère gras) : "MAINTENANT, SI VOUS PERSISTEZ À COLPORTER LES MENSONGES DE PÉPÉ SOIT-DISANT "AU NOM DE L'EGLISE", VOUS SEREZ CONDAMNABLE EXACTEMENT COMME SI CES MENSONGES VENAIENT DE VOUS." Désolé, je ne suis pas condamnable en reprenant la condamnation de 1949, puisque qu'elle existe : il n'y a aucun mensonge ici.
- Que faites vous parmi les condamnations suivantes, dont celle de 1959 dont Benoît XVI disait : "l’Index conserve toute sa valeur morale, c’est pourquoi on ne considère pas opportun de diffuser et de recommander une œuvre dont la condamnation ne fut pas prise à la légère, mais sur des arguments réfléchis afin de neutraliser les dommages qu’une telle publication peut causer aux fidèles les moins avertis."?
Je reprendrais si vous voulez ce débat plus tard, afin de pauser les choses.
Bien à vous.
Sylvanus
apvs
Merci de vos précisions.
- La condamnation de 1949 existe bel et bien. Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas publiée (ce serait intéressant d'avoir effectivement son contenu précis) qu'elle n'aurait du être suivie !

Belle tentative de glisser comme une anguille, @Sylvanus ! 😂 PAR ICI, JE VOUS TIENS, ON NE BOUGE PLUS :))) Le contenu précis de cette "condamnation", vous en avez fait un superbe …Plus
Merci de vos précisions.
- La condamnation de 1949 existe bel et bien. Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas publiée (ce serait intéressant d'avoir effectivement son contenu précis) qu'elle n'aurait du être suivie !

Belle tentative de glisser comme une anguille, @Sylvanus ! 😂 PAR ICI, JE VOUS TIENS, ON NE BOUGE PLUS :))) Le contenu précis de cette "condamnation", vous en avez fait un superbe copié/collé, tous le monde le connaît. ET JE VOUS LE RÉPÈTE ( METTEZ VOS SONOTONES) : J'Y AI DÉJÀ RÉPONDU EN DÉTAIL DANS MES POSTS, dommage pour vous, cher monsieur.

Si cette "condamnation" avait eu une quelconque valeur juridique, elle aurait FORCÉMENT, quoi que vous en pensiez, laissé une trace dans les actes pontificaux de l'époque : OR IL N'EN EST RIEN.

C'est donc que Mgr Pépé, coutumier du fait, était hors de tout cadre légal et ne fut pas pris en compte : CE QUI AMENA PAR LA SUITE SON RENVOI PAR PIE XII EN 1952 POUR FAUTE GRAVE.
apvs
- Les autres condamnations (dont j'ai fait une liste partielle), elles aussi (dont une selon les actes du saint Siège approuvée directement par saint Jean XXIII) n'ont pas été suivies ! Ce ne sont pas des "oeufs pourris", mais une réalité !
@Sylvanus... vous avez voulu jouer, et vous avez perdu, même si vous refusez de l'admettre encore publiquement.
Je viens de vous prendre en flagrant délit …
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- Les autres condamnations (dont j'ai fait une liste partielle), elles aussi (dont une selon les actes du saint Siège approuvée directement par saint Jean XXIII) n'ont pas été suivies ! Ce ne sont pas des "oeufs pourris", mais une réalité !
@Sylvanus... vous avez voulu jouer, et vous avez perdu, même si vous refusez de l'admettre encore publiquement.

Je viens de vous prendre en flagrant délit de tentative de tromperie, et vous ai démontré que Pie XII s'était bel et bien montré FAVORABLE À CETTE OEUVRE.

Son avis favorable balaie de facto toute forme de condamnation ou mise en garde possible ultérieure, rappelez-vous tout de même QUI était Pie XII : LE PAPE, et sa parole reste celle d'un pape, même après sa mort.

Et comment, s'il n'en avait pas été ainsi, ses proches au Vatican auraient-ils pu demander à Maria Valtorta où se situait le tombeau de saint Pierre ? Il fallait forcément que l'on sache à quel point Pie XII lui était favorable pour agir ainsi, ouvertement.
1 autre commentaire de apvs
apvs
"MAINTENANT, SI VOUS PERSISTEZ À COLPORTER LES MENSONGES DE PÉPÉ SOIT-DISANT "AU NOM DE L'EGLISE", VOUS SEREZ CONDAMNABLE EXACTEMENT COMME SI CES MENSONGES VENAIENT DE VOUS." Désolé, je ne suis pas condamnable en reprenant la condamnation de 1949, puisque qu'elle existe : il n'y a aucun mensonge ici.
Si, cher monsieur, cette condamnation sans valeur juridique EST un authentique TISSU DE MENSONGES …Plus
"MAINTENANT, SI VOUS PERSISTEZ À COLPORTER LES MENSONGES DE PÉPÉ SOIT-DISANT "AU NOM DE L'EGLISE", VOUS SEREZ CONDAMNABLE EXACTEMENT COMME SI CES MENSONGES VENAIENT DE VOUS." Désolé, je ne suis pas condamnable en reprenant la condamnation de 1949, puisque qu'elle existe : il n'y a aucun mensonge ici.
Si, cher monsieur, cette condamnation sans valeur juridique EST un authentique TISSU DE MENSONGES, et puisque je l'ai mis en lumière, que c'est désormais connu, VOUS ÊTES À PRÉSENT SANS EXCUSE DE LA CITER. Ca vous dérange, je l'entends bien, mais c'est comme ça.
Sylvanus
@apvs Il ne s'agit une fois de plus ni de gagner, ni de perdre ! Il y a une méthode historique, ce n'est ni vous ni moi qui l'avons inventée. Il n'y a aucune preuve historique d'une quelconque lecture de l'oeuvre par celui-ci, ni d'une validation. Si vous avez des documents historiques, ils pourront être publiés sur wikipedia, par exemple.
apvs
Libre à vous de faire comme si de rien n'était, cher monsieur. Mais je suis sûr que vous avez parfaitement compris.
"Ce qui est affirmé sans preuve peut être réfuté sans preuve", disait Beaumarchais ? Et bien voici : vous avez prétendu que Pie XII n'avait pas pu lire l'œuvre avant l'entretient. C'est un contre argument SANS AUCUNE PREUVE.
Or, contrairement à vos dires :
- non seulement c'était …
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Libre à vous de faire comme si de rien n'était, cher monsieur. Mais je suis sûr que vous avez parfaitement compris.

"Ce qui est affirmé sans preuve peut être réfuté sans preuve", disait Beaumarchais ? Et bien voici : vous avez prétendu que Pie XII n'avait pas pu lire l'œuvre avant l'entretient. C'est un contre argument SANS AUCUNE PREUVE.

Or, contrairement à vos dires :
- non seulement c'était facile pour Pie XII en un an de tout lire,
- mais il semble bien qu'il y ait eu des témoins oculaires de l'avancée de cette lecture complète par le pape, qui serait donc tout à fait avérée.

Quant à l'entretien, c'est un fait historique, daté, constaté, qui a laissé des traces dans les registres du Vatican, quiconque nierait cela se ridiculiserait.

Et vous savez bien que Wikipedia n'est pas à la hauteur, pas suffisamment achalandé, pour ce qui est de ces questions internes à l'Eglise.

Donc si vous refusez de consulter le site très bien sourcé de mr Debroise, vous êtes dans un déni de réalité.
Sylvanus
@apvs Vous faites dans la propagande, et non dans l'histoire. Je n'ai pas dit que Pie XII n'avait pas pu lire ces écrits : j'ai dit qu'il n'y avait à ma connaissance strictement aucune preuve de cela. Peut être les archives du Vatican on des documents à ce sujet : mais en l'état rien, nada.
Wikipedia est une encyclopédie libre, mai en général sérieuse. Ce qui est affirmé doit être sourcé ; …Plus
@apvs Vous faites dans la propagande, et non dans l'histoire. Je n'ai pas dit que Pie XII n'avait pas pu lire ces écrits : j'ai dit qu'il n'y avait à ma connaissance strictement aucune preuve de cela. Peut être les archives du Vatican on des documents à ce sujet : mais en l'état rien, nada.
Wikipedia est une encyclopédie libre, mai en général sérieuse. Ce qui est affirmé doit être sourcé ; très loin de la pratique utilisée par vous ou d'autres valtortistes : affirmer sans preuve à l'appui.
Ce n'est pas parce qu'il semble effectivement avoir rendez-vous que : le pape aurait tout lu, apprécié et validé cette oeuvre.
Quoiqu'il en soit de Pie XII, l'ensemble des condamnations suivantes à très clairement indiqué la position de l'Église, n'en déplaise aux valtortistes militants.
Dieu vous bénisse.
Sylvanus
P.-S. : Vous dites : "Il semble qu'il y ait eu des témoins de cette lecture complète". Intéressant. Vos sources précises, svp.
apvs
Je n'ai pas dit que Pie XII n'avait pas pu lire ces écrits : j'ai dit qu'il n'y avait à ma connaissance strictement aucune preuve de cela.
Ah pardon, cher @Sylvanus, cela doit être une erreur d'inattention de votre part, cela peut arriver, mais voici TEXTUELLEMENT ce que contient le début de votre publication ci-dessus :
Cette autorisation orale du pape paraît invraisemblable : le pape n’aurait …Plus
Je n'ai pas dit que Pie XII n'avait pas pu lire ces écrits : j'ai dit qu'il n'y avait à ma connaissance strictement aucune preuve de cela.

Ah pardon, cher @Sylvanus, cela doit être une erreur d'inattention de votre part, cela peut arriver, mais voici TEXTUELLEMENT ce que contient le début de votre publication ci-dessus :

Cette autorisation orale du pape paraît invraisemblable : le pape n’aurait pu raisonnablement donner une telle autorisation que s’il avait lu l’ouvrage et s’était assuré de son orthodoxie ; mais comment le pape aurait-il trouvé le temps de lire ces 10 000 pages ?

Donc, vous l'avez bien dit, ce qui n'empêche que vous puissiez bien sûr vous rétracter, et adopter une opinion plus neutre, en avançant simplement que : POUR VOUS, pour que VOUS PERSONNELLEMENT vous puissiez y croire, il manquerait encore suffisamment de preuve. Vous y croiriez le jour où d'un clic, vous puissiez tomber sur des documents recommandés par exemple par Wikipedia.
Clic = Wikipedia dit que c'est vrai = donc c'est vrai = Sylvanus y croit.

Mais c'est TRÈS DIFFÉRENT que de publier que c'est FAUX ( or deux petits raisonnements très simples prouvent que non. )

Bien à vous.
apvs
@Sylvanus Bonsoir à vous, cher monsieur. Merci de reprendre cette discution évidemment intéressante, puisqu'il s'agit ( pour moi ) de défendre ce que Dieu a décidé de donner à son Église, non pour ajouter quoi que ce soit à la Révélation ou pour la modifier, mais pour permettre aux fidèles de s'enraciner dans l'amour de Dieu et de l'Evangile, par ce moyen puissant pour surmonter les tentations …Plus
@Sylvanus Bonsoir à vous, cher monsieur. Merci de reprendre cette discution évidemment intéressante, puisqu'il s'agit ( pour moi ) de défendre ce que Dieu a décidé de donner à son Église, non pour ajouter quoi que ce soit à la Révélation ou pour la modifier, mais pour permettre aux fidèles de s'enraciner dans l'amour de Dieu et de l'Evangile, par ce moyen puissant pour surmonter les tentations propre à notre époque, à ses innombrables sollicitations qui nous éloignent de l'essentiel, de l'instruction théologique, des vertus théologales.

Je commence ma réponse sur un point, sur lequel vous semblez extrêmement sûr de vous, et qui pourtant, ne fait que montrer votre très peu d'intérêt pour le sujet, et disons-le carrément : votre négligence, qui tranche sur le côté irréprochable que vous voudriez vous donner.

Je veux parler de S.S.Pie XII.

Voyons ce que vous avancez, et sur quoi cela repose.

Vous me dites ( répétant simplement l'argument "massu" de beaucoup, comme Abauzit et Von Hazel ) : Pie XII NE POUVAIT PAS ( c'est ce que vous prétendez, arrêtez-moi si je me trompe ) AVOIR LU CETTE OEUVRE DE 10 000 PAGES, AVANT DE RECEVOIR EN AUDIENCE PRIVÉE LES PROMOTEURS DE CELLE-CI.

Pardon de vous le dire, mais vous avez voulu jouer, et vous avez perdu, cher monsieur. Parce que je n'ai pas non plus QUE deux neurones qui se battent en duel, voyez-vous.

Regardez seulement : je ne suis pas un prestidigitateur, je suis un simple chrétien, mais assez instruit pour faire un calcul ultra simple. Et comme visiblement vous ne l'avez pas fait, mr Sylvanus, et bien je m'en vais le faire pour vous, là : ce soir, sous vos yeux. Est-ce que vous êtes prêt ? Parce que cela va aller TRÈS VITE.

L'Oeuvre a été transmise à Pie XII environ 1 an avant qu'il ne convoque Mr Migliorini et Berti, afin de s'entretenir avec eux au sujet de l'œuvre. OR DANS UNE ANNÉE, PAR CHEZ MOI, IL Y A 365 JOURS.
10 000 pages ÷ 365 jours = 27 pages/jours environ.

ET VOILÀ.

Cher monsieur : vous jubiliez d'avoir la preuve que Pie XII ne pouvait pas avoir eu le temps de prendre personnellement connaissance de l'oeuvre. DONC SELON VOUS, POUR UN HOMME DE LETTRE COMME PIE XII, IL ETAIT IMPOSSIBLE DE LIRE 27 PAGES PAR JOUR PENDANT UN AN !

Question : est-ce que c'est un jeu, de ridiculiser S.S.Pie XII post mortem ? C'est vrai que c'est plus facile maintenant qu'il ne peut plus se défendre. Mais laissez-moi vous le dire, cher monsieur : c'est petit, très très petit, mesquin, ce genre de moquerie, faite en plus sur un ton pompeusement intellectuel, sûr de sois.

CONCLUSION DE CETTE INCROYABLE ENQUÊTE, MENÉE ET RÉSOLUE GRACE À UNE DIVISION :

OUI, PIE XII AVAIT EU LE TEMPS DE SE FAIRE UNE CONVICTION PERSONNELLE AU SUJET DES ÉCRITS INSPIRÉS À MARIA VALTORTA, AVANT LE FAMEUX ENTRETIEN.

Mais attendez encore un peu s'il vous plaît, cher monsieur, car il y a un élément tout aussi simple que votre négligence a complètement oublié ( ou bien est-ce volontaire ? ) de prendre en considération.

Voici.

Pie XII S'ÉTAIT FAIT ( nous en avons maintenant tous les deux la certitude, à moins que vous soyez un imbécile) SA PROPRE CONVICTION CONCERNANT L'OEUVRE AVANT L'ENTRETIEN.

SI SON OPINION AVAIT ÉTÉ DÉFAVORABLE À L'OEUVRE, CHER MONSIEUR, IL AURAIT ÉTÉ ABSURDE QUE LE PAPE SE DÉRANGE POUR SI PEU, IL Y AVAIT BIEN D'AUTRES ORGANES DU VATICAN POUR LE SIGNIFIER À NOS DEUX PROMOTEURS DE L'OEUVRE, SANS ALLER JUSQU'À DÉRANGER LE PAPE EN PERSONNE.

La conclusion que vous redoutiez s'impose pourtant désormais :
LE FAIT MÊME QUE CE SOIT PIE XII EN PERSONNE QUI AIT REÇU MRS MIGLIORINI ET BERTI MONTRE CLAIREMENT QUE PIE XII ÉTAIT FAVORABLE À L'OEUVRE. ET PUISQU'IL EN EST AINSI, IL EST QUASIMENT CERTAIN QUE LA PAROLE QUI LUI EST ATTRIBUÉE ( "Publiez l'Oeuvre (...) Ceux qui liront comprendront " ) SOIT AUTHENTIQUE.

Et pardon de vous le dire, cher monsieur : mais à force de hurler avec les loups, et d'avoir fait vôtre leurs arguments boiteux, sans y réfléchir par vous-même, malheureusement j'en suis fâché pour vous : cela vous revient dans le nez.

Et si le Vatican fit même appel à Maria Valtorta pour retrouver l'emplacement du tombeau de saint Pierre, cela montre à quel point on la tenait en estime, et cela ne pouvait pas être étranger au pape lui-même.
Sylvanus
@apvs Bonsoir,
Il ne s'agit ni de perdre, ni de gagner.
Vous parlez de Pie XII.
Concernant Pie XII, vous semblez affirmer que celui-ci aurait approuvé cette oeuvre. Qu'il ait pu lire celle-ci, je suis d'accord avec vous. Il aurait pu. Concernant l'hypothèse qu'il ait pu l'approuver verbalement, tout a fait possible aussi. Il aurait pu.
Ce n'est pas avec des "il aurait pu" que l'on peut affirmer …Plus
@apvs Bonsoir,
Il ne s'agit ni de perdre, ni de gagner.
Vous parlez de Pie XII.
Concernant Pie XII, vous semblez affirmer que celui-ci aurait approuvé cette oeuvre. Qu'il ait pu lire celle-ci, je suis d'accord avec vous. Il aurait pu. Concernant l'hypothèse qu'il ait pu l'approuver verbalement, tout a fait possible aussi. Il aurait pu.
Ce n'est pas avec des "il aurait pu" que l'on peut affirmer que celui-ci aurait lu, ni approuvé ces textes. À ma connaissance, aucun document historique ne permet d'affirmer cela. Si vous avez des documents à ce sujet, publiez-le si vous voulez, cela permettrait d'avancer.
La formule, par ailleurs, qu'elle soit authentique ou pas, est interprétable de deux façons : c'est une dictée du Christ, cela se voit ; c'est une narration imagée, cela se voit.
On ne peut se baser sur ces propos hypothétiques (compréhensibles de manière très différentes) pour "annuler" les condamnations successives de ces écrits, par les autorités légitimes de l'Église.
Quand à ce que vous affirmez (que je ne connaissais pas), que "le Vatican" (je ne sais qui, précisément), aurait fait appel à Melle Valtorta pour trouver le tombeau de saint Pierre, vos sources seraient les bienvenues, aussi.
Bien à vous.
Sylvanus
P.-S. : Je ne suis pas du tout dans la lignée de M. Abauzit, qui peut être très excessif, voir transformer des propos pour prouver sa thèse sédévacantiste.
apvs
À ma connaissance, aucun document historique ne permet d'affirmer cela.
Je vous pardonne encore ce manque de franchise, cher monsieur. Car, que vous le vouliez ou non, il est totalement hors de doute que Pie XII reçut Mr Berti et Migliorini concernant l'oeuvre de MV.
Et comme je vous l'ai déjà dit, cela démontre que Pie XII approuvait l'oeuvre ( donc, que vous l'admettiez ou non, QU'IL AVAIT TOUT …
Plus
À ma connaissance, aucun document historique ne permet d'affirmer cela.
Je vous pardonne encore ce manque de franchise, cher monsieur. Car, que vous le vouliez ou non, il est totalement hors de doute que Pie XII reçut Mr Berti et Migliorini concernant l'oeuvre de MV.

Et comme je vous l'ai déjà dit, cela démontre que Pie XII approuvait l'oeuvre ( donc, que vous l'admettiez ou non, QU'IL AVAIT TOUT LU, c'est une CERTITUDE, NON UNE SUPPOSITION : comment Pie XII aurait-il pu juger sans avoir lu ? Impossible.) Puisqu'autrement, il ne serait pas intervenu en personne.
Sylvanus
@apvs Vous affirmez que Pie XII aurait lu toute cette oeuvre, l'aurait jugée et approuvée. Publiez vos sources, simplement. C'est peut être votre croyance, je la respecte ; mais ce n'est pas à ma connaissance historique.
apvs
Mes sources sont déjà publiées, monsieur. Vous êtes dans un curieux déni de réalité.
- Pie XII avait eu l'oeuvre un an à l'avance, ce qui lui laissa matériellement le temps de la lire ,
- et puisqu'il convoqua mr Miglioroni et Berti au sujet de l'œuvre, c'est une preuve sans équivoque qu'il le fit, d'une part, et que d'autre part, son jugement était favorable.
C'est factuel, cher monsieur. Ça …Plus
Mes sources sont déjà publiées, monsieur. Vous êtes dans un curieux déni de réalité.
- Pie XII avait eu l'oeuvre un an à l'avance, ce qui lui laissa matériellement le temps de la lire ,

- et puisqu'il convoqua mr Miglioroni et Berti au sujet de l'œuvre, c'est une preuve sans équivoque qu'il le fit, d'une part, et que d'autre part, son jugement était favorable.

C'est factuel, cher monsieur. Ça vous gratte, ça vous dérange je le comprends bien, mais il n'y a rien d'autre à constater, à moins d'être un parfait imbécile. Je souhaite vivement que vous ne le soyez pas.
Sylvanus
@apvs Vous affirmez de Pie XII aurait lu cette oeuvre, l'aurait jugée et approuvée. Quand je vous demande des sources précises (des sources historiques), vous me dites qu'elles l'ont été. En fait : rien n'a été publié.
Vous faites un raisonnement spécieux. Pie XII a vu des responsables, cela semble probable. Vous en "déduisez" de cette rencontre qu'il aurait lu l'intégralité de ce texte, qu'il …Plus
@apvs Vous affirmez de Pie XII aurait lu cette oeuvre, l'aurait jugée et approuvée. Quand je vous demande des sources précises (des sources historiques), vous me dites qu'elles l'ont été. En fait : rien n'a été publié.
Vous faites un raisonnement spécieux. Pie XII a vu des responsables, cela semble probable. Vous en "déduisez" de cette rencontre qu'il aurait lu l'intégralité de ce texte, qu'il l'aurait apprécié et approuvé… Y a pas de lien de causalité. Un pape rencontre des centaines de gens : ce n'est pas parce qu'un pape reçoit une personne (ou ses représentants) qu'il a lu toutes ses œuvres, les a apprécié, et en recommande la diffusion ! C'est pas sérieux !
Si vous avez des sources précises [c'es à dire des textes précis] (et non des raisonnements spécieux), publiez-les, si vous voulez.
Je fais une pause sur le sujet. Je compte à la suite (uniquement à partir de sources), reprendre les affirmations valtortiennes concernant justement le soutien de personnalités de l'Église et les évaluer.
Bien à vous.
Sylvanus
P.-S. : il faudrait vraiment que quelqu'un de sérieux (et non militant) fasse une thèse sur le sujet : un point sérieux sur les condamnations, par exemple (je suis sûr qu'il en manque, et beaucoup de sources); et une évaluation sérieuse de tout le discours de Melle Valtorta et des valtortistes.
Sylvanus
@apvs Bonjour cher frère,
Une réponse rapide à vos remarques. Je répondrai à la première question : l'Église interdit-elle la lecture des œuvres de Melle Valtorta ? Je précise que je ne juge pas de l'authenticité de la vie spirituelle de celle-ci. Je me borne à ce point.
Je reprendrai les différentes condamnations, dans la mesure du possible le texte lui-même de l'Église. Par rapport à celles …Plus
@apvs Bonjour cher frère,
Une réponse rapide à vos remarques. Je répondrai à la première question : l'Église interdit-elle la lecture des œuvres de Melle Valtorta ? Je précise que je ne juge pas de l'authenticité de la vie spirituelle de celle-ci. Je me borne à ce point.
Je reprendrai les différentes condamnations, dans la mesure du possible le texte lui-même de l'Église. Par rapport à celles-ci la réaction des valtortistes. Puis une synthèse.
Cette réponse est bien imparfaite. Il serait intéressant, si quelqu’un avait le temps, de préciser toutes les sources et de mieux pauser les choses.

——

1° - Condamnation de 1949
Il apparaît que cet ouvrage est d'emblée interdit de publication le 15 février 1949 par le saint office. [Je n'ai pas le texte de la condamnation, qu'il serait intéressant de citer].
Les valtortistes invoquent un "imprimatur verbal" de Pie XII, qui aurait précédé cette interdiction, et qui aurait invalidé cette condamnation. Ils invoquent que ce ne serait qu'une interdiction sur la forme (pas d'imprimatur) ; n'ayant pas le texte de l'interdiction, il est difficile de valider ou d'invalider cette hypothèse.
Voici une source à ce sujet : "le pape leur aurait dit de publier l’œuvre telle quelle, en ajoutant : « Qui lira, comprendra. » Cette autorisation orale du pape paraît invraisemblable : le pape n’aurait pu raisonnablement donner une telle autorisation que s’il avait lu l’ouvrage et s’était assuré de son orthodoxie ; mais comment le pape aurait-il trouvé le temps de lire ces 10 000 pages ? Cette autorisation du pape paraît d’autant plus invraisemblable que le Saint-Office a interdit définitivement (sans correction possible) l’œuvre un an plus tard, en février 1949. Les quatre premiers volumes furent pourtant publiés, sans Imprimatur, de 1956 à 1959. (source : estudostomistas.org/que-penser-de-maria-valtorta/)
Je note que très clairement les éditeurs ont été dans la désobéissance à la sainte Église en publiant ces ouvrages, sans imprimatur. Melle Valtorta était elle au courant de cette parution contraire à la condamnation de 1949 ?

2° - La condamnation de 1959 et 1960
"Le 16 décembre 1959, les livres édités furent mis à l’index. L’Osservatore romano publia la mise à l’Index accompagnée d’un article justifiant la condamnation. En voici quelques extraits :
Les quatre Évangiles nous présentent un Jésus humble et plein de réserve ; ses discours sont sobres, incisifs, mais d’une suprême efficacité. Au contraire, dans cette sorte d’histoire romancée, Jésus est loquace à l’excès et ressemble à un propagandiste, toujours prêt à se proclamer Messie et Fils de Dieu, et à déclamer des leçons de théologie dans les mêmes termes dont se servirait aujourd’hui un professeur de théologie. Dans les récits de l’Évangile, nous admirons l’humilité et le silence de la Mère de Jésus ; au contraire, pour l’auteur (homme ou femme) de cet ouvrage, la très sainte Vierge a la faconde d’une avocate moderne, toujours présente partout, et toujours prête à fournir des leçons de théologie mariale, parfaitement au courant des dernières études des spécialistes actuels en cette matière. […] Quelques pages sont plutôt scabreuses et font penser à des descriptions et des scènes de romans modernes. Nous n’en donnerons que quelques exemples, ainsi la confession faite à Marie par une certaine Aglaé, femme de mauvaise vie (1er volume, p. 790 et suivantes [Ces références ne correspondent pas à l’édition actuelle en français, mais à celle publiée à cette époque en italien]) ; le récit peu édifiant des pages 887 et suivantes du 1er volume; un ballet exécuté certainement d’une façon impudique devant Pilate au Prétoire (volume 4, p. 75) etc. […] Pour finir, je signale une autre affirmation étrange et imprécise où l’on dit de la Madone : « Toi, tout le temps que tu resteras sur la terre, tu seras la deuxième après Pierre, comme hiérarchie ecclésiastique… » [C’est nous qui soulignons, signale L’Osservatore romano]
Réaction valtortiste : "Il s’agit d’une condamnation disciplinaire et non doctrinale."… pas tout à fait (il suffit de lire le texte plus haut)!
"La censure de la vie de Jésus de Maria Valtorta est aujourd’hui périmée pour trois raisons :
- Elle est invalide dès lors que le Pape, qui exerce l’autorité suprême en matière de révélations, avait publiquement et explicitement encouragé la publication, comme l’analyse Mgr Gagnon, spécialiste de ce sujet.
- Elle obsolète dès lors que l’Index a été aboli en droit et en conséquences en 1966.
- Elle est sans objet dès lors que l’imprimatur qui avait motivée la censure n’est plus requis depuis 1975 pour ce type de livre." (source : maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm)
Réponse aux trois points : concernant le pape Pie XII, nous n'avons aucune preuve historique qu'il ait conseillé l'oeuvre. Ce texte est évidemment valide ! Ce n'est pas par ce que l'index a été supprimé qu'il ne garde pas de valeur morale (comme le rappela le cardinal Ratzinger). Concernant l'imprimatur, le fait qu'il ne soit plus exigé actuellement n'empêche pas la condamnation de demeurer valide.
Rappel : « Actes de la Congrégation du Saint Office Décret de l'interdiction des livres jeudi 16 décembre 1959 À la session générale de la congrégation du Saint Office, les éminents et révérends cardinaux préposés à la garde des choses concernant la foi et les mœurs ont condamné et mis à l'index des livres interdits, par un vote du conseil, une œuvre anonyme, en 4 volumes, dont le « poème de Jésus » (édition M.Pisani, Isola del Liri) ainsi que le « poème de l'Homme-Dieu » (Ibidem) qui ont été ajoutés au susdit index. Le vendredi 18 de ce même mois et année, le Saint Père, par la grâce de Dieu, Jean XXIII, pendant l'audience accordée au cardinal secrétaire du saint Office, a approuvé et ordonné la publication de cette résolution des éminents pères qui lui a été rapportée. Fait à Rome sous les auspices du saint Office, le 5 janvier 1960. Sebastianus Masala, secrétaire »
Que fait l’éditeur ? En dépit de cette mise à l'Index, il lance une seconde édition ! Comme soumission à la sainte Église, il y a mieux !

3° - Reprise de la condamnation en 1961
Suite à cela, de nouveau, L'Osservatore Romano répète les termes de la condamnation, dans un article du 1er décembre 1961 [article qu’il serait intéressant de publier].
Conclusion : l’éditeur continue de diffuser cette œuvre !

4° - 1985 : La congrégation pour la doctrine de la foi
« Le cardinal Joseph Ratzinger, en tant que préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) est amené à deux reprises à émettre un avis négatif sur les écrits de Maria Valtorta. Une première fois, le 31 Janvier 1985 où il répond à la lettre datée du 18 mai 1984 adressée à la CDF par un prêtre de l’archidiocèse de Gênes concernant la position de l’Église sur l’œuvre de Maria Valtorta. Par une lettre personnellement adressée au cardinal Giuseppe Siri dont dépend le prêtre requérant, il rappelle que « bien qu’aboli, l’Index conserve toute sa valeur morale, c’est pourquoi on ne considère pas opportun de diffuser et de recommander une œuvre dont la condamnation ne fut pas prise à la légère, mais sur des arguments réfléchis afin de neutraliser les dommages qu’une telle publication peut causer aux fidèles les moins avertis. » (source : wikipedia) [note : il serait intéressant de publier cette lettre, si quelqu’un en a copie]
Question : que pensent les valtortistes de ce rappel de condamnation, très claire ?

5° - 1988 : à nouveau le préfet pour la Congrégation pour la doctrine de la fois s’exprime
« Une seconde fois, le 9 septembre 1988, où il fait répondre à une fidèle canadienne par son secrétaire personnel, Josef Clemens, que l'ouvrage de Maria Valtorta est « un ensemble de fantaisies enfantines, d’erreurs historiques et exégétiques, le tout présenté dans un contexte subtilement sensuel. » (Wikipedia)

6° - Condamnation de 1992
« Le 6 janvier 1992, le secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, Dionigi Tettamanzi, demande à l'éditeur de Maria Valtorta « pour le vrai bien des lecteurs et dans l’esprit d’un authentique service à la foi de l’Église [...] dans le cas d'une éventuelle réimpression des volumes, qu'il soit indiqué clairement dès les premières pages que les «visions» et les «dictées» rapportées ne peuvent être tenues d’origine surnaturelle, mais doivent être considérées simplement comme des formes littéraires dont l’auteur s’est servie pour raconter, à sa manière, la vie de Jésus. » (source : wikipedia) [si quelqu’un a le texte en italien, ce serait parfait]
Résultat ? L’éditeur (sauf erreur de ma part), n’en a a nouveau eu cure, et ne respecte pas cette demande expresse.

7° - La condamnation de 2021
La commission doctrinale de la Conférence des évêques de France s’exprime le 29 septembre 2021, pour reprendre globalement les mêmes propos que ceux déjà clairement exprimés auparavant.
Réponse de la fondation Valtorta aux évêques et religieux : mariavaltorta.com/…es-eveques-de-france-des-religieux-et-des-fideles/
La thèse développée ? Que les évêques de France se seraient laisser berner par Wikipedia… Ni plus ni moins !!! Et que cette page de wikipedia serait tenue par des gens pas dont elle connaîtrait les intentions profondes : "Leur but est de réduire l’œuvre de cette mystique catholique à sa mise à l’Index et ses rappels, afin d’en déconseiller la lecture." C'est la même réaction par rapport à toutes les condamnations : elles sont faites par des gens mal intentionnés ou trompés par les méchants ; les gentils (papes ou saints, si possible [sans aucune preuve historique, bien sûr]) eux promouvraient la lecture.
Comme si une commission, lorsqu’elle travaillait, se contentait de lire une page wikipedia ! (fort bien faite et sourcée, d’ailleurs, et qui a l’air de bien gêner les valtortistes).
J’apprends dans ce communiqué que, outre Pie XII, saint Paul VI et saint Jean-Paul II auraient « lu, apprécié et recommandé ces écrits. » (il ne manque que Jean XXIII, Benoît XVI et le pape François au palmarès)) ! Si ces éléments sont historiques, ce serait intéressant d’en publier les sources… La, j'ai peur que comme pour le padre Pio, ce soit du "X dit qu'il a entendu dire par on ne sait qui que X aurait dit à x que Valtorta, c'est bien".
La 7ème fois, comme les six fois d’avant, pas de soumission à la sainte Église.
Je me pose une question : serait-ce être fidèle à Mlle Valtorta que des préférer ses écrits à la soumission à la sainte Église ?
Simple curieux
La référence au site maria-valtorta n'est pas sérieux.
Allez sur le site de Mosanto demander si le Roundup est toxique... Votre référence est du même genre. Que m'importe les fanatiques qui s'empoisonnent le corps avec ça. Et qu'un groupuscule empoisonne leurs âmes avec Valtorta.
Mais attention au péché de scandale : "être responsable de la destruction de l'âme du prochain". Je cite Matthieu X-28Plus
La référence au site maria-valtorta n'est pas sérieux.
Allez sur le site de Mosanto demander si le Roundup est toxique... Votre référence est du même genre. Que m'importe les fanatiques qui s'empoisonnent le corps avec ça. Et qu'un groupuscule empoisonne leurs âmes avec Valtorta.
Mais attention au péché de scandale : "être responsable de la destruction de l'âme du prochain". Je cite Matthieu X-28 :"Craignez plutôt celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l'âme et le corps."
Le Cardinal Ratzinger reconnut le 9 septembre 1988 que Valtorta qu'il n'est « pas opportun » de diffuser ou de recommander l'ouvrage de Maria Valtorta, en raison des « dommages qu'une telle publication peut causer aux fidèles les plus naïfs ». 31 janvier 1985, cote 144/158.

Les faux des passionnés de Maria Valtorta qui n'ont jamais pu apporter les références avec les scans !
- En 1948, Pie XII n'a jamais dit de publier son œuvre.
- La lettre du 17 janvier 1974 de Paul VI est une légende urbaine.
- L'imprimatur de 1992 délivré lors de la Conférence épiscopale italienne est conditionnel et continue de condamner Maria Valtorta.
- La lettre de Jésus à Maria Valtorta plaçant son œuvre à la hauteur des Évangiles est son seul délire.

Voici quelques unes des hérésies de Maria Valtorta :
- « Moi, Marie, la Mère de Dieu, ai racheté la femme par ma maternité divine. J’ai effacé la faute de nos premiers parents ». Mais c’est Notre-Seigneur Qui a racheté les hommes après le péché originel d’Adam et Ève !
- « Notre Dame [Vierge Marie] avait déjà la science infuse à l’âge tendre de trois ans. »
- « Notre-Seigneur dit aux Apôtres à plusieurs reprises que Judas serait celui qui Le trahirait. »
- « L’âme de Notre-Dame fut créée avant sa conception. »
- Sainte Anne savait que sa fille était exempte du péché originel.
- La très Sainte Vierge Marie aurait eu la vision béatifique depuis sa conception.
- Le péché originel était un péché de la chair (hérésie manichéenne), et l’Arbre de Vie dans le Jardin d’Éden n’était qu’un arbre symbolique.
- Etc.

Je suis chrétien, très catholique, attaché à défendre la très Sainte Eglise Catholique, Une et Apostolique et nos papes. Ils ont l'infaillibilité pontificale ex cathedra, c'est à dire sur la foi et les mœurs. Leurs condamnations sont unanimes sur les écrits de Maria Valtorta.
amdg0379
Simple curieux, combien de pages de l'oeuvre avez-vous lues ?
apvs
La référence au site maria-valtorta n'est pas sérieux.
Allez sur le site de Mosanto demander si le Roundup est toxique...

Ce que vous dites là n'est pas sérieux, @Simple curieux. C'est comme si vous découragiez de croire en la sainte Religion catholique du fait que seuls les catholiques la déclarent vrai ! Cela ne rime à rien, votre raisonnement est faux.
Et cela pour encore plusieurs raisons : …
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La référence au site maria-valtorta n'est pas sérieux.
Allez sur le site de Mosanto demander si le Roundup est toxique...

Ce que vous dites là n'est pas sérieux, @Simple curieux. C'est comme si vous découragiez de croire en la sainte Religion catholique du fait que seuls les catholiques la déclarent vrai ! Cela ne rime à rien, votre raisonnement est faux.

Et cela pour encore plusieurs raisons :
- la première est que le Roundup EST un toxique, et ce n'est certainement pas Monsanto qui vous dira le contraire sur son site : ce sont eux qui ont fabriqué les tonnes de défolliant que les EUs pulvérisaient sur le Vietnam pour gagner la guerre par la famine. Il n'y a pas lieu d'aller consulter un pape pour savoir si le roundup est toxique à boire. Votre exemple n'est pas valable.

- La deuxième raison est que le but de Monsanto est unique et simple : se faire beaucoup d'argent, peu importe les moyens. S'ils avaient vu qu'ils pouvaient gagner plus d'argent en commercialisant des armes de poing pour enfant, ils l'auraient fait, en laissant tomber le roundup.

Là encore, votre exemple tombe à l'eau, tant il est clair POUR QUI LIT L'OEUVRE DE MV que le but de Celui qui l'a donnée n'est pas de permettre à une société de "se faire beaucoup d'argent", mais de contribuer activement au salut du monde d'aujourd'hui, en ranimant son amour pour Dieu, son Christ, sa sainte Mère, pour l'Eglise catholique romaine, et en le détournant des hérésies, spécialement du modernisme.

Ensuite, vous vient à l'esprit tout un fatras d'idée sur les prétendues affabulations des "passionnés de l'œuvre de MV", et là encore, je ne trouve bizarrement AUCUNE rigueur dans votre pensée, encore moins de preuve de quoi que ce soit.

Plus grave encore, je lis des choses que vous inventez au fur et à mesure que cela vous vient. Rassurez-vous, je peux vous aider à continuer :
- L'oeuvre prétendait que le Christ et la Vierge avaient des portables
- elle décrit le Christ comme un passionné de volcanologie et toute sorte de sciences profanes
- elle oublie de mentionner le Notre Père ( !!! )
- dans l'oeuvre, le Christ est dépeint comme ne souffrant absolument pas, lors de sa Passion
Etc etc etc...
Voilà, ce n'était pas bien dur de vous aider.

Plus sérieusement, soyez certain que je répondrai à vos allégations mensongères, en prouvant leur fausseté digne de celles de mrs Abauzit et Von Hazel. Je vous mets aussi en garde contre votre mauvaise foi, car elle a envoyée des persécuteurs de cette oeuvre en purgatoire ( cf les Carnets ). Non monsieur, on ne se moque pas de Dieu, du moins pas impunément ( moquez vous plutôt de moi, ce sera moins dommageable pour vous. )
In Corde Iesus et Maria +
Marie Tom
C'est imposture, elle est à mon avis victime
olivierjean
La condamnation : Sept fois au minimun des ecrit de Maria Valtorta par la Sainte Eglise Catholique Romaine !!!
L'Église catholique reste sur cette condamnation,
apvs
Faux : l'Eglise ne condamne JAMAIS 7 fois, monsieur le faux prophète. Une fois lui suffit. Et dans le cas de MV, Pie XII protégea l'oeuvre tant qu'il fut en vie, il limogea Mgr Pépé pour faute grave, car il avait censuré des livres parlant du padre Pio en toute désobéissance.
Mais après sa mort, le "saint office", responsable notamment d'avoir jadis interdit les œuvres de saint Jean d'Avila (…Plus
Faux : l'Eglise ne condamne JAMAIS 7 fois, monsieur le faux prophète. Une fois lui suffit. Et dans le cas de MV, Pie XII protégea l'oeuvre tant qu'il fut en vie, il limogea Mgr Pépé pour faute grave, car il avait censuré des livres parlant du padre Pio en toute désobéissance.
Mais après sa mort, le "saint office", responsable notamment d'avoir jadis interdit les œuvres de saint Jean d'Avila ( réhabilités depuis fort heureusement) se jeta sur sa proie et mis à l'index "L'Évangile tel qu'il m'a été révélé". Pourtant, il ne put pas s'en débarrasser comme Mgr Cochon de Jeanne d'Arc, car CETTE MISE À L'INDEX NE FUT EN AUCUN CAS DOCTRINALE ( mais je doute que vous sachiez faire la distinction ) ET FUT LEVÉE PAR LA SUITE.
apvs
Et maintenant, il en pense quoi, sieur Sylvanus, des écrits de Maria Valtorta ? 😇 😇 😇 😎
Sylvanus
@apvs Merci de vos précisions ! Sylvanus est en week-end ! Il en pense ce qu'en pense l'Église, depuis la première condamnation de 1949 à la dernière mise en garde de la conférence des évêques de France. J'ai du mal avec les papotages dans ce récit imagé, en particulier. Je vous répondrai en début de semaine prochaine, si vous voulez.
apvs
Pépé ? limogé pour faute grave par sa sainteté Pie XII, le saint office qui se fichait des ordres du pape, c'est eux que vous soutenez, Sylvanus ? Après tout, j'en suis ravi, cela vous va assez bien :))) Moi, je suis du côté de S.S. Pie XII, qui avait reçu confirmation par une authentique voyante, de l'origine divine des écrits de MV, et surtout, du côté du Christ qui nous a fait ce précieux …Plus
Pépé ? limogé pour faute grave par sa sainteté Pie XII, le saint office qui se fichait des ordres du pape, c'est eux que vous soutenez, Sylvanus ? Après tout, j'en suis ravi, cela vous va assez bien :))) Moi, je suis du côté de S.S. Pie XII, qui avait reçu confirmation par une authentique voyante, de l'origine divine des écrits de MV, et surtout, du côté du Christ qui nous a fait ce précieux don de son Amour infini.
Je vais même vous dire : pour moi, 20mn de la vidéo accusatoire de messieurs Abauzit et Von Hazel est un papotage bien plus douloureux à s'infliger que 10 tomes de Maria Valtorta en entier ! 😊
amdg0379
apvs : je vous l'accorde, mr Abauzit est bien meilleur quand il fait sa contre-histoire du Général de Gaulle 😊
apvs
Et encore mieux :
apvs
Un pape familier des mystiques.
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Pie XII était familier de ces cas extraordinaires et il avait quelques raisons de l’être.
En avril 1937, le cardinal Eugenio Pacelli était alors un très proche collaborateur de Pie XI dont il dirigeait la Secrétairerie, le dicastère le plus important du Vatican puisque c’est celui du Pape lui-même. À cette date donc, Elisabetta, sa plus jeune sœur …
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Un pape familier des mystiques.

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Pie XII était familier de ces cas extraordinaires et il avait quelques raisons de l’être.

En avril 1937, le cardinal Eugenio Pacelli était alors un très proche collaborateur de Pie XI dont il dirigeait la Secrétairerie, le dicastère le plus important du Vatican puisque c’est celui du Pape lui-même. À cette date donc, Elisabetta, sa plus jeune sœur, lui présente une jeune fille de 21 ans qui venait de l’aborder sur la place Saint-Pierre. Elle avait reçu sa description de la Vierge Marie et l’ordre d’aller voir le futur Pie XII par son intermédiaire. Elle avait un message à lui transmettre. Ce qui fut fait.


Luigina Sinapi, la jeune voyante, lui transmit donc le message qu’elle venait de recevoir au lieu-dit Tre Fontane (les trois fontaines) à Rome :

Exactement dans dix ans, lui avait-elle confié, je reviendrai dans cet endroit. J'utiliserai un homme qui persécute aujourd'hui l'Église et veut tuer le Pape ... Maintenant vas sur la place Saint-Pierre, tu trouveras une dame habillée comme ça ... et tu lui demanderas de te conduire chez son frère Cardinal. Vous lui apporterez mon message. De ce lieu, j'établirai le trône de ma gloire à Rome ... Vous direz aussi au Cardinal qu'il sera le futur Pape.

Les prophéties se réalisèrent : d’abord l’élection de Pie XII deux ans après, en mars 1939, puis les
apparitions de Tre Fontane en avril 1947, soit dix ans presque jour pour jour, à Bruno Cornacchiola qui se convertit et alla tout dire au Pape qu’il voulait précédemment assassiner. Mais Pie XII avait déjà confié au P. Ricardo Lombardi, un jésuite, qu’il savait déjà tout.

Ces coïncidences frappèrent le Souverain-Pontife qui consultait souvent la voyante, soit par des entretiens téléphoniques, soit par des visites. Ce « passe-droit » était très mal vu des prélats et notamment du Saint-Office.

Lors d’une de ces visites, en janvier 1950, elle vint justement leur apporter un message du Ciel les alertant sur la mal qu’ils faisaient aux âmes en bloquant l’œuvre de Maria Valtorta à l’insu du Pape. La réaction fut violente allant jusqu’à des menaces, des brutalités physiques et même jusqu’à une menace explicite de viol de la part d’un prélat qui en resta paralysé jusqu’à ce qu’il reconnaisse cette violence.

Ces méfaits furent rapportés à Maria Valtorta par deux personnes de confiance, proches du Vatican. Ils sont développés dans
un autre article. Ils ne font que confirmer les mœurs délétères du Saint-Office et le soutien personnel de Pie XII à l’œuvre de Maria Valtorta.

Au moment où la jeune Luigina vint lui annoncer ses prophéties, le cardinal Eugenio Pacelli préfaçait Un Appel à l’Amour, un livre de révélations privées confiées à sœur Joséfa Menéndez (1890-1923). Des révélations majeures que Maria Valtorta lut à partir du 22 janvier 1949
[5], après qu’elle ait reçu ses visions de la vie de Jésus. Elle reconnut en elles l’Auteur divin qui l’avait aussi inspiré.

Ces quelques éléments indiquent bien l’intérêt de Pie XII pour les révélations privées et son désir d’exercer personnellement son jugement en ce domaine par-delà les censeurs du Saint-Office.


L'Œuvre progresse dans un climat favorable.

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Le 11 avril 1948, quelques semaines seulement après l’audience papale, Mgr Carinci se rend personnellement à Viareggio[6]. C’était un proche du Pape dont il organisait toutes les cérémonies religieuses et il avait été un confident de Pie X. Dans ses fonctions il eut à superviser 62 procès en canonisation et de 200 en béatification. C’est dire qu’il ne s’en laissait pas facilement compter. Aussi quand il écrivit plus tard :

Il me vient tout à fait spontanément le désir de remercier le Seigneur de nous avoir donné par l'intermédiaire de cette femme qui a tant souffert, qui est clouée au lit, une œuvre littérairement sublime, doctrinalement et spirituellement si élevée
[7].

Il reconnaissait par-là l’origine divine de l’Œuvre et sa haute valeur.

Lors de cette première entrevue, Maria Valtorta lui demande de prendre soin de l’approbation de l’Œuvre, ce que Jésus demandait avec insistance. Elle n’avait qu’une confiance limitée dans l’ordre des Servites de Marie à qui celle-ci avait été confiée
[8].

Le 20 mai 1948, Maria Valtorta note le climat de confiance qui règne désormais, surtout grâce au Père Berti
[9].

Été 1948, Parole di Vita eterna est publiée avec l’imprimatur de Mgr Barneschi. C’est une maquette de ce qui deviendra L’Évangile tel qu’il m’a été révélé.

Le 25 octobre 1948, Maria Valtorta annonce la sortie probable du premier tome
[10].

On n’imagine pas que ceci ait pu se dérouler dans l’entourage du Vatican sans l’avis favorable du Saint-Père. D’ailleurs il prit soin de l’Œuvre dès que le Saint-Office commença son attitude hostile qui aboutit, après la mort de Pie XII, à l’indigne mise à l’Index, fomentée de toutes pièces
[11].

Son soutien durant la période d’affrontement.


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Le 11 novembre 1948, le Procureur général des Servites de Marie (le secrétaire général de l’ordre), reçut une demande du Pape transmise par Mgrs Montini et Tardini pour que la future publication soit sécurisée par "une seconde approbation plus valide". Il devait faire appel à des imprimeurs "n'appartenant pas à la Cité du Vatican, afin de ne pas causer de dommages à l’Œuvre de la part de prélats hostiles" [12].

Le 23 décembre 1948, Maria Valtorta reçoit une supplique grave adressée par Dieu le Père Lui-même au Pape Pie XII. Il est invité à défendre avec autorité et fermeté une œuvre qui sera la "gloire future de son pontificat" [13].

Le 9 janvier 1949, sous la pression des évènements alarmants, Maria Valtorta prend l’initiative de s’adresser directement à Mgr Alfonso Carinci. Elle lui fait part que "des difficultés, continuelles et toujours croissantes, viennent de certains prélats pour empêcher le bon aboutissement de l’œuvre"
[14].

Elle fut bien inspirée de le faire, car ce proche de Pie XII, homme de piété et de pitié, sut neutraliser par la diplomatie l’offensive du Saint-Office. Il fit remonter l’arbitrage au Saint-Père et mobilisa "les personnages illustres" qui défendirent l’Œuvre
[15].

Cependant sa première réaction fut de temporiser et de minimiser les intentions du Saint-Office : les âmes saintes n’imaginent pas le mal, elles font confiance en tout
[16].

Au reçu de sa première lettre, Maria Valtorta lui répond immédiatement en l’assurant de sa confiance et de son obéissance
[17]. Mgr Carinci montre cette lettre au Saint-Père quelques jours après. Il note la réaction favorable de Pie XII qui lui dit s’occuper du Saint-Office [18].

Ainsi donc le Pape en personne s’occupait bien du cas de Maria Valtorta. Mais la réaction ne fut pas une réaction d’obéissance. Tout au contraire : le 5 février 1949, l’Œuvre est brusquement stoppée. Le Père Berti est convoqué en dehors de toutes procédures par deux censeurs, dont Mgr Giovanni Pepe, en charge de la censure des livres, celui-là même qui sera licencié par Pie XII trois ans plus tard pour une faute qui démontrait le peu d’importance que le Saint-Office accordait à l’avis du Pape
[19].

Sur l'initiative de Mgr Carinci, une deuxième entrevue avec le Saint-Père fut programmée ce qui suspendit temporairement l’offensive du Saint-Office. Mais cette seconde entrevue n’eut pas lieu pour deux raisons : parce que l’année sainte de 1950 mobilisa l’emploi du temps du Souverain-Pontife et parce que l’entourage du Pape, pourtant favorable à Maria Valtorta, ne souhaitait une confrontation directe avec le Saint-Office que l’on craignait.

Mgr Carinci organisa une supplique au Saint-Père où figurèrent les personnages d’autorité dont nous avons parlé, "les personnalités illustres" dont se moquera plus tard le Saint-Office, les taxant de naïveté. Datée du 29 janvier 1952, cette supplique de hauts personnages aboutit sur le bureau … du Saint-Office.

Le 29 juin 1952, fête des saints apôtres Pierre et Paul, Mgr Carinci célèbre la messe dans la chambre même de Maria Valtorta à Viareggio, lui causant une joie indicible
[20].

En août, Mgr Giovanni Pepe est démis de ses fonctions pour avoir mis à l’Index, sans l’avis du Pape, des livres parlant de Padre Pio.

C’est ainsi que les premiers tomes du Poema dell’Uomo-Dio purent sortir sans encombre à partir de 1956, mais peu de temps après la mort de Pie XII et le lendemain même de la cessation de fonctions de Mgr Carinci (5 janvier 1960), l’Osservatore romano publiait l’indigne mise à l’Index patiemment construite par certains membres du Saint-Office dans l’ombre des couloirs.

Mais leur victoire fut de courte durée, car si l’Œuvre de Maria Valtorta avait perdu ces puissants défenseurs le Ciel ne la laissa pas sans défense.

Le 8 décembre 1963, quand le cardinal Josef Frings déclara sous les applaudissements de l’assemblée conciliaire que :

Nul ne peut être condamné sans avoir été entendu, sans avoir eu la possibilité de se défendre et aussi de se corriger
[21].

Il ne parlait pas des mœurs régnant à l’époque dans les polices d’au-delà du rideau-de-fer, mais des procédures du Saint-Office qui étaient pour beaucoup "un objet de scandale"
[22].

Bientôt l’Index allait être supprimé, en droit et en conséquence. L’Œuvre allait alors illuminer le chemin de sept saints et bienheureux à la suite du Vénérable Pie XII
[23].
apvs
Alors, @Sylvanus, on dit merci qui ? 😇 😇 😇 😎
apvs
Réponse à sieur Sylvanus, qui exige des preuves que Pie XII avait effectivement encouragé la publication de l'œuvre de Maria Valtorta :
apvs
maria-valtorta.org/ValtortaWeb/055.htm
Oui, le soutien de Pie XII aux visions de Maria Valtorta [1] fut effectif et explicite.
L’audience papale.
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Tout le monde peut constater son adhésion à la seule lecture de l’Osservatore romano du 27 février 1948 relatant les audiences papales. Celle des PP. Berti, Migliorini et Cecchin y est mentionnée en page 1.
Un seul sujet pouvait réunir …
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maria-valtorta.org/ValtortaWeb/055.htm

Oui, le soutien de Pie XII aux visions de Maria Valtorta [1] fut effectif et explicite.

L’audience papale.

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Tout le monde peut constater son adhésion à la seule lecture de l’Osservatore romano du 27 février 1948 relatant les audiences papales. Celle des PP. Berti, Migliorini et Cecchin y est mentionnée en page 1.

Un seul sujet pouvait réunir ces trois personnes : Maria Valtorta. On n’en trouvera pas d’autres.

Pouvait-on déranger le Pape pour la moindre des révélations privées ? Non, car des procédures canoniques étaient prévues pour traiter ces cas, assez nombreux. Celui de Maria Valtorta était donc suffisamment important pour requérir ce haut niveau d’arbitrage.

Pouvait-il accorder une telle audience sans s’être fait un jugement par lui-même ? On ne l’imagine même pas. Il en avait donc suffisamment pris connaissance pour juger le cas digne d’une audience.

L’aurait-il fait si le jugement avait été négatif ou réservé ? D’autres se seraient chargés d’une telle besogne.

Ceci cautionne la genèse de cette entrevue. Le Père Berti en eut l’intuition et son réseau d’amitié fit le reste de proche en proche. Il est étonnant de constater combien l’entourage direct du Pape fut favorable à l’Œuvre de Maria Valtorta car on alla jusqu’à demander à la mystique où se trouvait le tombeau de Saint Pierre que l’on recherchait : une demande qui illustre bien le degré de crédibilité dont elle jouissait à la Secrétairerie d'Etat, la plus haute instance du Vatican.

On sait, par le témoignage des participants
[2] que Pie XII conclut tout naturellement l’audience par cet encouragement sans ambiguïté :

Publiez l'œuvre tel quelle. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non. Ceux qui liront comprendront.

Bien que, sur un tel sujet, le Souverain-Pontife soit le juge ultime
[3] l’avis était donné à titre personnel, comme le requiert la règle de l’Église en cette matière [4]. D’autre part, Pie XII demanda en fin d’audience, que l’imprimatur d’usage soit accordé par un évêque selon les règles de l’Église. En effet, nul n’est au-dessus des lois qu’il est chargé de défendre, … du moins dans l’Église.
olivierjean
La condamnation : Sept fois au minimun des ecrit de Maria Valtorta par la Sainte Eglise Catholique Romaine !!!
L'Église catholique reste sur cette condamnation,
Prononcée au minimum sept fois : en 1949, 1959, 1960, 1961, 1985 et deux fois en 1993. L'ouvrage a été d'emblée interdit de publication en 1949 par la Congrégation pour la doctrine de la foi.
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La condamnation : Sept fois au minimun des ecrit de Maria Valtorta par la Sainte Eglise Catholique Romaine !!!
L'Église catholique reste sur cette condamnation,

Prononcée au minimum sept fois : en 1949, 1959, 1960, 1961, 1985 et deux fois en 1993. L'ouvrage a été d'emblée interdit de publication en 1949 par la Congrégation pour la doctrine de la foi.
olivierjean
La condamnation : Sept fois au minimun des ecrit de Maria Valtorta par la Sainte Eglise Catholique Romaine !!!
L'Église catholique reste sur cette condamnation,
Prononcée au minimum sept fois : en 1949, 1959, 1960, 1961, 1985 et deux fois en 1993. L'ouvrage a été d'emblée interdit de publication en 1949 par la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Publié malgré cette interdiction en 1956…
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La condamnation : Sept fois au minimun des ecrit de Maria Valtorta par la Sainte Eglise Catholique Romaine !!!
L'Église catholique reste sur cette condamnation,

Prononcée au minimum sept fois : en 1949, 1959, 1960, 1961, 1985 et deux fois en 1993. L'ouvrage a été d'emblée interdit de publication en 1949 par la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Publié malgré cette interdiction en 1956-1959, il a été mis à l'Index par le Vatican le 16 décembre 1959. L'Osservatore Romano, journal officiel du Vatican, commente l'événement dans un article du 6 janvier 1960. En dépit de cette mise à l'Index, une seconde édition voit alors le jour. De nouveau, L'Osservatore Romano répète les termes de la condamnation, dans un article du 1er décembre 1961.
Malgré l'abolition de l'Index en 1966, le cardinal Ratzinger, futur pape Benoît XVI, confirme en 1985 qu'il n'est « pas opportun » de diffuser ou de recommander l'ouvrage de Maria Valtorta, en raison des « dommages qu'une telle publication peut causer aux fidèles les plus naïfs ».
En 1993, à l'initiative du cardinal Ratzinger et de la Congrégation pour la doctrine de la foi, la Conférence des évêques italiens demande à l'éditeur de Maria Valtorta de publier un démenti à l'intérieur des volumes « qui indique clairement, dès la toute première page, que les « visions » et les « dictées » auxquelles il est fait allusion sont simplement des formes littéraires utilisées par l'auteur pour raconter la vie de Jésus à sa manière.
« Elles ne peuvent être considérées comme étant d'origine surnaturelle »
apvs
Des attitudes affligeantes.
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On ne se débarrasse pas si facilement des habitudes perverties. Cinquante ans après, la suppression de la censure n’est pas acquise par tous.
Ainsi, on a lu, dans une encyclopédie collaborative en ligne que l’œuvre de Maria Valtorta aurait été condamnée jusqu’à sept fois par l’Église. Cette affirmation est contraire à l’Église qui ne condamne une …
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Des attitudes affligeantes.

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On ne se débarrasse pas si facilement des habitudes perverties. Cinquante ans après, la suppression de la censure n’est pas acquise par tous.

Ainsi, on a lu, dans une encyclopédie collaborative en ligne que l’œuvre de Maria Valtorta aurait été condamnée jusqu’à sept fois par l’Église. Cette affirmation est contraire à l’Église qui ne condamne une chose qu’une seule fois. L’affirmation manie, intentionnellement ou non, l’amalgame, la désinformation, voire la tricherie (involontaire, je l’espère). Le militantisme d’opinion ne doit pas se faire au détriment de l’honnêteté intellectuelle qui est supposée fonder ce media.

Récemment on a pu lire par ailleurs
une tentative de mettre «définitivement» l’œuvre de Maria Valtorta au bûcher à coup d’affirmation péremptoire. Cet article prétendait clore la mise au point que j’avais faite peu de temps auparavant. Triste article qui ne connaît même pas les sources qu’il invoque ! En effet :

1 – La censure est complètement et définitivement supprimée : vouloir la ressusciter dans les faits, c’est parler contre le Magistère en prétendant parler en son nom.

2 – La ressusciter artificiellement, c’est raviver le discrédit, grave et profond, qui a frappé l’Église dans ses excès de censure (
voir ci-dessus).

3 – Maria Valtorta a été mise à l’Index pour défaut d’imprimatur et non pour errance dogmatique. Instiller cette cause, est mentir. De plus, l’imprimatur n’est plus requis pour ce type d’ouvrage et il fut acquis par l’avis explicite de Pie XII en son temps.

4 – La «conscience mûre» des fidèles ne peut être bradée. Ce principe fondateur, énoncé par le cardinal Ottaviani, est repris dans l’article 67 du Catéchisme de l’Église catholique. Le cardinal Ratzinger le confirme dans son commentaire du 3ème secret de Fatima.

5 – Cette reconnaissance officielle de la conscience de chacun n’a rien à voir avec un laxisme moral qu’il faudrait combattre : la direction pastorale dans ce domaine a été déléguée à ceux dont c’est la fonction : les évêques.

Cinq raisons d’être plus prudent dans des affirmations péremptoires.
apvs
😇 😇 😇 😎
apvs
Et donc désormais, il ne reste plus rien à nos pauvres censeurs que cette mise à l'index, à laquelle ils se ralient aveuglement "par obéissance à l'Eglise".
On peut dire que c'est brillant, et que l'exemple actuel de "Traditionis Custodes" plaide visiblement en leur faveur ! C'est sûr que "la sainte Eglise" ayant condamnée la Messe Tridentine à disparaître, il faut lui obéir aveuglément, …
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Et donc désormais, il ne reste plus rien à nos pauvres censeurs que cette mise à l'index, à laquelle ils se ralient aveuglement "par obéissance à l'Eglise".

On peut dire que c'est brillant, et que l'exemple actuel de "Traditionis Custodes" plaide visiblement en leur faveur ! C'est sûr que "la sainte Eglise" ayant condamnée la Messe Tridentine à disparaître, il faut lui obéir aveuglément, persuadés que François est pleinement dans son bon droit ! Et puis, ce qu'il y a de bien avec François, c'est qu'on ne pense à rien avec lui : on écoute, et on obéit ! À la one again :))))

Si la sainte inquisition existait encore aujourd'hui, elle se saisirait courageusement de nouveau du "cas Maria Valtorta", et ferait condamner, non pas son œuvre, mais Mgr Pépé, et son absurde mise à l'index.

Je renvoie à l'excellent site mis en place par François-Michel Debroise, qui explique par le menu détail la chronologie des faits, l'histoire de la fameuse mise à l'index organisée par Pépé, et sa résolution favorable.
apvs
maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta13.htm
La censure, particulièrement vive à partir du XVIe siècle sous l’effet de la Réforme toucha, souvent de façon indifférenciée, les authentiques motions de l’Esprit saint, comme les authentiques hérésies. L’Inquisition espagnole fut de triste mémoire et jette, encore aujourd’hui, le discrédit sur l’Église.
On alla même jusqu’à condamner des …
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maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta13.htm

La censure, particulièrement vive à partir du XVIe siècle sous l’effet de la Réforme toucha, souvent de façon indifférenciée, les authentiques motions de l’Esprit saint, comme les authentiques hérésies. L’Inquisition espagnole fut de triste mémoire et jette, encore aujourd’hui, le discrédit sur l’Église.

On alla même jusqu’à condamner des écrits de saint Jean d’Avila (1499-1569), aujourd’hui docteur de l’Église, autrement dit on condamna à l’époque ce qui est, aujourd’hui, la plus haute référence d’enseignement.

Pas un saint, pas une mystique, n’échappa à la suspicion, à la persécution, à la condamnation, au mépris. Bien souvent nous bâtissons les tombeaux à la gloire de ceux que nos pères ont martyrisés
[4].

Au XIXe et au XXe siècle la censure donne l’image d’une Église assiégée : on ne peut plus lire les trois mousquetaires, le comte de Monte-Cristo ou les Misérables, tous mis à l’Index
[5] au même titre que les écrits contestataires d’Ernest Renan[6].

Par contre, on cherche en vain une interdiction de lire La France juive d’Édouard Drumont, Mein Kampf d’Adolf Hitler, ou Das Kapital de Karl Marx. Lénine est ignoré, comme Staline.

Dans la période préconciliaire, la machine s’emballe : le Saint-Office condamne les écrits de la future sainte Faustine, écrits qui ne fondent rien moins que la fête de la Miséricorde instaurée par Jean-Paul II dans l’octave de Pâques. Le Saint-Office s’enfonce dans la courte-vue spirituelle.

On chasse les fidèles qui accourent vers le Padre Pio et on met à l’Index les livres qui en parlent. La béatification d’Yvonne-Aimée de Malestroit est stoppée sine die : trop de phénomènes mystiques.

L’atmosphère est devenue irrespirable : on tire sur tout ce qui bouge en prétendant défendre l’Église plus que la foi derrière laquelle on s’abrite.
apvs
On ne se débarrasse pas si facilement des habitudes perverties. Cinquante ans après, la suppression de la censure n’est pas acquise par tous.
Ainsi, on a lu, dans une encyclopédie collaborative en ligne que l’œuvre de Maria Valtorta aurait été condamnée jusqu’à sept fois par l’Église. Cette affirmation est contraire à l’Église qui ne condamne une chose qu’une seule fois. L’affirmation …
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On ne se débarrasse pas si facilement des habitudes perverties. Cinquante ans après, la suppression de la censure n’est pas acquise par tous.

Ainsi, on a lu, dans une encyclopédie collaborative en ligne que l’œuvre de Maria Valtorta aurait été condamnée jusqu’à sept fois par l’Église. Cette affirmation est contraire à l’Église qui ne condamne une chose qu’une seule fois. L’affirmation manie, intentionnellement ou non, l’amalgame, la désinformation, voire la tricherie (involontaire, je l’espère). Le militantisme d’opinion ne doit pas se faire au détriment de l’honnêteté intellectuelle qui est supposée fonder ce media.

Récemment on a pu lire par ailleurs
une tentative de mettre «définitivement» l’œuvre de Maria Valtorta au bûcher à coup d’affirmation péremptoire. Cet article prétendait clore la mise au point que j’avais faite peu de temps auparavant. Triste article qui ne connaît même pas les sources qu’il invoque ! En effet :

1 – La censure est complètement et définitivement supprimée : vouloir la ressusciter dans les faits, c’est parler contre le Magistère en prétendant parler en son nom.

2 – La ressusciter artificiellement, c’est raviver le discrédit, grave et profond, qui a frappé l’Église dans ses excès de censure (
voir ci-dessus).

3 – Maria Valtorta a été mise à l’Index pour défaut d’imprimatur et non pour errance dogmatique. Instiller cette cause, est mentir. De plus, l’imprimatur n’est plus requis pour ce type d’ouvrage et il fut acquis par l’avis explicite de Pie XII en son temps.

4 – La «conscience mûre» des fidèles ne peut être bradée. Ce principe fondateur, énoncé par le cardinal Ottaviani, est repris dans l’article 67 du Catéchisme de l’Église catholique. Le cardinal Ratzinger le confirme dans son commentaire du 3ème secret de Fatima.

5 – Cette reconnaissance officielle de la conscience de chacun n’a rien à voir avec un laxisme moral qu’il faudrait combattre : la direction pastorale dans ce domaine a été déléguée à ceux dont c’est la fonction : les évêques.

Cinq raisons d’être plus prudent dans des affirmations péremptoires.
apvs
En réponse à un frère valtortiste (...)
Que je ne suis pas, vu que je ne vous ai jamais censuré.